Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Cour ales anti inflammatoires odontostomatologie
1. Dr. A CHAFAÏ
Les anti-inflammatoires en
odonto-stomatologie
cours de 4emme année
2. Introduction
L’inflammation est un processus de défense et d’adaptation de
l’organisme à toute agression tissulaire, le plus souvent cette
réaction est bénéfique . Cependant une inflammation très
prolongée ou excessive peut entraîner des altérations plus ou
moins importantes de l’organisme .
Le rôle des anti-inflammatoires (AI) est de moduler cette
réaction.
3. Phases de l’inflammation
Phase vasculaire :
Vasoconstriction reflexe locale, immédiate et de courte
durée puis vasodilatation locale des petits et des
moyens vaisseaux
Modification du courant sanguin local (stase, et vol )
Augmentation locale de la perméabilité vasculaire,
migration des leucocytes, adhésion puis diapédèse
œdème
4. Phase cellulaire : afflux extravasculaire interstitiel des
leucocytes
PNN/leucocytes en premier, phagocytose et libération
d’enzymes hydrolytiques, lysosomiales et cytoplasmiques .
Cellules mononuclées, macrophages: nettoyage du site
inflammatoire
Pus
Phase de résolution / Passage al la chronicite
Prolifération des fibroblaste et formation de fibre de
collagènes réparatoire.
cicatrice
6. • Hétérogénéité chimique.
• Mode d’action commun.
• AINSt.
• ICox2.
L’une des classes thérapeutiques les plus utilisées dans le
monde, que ce soit dans un contexte de prescription médicale
ou de l’automédication.
8. Les Salicylés
Acide acétylsalicylique :
antipyrétique
anti-inflammatoire, antalgique à dose élevée (3 à 5 g/j)
Effet antiagrégant plaquettaire (100 à 500 mg/j)
Effets indésirables fréquents (a long terme)
9. Les arylcarboxiliques
Regroupent plusieurs molécules dont les propioniques
Usage fréquent en odontologie
Plus sécurisées (moins d’effets indésirables)
effet antalgique important, périphérique et central
• Ibuprofène 600-1200 mg
• Diclofénac 50-150mg
• Naproxène 500- 1100mg
• Kétoprofène 100-200 mg
10. Les Fenamates
• L’acide nuflumique a prouvé sont efficacité en
odontostomatologie
• L’acide méfénamique a un effet antalgique important
• 500-750 mg
11. Les indoliques
L’indométacine est l’un des AINS de référence en
rhumatologie
Cette classe se distingue par la fréquence d’effets
indesirable, neurosensoriels (céphalées, vertiges,
étourdissements) et digestifs.
12. Les Pyrazolés
La Phénylbutazone , dernière molécule disponible
Risque d’agranulocytose voire d’aplasie médullaire à
limiter sa prescription
Utilisée pour certaines maladie auto-immunes (Gouttes
….)
Surveillance hématologique ++ ( hémogramme et
numération plaquettaire) toutes les 2 à 4 semaines
13. Les oxicams
demi-vie plasmatique longue
Souvent prescrits en une prise par jour
Regroupent les
- piroxicam (Feldène ®)
- ténoxicam (Tilcotil ®)
14. Les Coxibs
anti-Cox2 spécifiques, efficacité comparable à celle des
molécules de référence (ibuprofène, diclofenac,
naproxène)
meilleur profil de tolérance digestive mais risque
cardiovasculaire
Posologie recommandée : 200 à 400mg/j
15. Pharmacocinétique
• Acides faibles;
• Effet PPH1 insignifiant;
• CM 1-2h après administrationpar voie orale(3-5h pour les forme
LP), 30mins pour la forme IM et en suppositoire.
• La demi-vie d’élimination
– courte (< 6 heures) : exp Profénid®, sapofen®, Voltarène®, Nifluril®
– demi-vie intermédiaire (6 à 24 heures) exp : Naproxéne
– demi-vie longue (plus de 24 heures) exp Feldène®
• La distribution se fait préférentiellement dans les foyers
inflammatoires et les liquides synoviaux;
• Traverse le placenta et passe dans le lait maternel.
• Métabolisme hépatique;
• Elimination rénale ( forme métabolisée ou active).
18. Effet anti-inflammatoire et
antalgique
• ces propriétes trouvent leur indications dans la pathologie:
• De l’ATM
• Traumatologique
• Infectieuse
• Indication en chirurgie buccale
20. • Le paracétamol associé à l’AINS, peut conférer un effet
analgésique supplémentaire par rapport à l’un des deux seul.
• Les ICox2 ont un effet analgésique égal ou meilleur que les
AINSt.
Effet analgésique
23. Effets gastro-intestinaux
• ICOX2 = AINSt + IPP.
• L’utilisation à court terme des AINSt (5-7j) est sécurisée et
bien tolérée .
• Le groupe de risque de complications :
– Patients âgés (>65ans);
– Patients avec ATCD d’ulcère;
– Patients sous corticoïdes;
– Patients sous anticoagulants;
– Patients sous aspirine.
25. • Les documents de la littérature en faveur de l’absence
d’effet négatif des AINS en cas d’infection, on un niveau de
preuve scientifique plus élevé.
• La prescription d’AINS ne justifie pas à elle seule la
prescription d’antibiotiques.
Effet sur la réponse immunitaire
26. Effet cardiovasculaire
Refecoxib vs Celecoxib
– La refocoxibe inhibe le Cox2 80 fois plus que le Cox1.
– La Celecoxib inhibe le Cox2 7 fois plus que le Cox1 .
• L’inhibition du Cox2 engendre un déséquilibre avec surproduction
de Cox1 donc un excès de Txa2 pourvoyeuse de vasoconstriction
et agrégation plaquettaire.
• Les ICox2 sont contrindiqués en cas de cardiopathie ischémique,
insuffisance cardiaque, ATCD d’AVC.
28. contrindications
• Ulcère gastro-duodénal en évolution.
• Hypersensibilité à un AINS et/ou à l'aspirine.
• Insuffisance hépatique sévère .
• Insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 60 ml/min).
• Dernier trimestre de la grossesse.
• Association de 2 AINS.
• Association avec les anticoagulants.
• Cardiopathie ischémique ou antécédent d'AVC (coxibs).
29. Recommandations de prescription
• Ibuprofène.
• Dose minimale efficace (400mg par prise).
• Voie orale = Voie parentérale.
• 5-7 jours.
• Évaluer la comorbidité et les interactions (HTA,
diabète, IC )
• Sujet âgé IPP systématique.
• Sujet avec antécédent d’ulcère ICOX2 (pas RCV) .
AINSt +IPP (RCV).
31. • Depuis 1948, la corticothérapie a constitué une révolution
dans la prise en charge de nombreuses maladies.
• Des dérivés glucocorticoïdes ont été synthétisés, leur durée
d’action est plus longue, leur activité anti-inflammatoire plus
importante.
• Le choix d'une corticothérapie se fait sur un équilibre
acceptable entre une activité anti-inflammatoire suffisante
et les moindres effets indésirables .
32. rappels
• La glande surrénale produit 20-30 mg de cortisol par jour;
• Rythme nycthéméral.
• Ce taux s’élève à 300mg en période d’extrême stresse;
• Après une administration d’une dose supérieure à 30 mg de
cortisol pendant 14js l’axe HHS est supprimé et nécessite
12mois pour se rétablir, mais l’habilité à répondre au stress se
rétablit en 14-30 jours;
• Si le traitement ne dépasse pas 14 jours, l’intérruption se fait
sans précautions.
34. Excès Syndrome de CUSHING
• Obésité du visage et du tronc.
• Atteinte de la peau et des phanères.
• Hypertension.
• Ostéopororose.
• Pigmentation de la peau.
• Hypotention.
• Asthénie.
• Amaigrissement.
• Troubles digestifs.
Insuffisance Maladie d’ADDISON
36. Pharmacocinétique
• L’absorption digestive est rapide est importante (environ 80 %
par voie orale)
• le pic plasmatique est atteint 1 à 2 heures après absorption
orale, le tôt de fixation aux protéines est de 77% à 90% .
• La demi-vie plasmatique est d’environ 3 heures ½, alors que
Demi-vie biologique (durée d’effet) peut être :
• Courte (cortisol 8-12h)
• Moyenne (Prednisone 12-36 h)
• Longue (DMS 36- 54 h)
• Le métabolisme est hépatique Elimination est rénale.
37. Pharmacodynamie
• Les corticoïdes ont des mécanismes d’action qui sont
essentiellement génomiques, qui s’exercent sur différents
types de cellules.
• l’importance des effets pharmacologiques est proportionnelle
à la dose prescrite et à la durée du traitement.
39. EFFETS THÉRAPEUTIQUES
1. Une action anti inflammatoire puissante.
2. Une action antalgique modeste
3. Un pouvoir immunosuppresseur.
4. Un pouvoir anti allergique.
40. Effet anti-inflammatoire
• les glucocorticoïdes sont capables d’inhiber toutes les phases de la
réaction inflammatoire.
• Cellules endothéliales : diminution de la perméabilité vasculaire et la
vasodilatation.
• Diminution de l'acide arachidonique par une activité anti-phospholipase
A2.
• Diminuent le chimiotactisme et l’action des leucocytes .
• Inhibent la production des Ig et cytokines.
• effet antiprolifératif sur les Cellules de la lignée blanche.
• inhibent la prolifération des Fibroblastes , ainsi que la production de
collagène.
41. un pouvoir immunosuppresseur
• À très fortes doses, les glucocorticoïdes ont un effet
lymphocytolytique permettant une inhibition de l’immunité à
médiation cellulaire, et une diminution de la synthèse des
anticorps .
42. Un pouvoir anti allergique.
• En plus de l’effet sur les cellules immunitaires cité ci-dessus,
les corticoïdes inhibent la production des leucotriènes
responsable des manifestations allergique .
43. Effet sur les manifestations
inflammatoires poste-chirurgicales
(douleur, oedème, trismus)
• Les corticoïdes ont un effet réducteur de l’œdème post-
opératoire (dose supérieure à 50 mg de prédnisone).
• Cette notion est très bénéfique dans la prévention et le
traitement des lésions nerveuses post-opératoires.
• La prise en charge optimale des manifestations
inflammatoires repose sur l’association d’un glucocorticoïde
et d’un antalgique (paracétamol, codéine, tramadol).
44. Les corticoïdes en dermatologie
buccale
• Lichen buccal, pemphigus, pemphigoïde, EP, ABR et les
réactions allergiques répondent aux corticoïdes par voie
locale ou systémique;
• Les corticoïdes en pommade ou gel, mixés à de l’ Orabase
(fluocinonide, triamcinolone clobetasol);
• Des comprimés dispersibles (prédnisolone);
• injections intra ou péri-lésionnelles de triamcinolone
(Kénacort Retard®) 40-80 mg/mois.
45. • la prescription prolongée, nécessite un bilan préalable :
– Glycémie;
– Bilan lipidique;
– Hépatique;
– Rénal;
– Contrôle de la TA.
47. • Les glucocorticoïdes en cure courte ne favorisent pas les
infections.
• les patients sous corticoïdes a long terme, ne doivent pas
être différenciés de la population générale (vis-à-vis le risque
infectieux).
48. Interactions médicamenteuses
• Les corticoïdes sont des substances à faible risque
d’interactions médicamenteuses .
• Des précautions d’emploi avec certains médicaments
(Hypoglycemiant, Anti HTA ), se font pour les traitements de
longue durée.
49. Contre-indications
• Tous états infectieux évolutifs non contrôlés (hépatites,
herpès, varicelle, zona).
• Les états psychotiques.
• Cirrhose hépatique.
• Glaucome.
• Une attention particulière doit être portée en cas de diabète,
d’hypértention, et de maladie ulcéreuse gastroduodénale.
La corticothérapie en cure courte ne pose aucun problème de
malformation ou de foetotoxicité, quel que soit le stade de la
grossesse.
50. Règles de prescription
• La prednisone.
• Posologie adaptée au poids: 1 mg/kg/j (50- 75 mg en moyenne).
• Dose unique le matin (8H).
• Durée la plus courte 3-7j.
• le traitement est interrompu spontanément.
• Aucune adaptation du régime alimentaire ni supplémentation est
nécessaire.
• Une prescription de glucocorticoïdes en cure courte ne justifie pas
à elle seule la prescription d’antibiotiques .
53. • Les AIE sont des anti-inflammatoires d’efficacité modeste .
Elles sont utilisées comme anti-œdémateux par voie locale
(Lysozyme 6-8 comprimés par jour à laisser dissoudre dans la
cavité buccale) ou par voie orale (Alpha-amylase 3 comprimés
par jour)
• Ils sont proposées dans le traitement des œdèmes post-
traumatiques ou post-chirurgicaux.
• La principale contre-indication est l’hypersensibilité à l’un des
composants. Elles sont surtout
• Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas les
utiliser pendant la grossesse.
54. Conclusion
« La prescription d’anti-inflammatoires en chirurgie buccale est
comme la langue d’Esope : la meilleure et la pire des choses ! »
Pr. François Prendine Hug
Professeur des Universités Praticien hospitalier
Chef du Service d'Odontologie du CHU de Brest
Découverte des COX2 (1986)
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Non exostive
Absorption importante
Presque la totalite du medoc gagne la circulation sanguine
Suupo, Im CM 30mins
Les ains en stomatol pas piroxicam
Interaction autres medoc (avk) et altérée par IR ET IH toxicite
Passage lait maternel
- AINS à demi-vie courte (< 6 heures) : exp Profénid®, Brufen®, Voltarène®, Surgam®,
Cébutid®, Nifluril®
- AINS à demi-vie intermédiaire (6 à 24 heures) exp : Naprosyne®
- AINS à demi-vie longue (plus de 24 heures) exp Feldène®, Brexin®, Tilcotil®,
- AINS à libération prolongée exp. Voltarène LP®
Cox 3 CEREBRALE COX2 COX3
Prostanoides constitutionnelles et reactionnelles;
britannique
(les patients traités par des bêtabloquants et des diurétiques)
lichenoid reactions
Metanalyse d’études contrôlées de cas
Etude de cohorte
Etude contrôlée de cas
The first is a meta-analysis of case-control studies, the second
is a cohort study of 130,000 patients over 50 years in the
United Kingdom, and the third is a case-control study of
780,000 patients from Italy.
30/09/2004 : Vioxx retiré du marché Le 30 septembre 2004, le rofécoxib a été mondialement retiré du marché en raison d’effets indésirables cardiovasculaires. L’étude qui a motivé cette décision, menée chez 2586 patients porteurs de polypes du côlon (étude APPROVe [2]), a été arrêtée prématurément. Des éléments indiquant une hausse du risque cardiovasculaire
-
Forte liaison aux protéines plasmatiques (90%);
BETABLOQUANT ET DURITIQUE IEC
ANTIARYTHMETIQUE
Risque accru d’hémorragie en cas d’utilisation concomitante d'ISRS et d'antithrombotiques.
Renforcement de la néphrotoxicité de la ciclosporine.
Augmentation du risque d’effets indésirables avec le méthotrexate (surtout lorsque le méthotrexate est utilisé à doses élevées comme antitumoral).
EFFICACITE -----TOLéRENCE----------- COUT
L’ibuprofène est la molécule qui a été la plus étudiée et documentée. La posologie recommandée de ce dernier dans cette indication thérapeutique est de 400 mg par prise, à renouveler idéalement toutes les 4 à 6 heures pour garantir, maintenir un seuil antalgique efficace. Afin, de réduire le nombre de prise journalière à 3 à 4 prises, il est judicieux de d’associer, en alternance à la prise de l’AINS, du paracétamol à la dose 1000mg par prise.
Parmi les anti-inflammatoires non stéroïdiens, l’ibuprofène est le mieux étudié et les données sont rassurantes. En effet, l’ibuprofène ne passe pratiquement pas dans le lait maternel
à 8 Heures du matin (10 à 20 mcg/ 100 ml) Décroit progressivement durant la journée
Atteint son taux le plus faible à minuit
corticotropin-releasing factor
adrenocorticotropic hormone
triclinolon
Les glucocorticoïdes vont ainsi entraîner une inhibition
de tous les médiateurs solubles de l’inflammation
issus de l’acide arachidonique.
sont utilisés en odontostomatologie
essentiellement pour leurs effets antiinflammatoires
Contrairement aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS),
de nombreux gènes cible
Modeste justifie la prescription associée d’antalgiques
Elle se fait le matin de la veille de l’intervention
Cortidermes,
facilite l’adhésion a la muqueuse buccale
peuvent être utilisés en bain de bouche seule ou en cocktail (lésions généralisées
Les lésions récalcitrantes
, voire radiographie pulmonaire et examen parasitologique des selles.
Rreduction jusqu’à dose minimum efficace
de Solupred® 5 mg qui se délitent rapidement dans la bouche grâce à la salive et sont ensuite avalés
dose et la durée surtout du trt prolongé
Inhibe la synthése des proteine
Enfin, il est admis qu’une corticothérapie en cure courte n’expose pas aux complications des traitements prolongés (retard de croissance chez l’enfant et ostéoporose chez le sujet âgé).
Hypoglycemiant
Anti HTA
Les contre-indications absolues sont classiques
Les doses comprises entre 50 mg équivalent prednisone semblent efficaces et ne présentent pas d’effets indésirables
CHEZ NOUS EN STOMATOLOGIE l’utilisation des AI EST RELATIVEMENT securisée vu la durée courte du traitement