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Janvier - Février - Mars - avril 2019 N°42
Pilier-Rouge - Sébastopol - Kéruscun - Poul Ar Bachet - Forestou - Petit-Paris -
Kérangall / Kerampéré - Le Guelmeur - Saint-Marc Bourg - Le Bot / Pont-Neuf
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Sommaire
Les
Saint-Marcois
fêtentbienNoël
CCQ
Budget
participatif
Compagnons
dudevoir
CCQ
Animationsde
quartiers
Lesaviez-vous?
Lenomderues:
Kerhuel
Ehpad
Nouvelles
locatairesà
Kérampéré
CôtéJardin
Lesmyrtilles
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8
LettreàPanurgeEditorial
Voeux
NathalieChaline
LL
EE
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2. “L'année 2018 a refermé ses portes et l'année 2019
ouvre les siennes dans un contexte national particulier
où la voix du peuple s'exprime fort, reflétant la diversité
démocratique...
Je crois en une écologie humaniste et de justice sociale :
ne pas opposer les êtres humains entre eux et ne pas
opposer les humains et le reste des êtres vivants, une
écologie qui n'exploite pas la Terre
comme un puits sans fond. Nous
sommes des êtres doués pour
l'innovation et la collaboration, alors
développons ensemble des énergies
sans impacts nocifs sur
l'environnement, respectons la
communauté des êtres vivants,
respectons l'être humain et réinsérons
nous dans la Nature !
C'est sous le signe de la tolérance, de la
justice sociale, de la bienveillance et de
la construction collective que j'aborde
cette nouvelle année.
Saint‐Marc est un quartier vivant grâce à
la dynamique des associations, des commerçant.e.s et
professionnel.l.e.s, des bénévoles, des membres du
conseil consultatif de quartier, des institutions, etc. et à
l’action de la collectivité au quotidien. Le quartier est le
théâtre de projets d'envergure ou d'actions
structurantes : l'installation temporaire des compagnons
du devoir au bourg, un appel à projet à vocation
d'habitats rue de Tunisie et au niveau de l‘ancien
collège de Saint‐Marc, l’installation temporaire d’un
centre d'accueil et d'orientation pour les migrants au
sein de l'ancien collège de Saint‐Marc, l'installation d'un
pôle commercial au bourg...
Je tiens à faire un focus sur le lancement du budget
participatif, initiative innovante « pour faire ville
ensemble » ! Près de 300 projets ont été proposés sur
l’ensemble de la ville. 34 projets ont été retenus suite à
une phase de "coups de coeur". Ces
projets ont fait l'objet d'études de
faisabilité et 24 projets ont été retenus
dont 2 sur Saint‐Marc. La phase de vote
final s’est déroulée du 18 au 26 janvier.
La deuxième édition du budget
participatif est en cours de préparation.
Je souhaite conclure en soulignant que
notre force est le "social", c'est à dire les
rapports que nous entretenons en tant
qu'individus faisant partie d'un "tout"
que l'on appelle société. Le "social"
s'appuie sur plusieurs piliers:
l'innovation, la justice, l'équité,
l'écologie, le bien commun. Les peuples
amérindiens disent "Mitakuye Oyasin" et les peuples
polynésiens disent "Tuhei" pour exprimer simplement
que nous sommes tous liés, une autre façon de parler du
"social". Alors ensemble, construisons notre société.
Je vous souhaite une excellente année 2019 !
Bloavez mat, yec'hed mat hag eurusted e fin o
Voeux de Nathalie Chaline
aux Saint-Marcois.
Editorial
Nous voici de retour. Le comité de rédaction du “Saint-Marc Quoi ?” a dû faire une pose en raison de
problèmes techniques de maquettage (PAO). Mais ça y est ! Nous avons renouvelé le logiciel et
sommes à présent prêts à vous narrer “Saint-Marc” pour l’année 2019 et celles à venir.
Nous en profitons, bien sûr, pour vous adresser nos meilleurs voeux de bonheur. Il n’est jamais trop
tard pour bien faire. D’autant que, comme l’indique Nathalie Chaline lors de ses voeux, la période
quelque peu troublée doit nous inviter à la tolérance mutuelle, à l’entraide, à la compréhension. Ainsi
nous essayons au “Saint-Marc Quoi ? ” de vous apporter, un peu de bien-être à travers nos articles.
Notre objectif est de vous faire partager la vie de notre quartier dans toutes ses dimensions :
associations, évènements culturels et sportifs, conseil consultatif de quartier, vie sociale... Sous un
angle ludique.
Nous apprécions aussi de publier les écrits des habitants souhaitant partager : une expérience, un
événement, propositions des initiatives, émission d’avis. Cela afin d’échanger cordialement et de
s’enrichir mutuellement. Les élèves des écoles avec leurs classes sont aussi les bienvenus, comme les
bénévoles des associations.
Ce journal est donc bien le vôtre. Notre bénévolat est un outil se voulant au service du plus grand
nombre.
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3. L‛opération
Sapin malin, mise en
place par la ville de
Brest avec le
concours de
l‛association Vert le
Jardin, connait
chaque année une
progression quant au
nombre de conifères
broyés, évitant de
voir des conifères
secs déposés ça et là
après les fêtes.
Les habitants du
quartier jouent
pleinement le jeu, car
plus de 800 résineux
ont été déposés dans
le petit enclos réalisé
au bas de la place
Vinet et enlevés
chaque jour par les
bénévoles et salariés
de Vert le Jardin,
pour les transporter
vers un lieu de
broyage
insuffisamment garni,
ou vers le dépôt de
l‛association
du jardin de
Kerampéré.
“C‛est un beau geste
citoyen des Saint-
Marcois, qu‛il convient
de louer”, a souligné la
maire-adjointe,
Nathalie Chaline.
Durant cette
opération, soulignons
aussi l‛efficacité des
bénévoles de Vert le
Jardin, explicitant à
cette occasion l‛art du
compostage,
préparant les sacs de
broyat et offrant une
boisson chaude aux
habitants venus
déposer leur sapin. Le
broyage samedi matin
s‛est déroulé le 12
janvier, place Vinet,
qui a connu de
nombreux passages de
riverains, durant
l‛opération.
RÉALISATION DE PROJETS
PORTÉS ET DÉCIDÉS PAR LES
HABITANTS.
Individuellement et-ou en groupes
associatifs, vous pouviez avoir
quelques idées sur des projets
concernant des actions publiques
brestoises. Telles : Santé Éducation
- Jeunesse - Arts et Culture - Nature
- Innovation sociale - Patrimoine -
Mobilités
- Etc.
Ainsi, jusqu'au 28 septembre, toute
personne habitant la ville de Brest a
pu proposer une ou plusieurs
suggestions concernant un quartier
de Brest et-ou toute la Ville, bien
sûr !
Ce budget participatif de 500.000 €
à permis à nombre de projets d'être
sélectionnés à condition cependant
que le
coût d'un projet ne soit pas
supérieur à 150.000 € .
C’est ainsi que le projet de liaison
verte entre les deux ports a été
proposé, retenu, puis sélectionné.
Ce projet consiste en l’aménagement
d’une voie verte réservée aux piétons,
cyclistes, sportifs et séparée des flux
de circulation, pour relier les deux
ports de plaisance. C’est le projet
défendu par Alain Appéré, un
particulier résidant au Guelmeur. Pour
des questions de budget, seul un
tronçon entre La Carène et la forme de
radoub numéro 1 verra le jour cette
année, sachant que la totalité du tracé
fait 5 km. En semaine comme le week-
end, «il sera très vite plébiscité»,
pronostique déjà l’auteur du projet, fier
de contribuer ainsi «à la concrétisation
des plans piétons et vélos réunis».
Les SaintMarcois
fêtent bien Noël BUDGET PARTICIPATIF
DE BREST
Saint-Marc
“Les Compagnons du Devoir et du tour de
France” ont déposé leurs valises au 155, rue
de Verdun. Ils occupent les anciens locaux de
la résidence pour personnes âgées. Nous leur
souhaitons un bon séjour à Saint-Marc.
Du nouveau au 155, rue de
Verdun ...
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4. Animations de Noël
Pour sa première édition, le temps fort
«Noël à Saint-Marc» a rencontré un vif
succès. Ont pu être proposés : des
tours en calèche, des décorations du
sapin par les enfants du quartier, des
jeux chez les commerçants du bourg et
sur le marché. Du vin chaud place
Simon, une soirée en mairie de
quartier avec magie, maquillage et
loisirs créatifs, des animations à la
médiathèque et une soirée pyjama
pour clôturer les animations ainsi
qu’une exposition dans la venelle près
de la mairie.
Vivement l’année prochaine !
Le CCQ et la mairie de quartier
remercient les commerçants du bourg
de Saint-Marc et du marché pour leurs
participations au projet. Ils seront ravis
de collaborer l’année prochaine à
nouveau. Les remerciements vont
également vers les enfants qui ont
proposé des décorations en recup’
pour le sapin de la place Vinet.
Les animations à venir
En 2019, le CCQ proposera la
déambulation poétique. Cette
troisième édition se déroulera à
nouveau aux jardins du conservatoire
botanique et consistera comme les
années précédentes à valoriser la
poésie et l’art.
Pour cette occasion, du 25 avril au 6
mai 2019, seront exposés dans les
jardins des poèmes et photos
d’œuvres réalisés par
des enfants et habitants
du quartier. Les samedi 27 et
dimanche 28 avril, diverses animations
seront organisées. Rendez-vous sur le
Facebook «Mairie de quartier de Saint-
Marc à Brest» ou sur le «Wiki- Brest»
projet déambulation poétique, pour
avoir toutes les informations et le
programme. Dont le samedi des
ateliers et le dimanche de la musique
(fanfare, bagad et salsa).
Le CCQ proposera également
l’animation «Vivre sa retraite à Saint-
Marc» le 16 mai. Puis, le 12 Octobre, la
15ème
édition du “Festival de la Soupe”.
Une réflexion est engagée sur les
animations qui pourront être
proposées à Keruscun.
Informations:
Appel à participation
Si vous souhaitez être
informés de l’actualité du
quartier, vous pouvez aimer la
page «Mairie de quartier de
Saint-Marc à Brest».
Photographes, amateurs de
patrimoine ou d’architecture,
enfants dans les ALSH... Nous
vous sollicitons pour participer
à un projet à Saint-Marc.
Nous vous proposons de
photographier des détails
architecturaux
du quartier de
Saint -Marc : éléments de
façade, de balcon, de fenêtres.
Une sélection des photos sera faite
pour créer une exposition.
L’objectif est de rendre compte des
quatre grands courants architecturaux
cohabitant dans le quartier.
Avant-guerre / néoclassique :
composition symétrique des façades,
avec des fenêtres à intervalles
réguliers. Garde-corps et balcons en
ferronnerie ouvragée de grande
qualité.
Art déco / art nouveau du début 20e
siècle : L’art nouveau puise dans les
lignes courbes et les motifs floraux,
tandis que l’art déco s’affirme dans les
motifs géométriques (bow-windows,
céramiques de façades, cohabitation
de plusieurs matériaux nouveaux
comme la brique, fenêtres à angles
cassés ou courbes, etc.)
Reconstruction (années 50-60) : des
immeubles d’angles arrondis, des
façades blanches ponctuées de
touches de couleurs, des balcons et
portes ouvragés à motifs
géométriques, de larges baies...
Contemporain : nouveaux matériaux
peu présents dans les architectures
précédentes : verre, métaux, bois, etc.
Elle se caractérise par des formes
nouvelles, des toits plats…
Pour plus de renseignements vous
pouvez contacter Laure BERNARD à la
mairie de quartier de St Marc.
Animations de Quartier
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5. 1943 BREST SOUS L’OCCUPATION
Douarnenez - Après avoir passé le certificat d’études
primaires à Jétain, mon père me fait abandonner les
études. Et le 2 novembre 1943, c’est le départ pour
Brest.
Les transports en Bretagne sont principalement assurés
par la SATOS, c’est-à-dire «la Société Automobile de
Transports de l’Ouest». Cette société dont le siège est
Le Mans, construit elle-même ses propres véhicules.
Douarnenez, Châteaulin, Brest ont cette ligne. Il faut se
lever de bonne heure pour être sûr d’avoir son billet et
aller faire la queue devant un café tabac. Le car
remorque un gazogène avec ses sacs de charbon de
bois. Le chauffeur «Nénesse» dans les côtes les plus
importantes, telle le «ris» qui borde la plage, fait
descendre les hommes qui montent la côte à pied pour
alléger le car. Et c’est l’arrivée à Brest.
Brest la ville est triste car plus de jeunesse !
Le maire a démissionné à cause des exigences de
l’occupant allemand. Monsieur Victor Euzen a repris les
fonctions. Il est nommé «Président de la délégation
spéciale». La ville subit souvent des attaques aériennes
par nos libérateurs. Elle sera plus tard déclarée ville la
plus bombardée de France.Monsieur Euzen prend un
arrêt municipal qui interdit dans sa ville la présence des
jeunes personnes en dessous de 16 ans. La plupart
sont recueillis dans les environs par leurs familles. Pour
les autres, c’est l’évacuation d’office dans deux
départements : la Sarthe et le Maine-et-Loire. Afin que
ces mesures soient appliquées à Brest, on ne distribue
plus de tickets de rationnement pour les jeunes.
Kerhuel: voilà un mot très souvent rencontré en
Bretagne. Mais le nom de cette rue ne porte pas
celui d’un homme célèbre. Kerhuel est composé de
deux termes bretons :
- Ker : lieu habité et puis progressivement village,
ville.
Ce terme fut utilisé en Finistère plus de huit mille
fois. À l’origine, cela signifiait un endroit clos,
entouré par un fossé et en gallois se rencontre le
terme caer : forteresse. Progressivement le terme
perdra ce sens grâce à la paix régnant dans la région.
- Uhel : haut, issu du vieux breton uchel, identique
au gallois uchel. Là encore, ce terme se retrouve
dans beaucoup de lieux de Bretagne, souvent haut
perchés.
Bien entendu, c’est le cas de notre rue bien
située surplombant la rue du Brigadier Le Cann et la
rade.
Cette rue portait autrefois le nom du
poète Julien Auguste Brizeux, le «Virgile Breton»
<1803<>1858>. Une rue de Brest, près de l’hôpital
Morvan, continue à se souvenir de la gloire de ce
poète.
Cette rubrique nous
est proposée par
Pierre Boulc’h qui
aujourd’hui encore
participe à la réalisation
du journal de quartier.
Il nous rappelle ses
bons et moins bons
souvenirs.
LE SAVIEZ-
VOUS?
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Le nom
des rues
6. Nouvelles
locataires à
l’ Ephad de
Kérampéré
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Moi, je m’appelle “Paulette” et ma copine
“Juliette”. Nous sommes les nouvelles
locataires du poulailler de l’Ehpad de
Kérampéré.
Nous avons pris possession de notre nouveau
logement en début d’année. C’est tout beau ,
tout neuf. Notre logis a été réalisé par les
bénévoles de l’association “les amis de
Kérampéré” ave l’accord de Madame Grall,
directrice de l’établissement.
L’enseigne Leroy - Merlin nous a proposé son
atelier de fabrication et nous a accompagné sur
le projet, notamment sur le choix des matériaux
et la réalisation de l’enclos et du poulailler. Le
reste du financement provient de la vente de la
soupe le mercredi après-midi, des adhésions à
l’association et une subvention du crédit
Agricole de Saint-Marc. Les résidents (es) de
l’Ehpad sont ravis de voir des nouvelles têtes
dans le poulailler. Nous avons eu la visite des
assistantes maternelles avec les bambins de
l’association “les petits bouts et nous”. Le
“Jardin des sens” prends forme et nous
espérons qu’il sera finalisé au printemps
prochain par la direction de l’établissement “Les
Genêts d’>Or” pour les trente ans de l’Ehpad.
Notre responsable s’appelle Bernard Le velly,
retraité Esat. Il prends soin de nous tous les
jours avec l’aide d’Amélie, la responsable
animation. Pour les remercier tous les matins ils
trouveront un cadeau dans notre pondoir.
Encore merci à tous les acteurs de ce projet.
Nous sommes vraiment comme des coqs en
pâte dans notre nouveau poulailler (!).
Paulette, Juliett.
Gilbert Pinter.
Association” les amis de Kérampéré”
7. Coté Jardin
Les myrtilles
La myrtille ... reine des papilles.
En cette fin d’été, il n’est pas rare de revenir
d’une promenade avec une belle récolte de
myrtilles . Ces baies apportent des saveurs
inédites à vos préparations .
Dans les souvenirs d’enfance, les montagnes
sont souvent synonymes de chasse au trésor et
de myrtilles. Mais depuis combien de temps les
hommes consommentils ces petites baies ?
Les Grecs de l’antiquité connaissaient déjà
l’ «airelle noire» à laquelle ils prêtaient des
vertus thérapeutiques.
Cette tradition s’est poursuivie au moyenâge,
mais les paysans ont cessé de grapiller les fruits
au XIXème siècle . Les sommes rapportées
étaient alors bien maigrelettes ! Tout s’est
compliqué avec l’arrivée du bluet, un cousin
venu d’Amérique.
Les explorateurs du Nouveau Monde se
sont vite rendu compte que les Amérindiens
avaient intégré cette espèce au pemmican, leur
nourriture de base, mélange de viandes, graisses
et herbes. Depuis, le succès ne s’est pas
démenti : la Royal Air Force a même incité les
pilotes à manger la petite baie pendant la
seconde guerre mondiale pour améliorer leur
vision nocturne.
Cet arbrisseau de 15 à 50 centimètres de
hauteur pousse en altitude, jusqu’à 3 000
mètres, sur des sols pauvres et acides . On le
retrouve aussi bien en Ardèche et en Lozère que
dans les Vosges, les Alpes ou en Bretagne.
Attention la cueillette est règlementée ! Il est
interdit de ramasser plus de 2 kg par jour et par
personne.
En cuisine, la petite perle bleue se décline de
mille façons, en version sucrée (jus, confitures,
sorbets...) comme en version salée.
Elle se marie remarquablement avec le poisson
ou la viande. La baie apportera de belles
couleurs aux salades, en accompagnement de
concombres, poivrons, tomates cerises et feta.
Avec de l’huile d’olive et du vinaigre
balsamique, c’est un véritable régal.
Si la myrtille se congèle très bien crue, il est
préférable de la cuire pour éviter qu’elle ne soit
contaminée par un parasite animal.
Ni la congélation, ni le lavage ne peuvent le
garantir !
Bluet, bleuet, myrtille, airelle, tous cousins… On
s’y perd.
Le terme « bleuet », apparu dans la langue
en 1380, est simplement dérivé de « bleu ». En
France, ce mot désigne la centaurée à fleur
bleue, tandis qu’au Québec, il désigne le fruit
d’une espèce parente de la myrtille.
Le terme « myrtille », apparu dans la langue en
1565, vient du latin myrtillus, dérivé de myrtus,
« myrte », un petit arbre à fruits.
Le terme «airelle» est un mot générique qui
désigne l’une ou l’autre des nombreuses espèces
d’arbrisseaux porteurs de baies comestibles.
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8. OÙ SONT PASSES LES MOUTONS DE SAINT-MARC ?
Mon cher Panurge,
Je t’écris cette lettre car je m’inquiète :
Mais où sont passés les moutons ?
Quels moutons me diras-tu ?
Ceux du Vieux Saint-Marc bien sûr !
Tu te rappelles l’an passé dans le jardin qui descend la rampe du Vieux Bourg, la mairie avait autorisé
quelques ouailles à brouter l’herbe du pré :
Il en résulterait une économie de personnel des jardins et de tondeuses ; plus de bruit ni autres
nuisances.
Quel paradis à Saint-Marc !
C’est vrai que le terrain était clôturé et qu’il n’y avait plus beaucoup d’herbe.
Sont-ils partis ailleurs voir si l’herbe est plus verte et plus tendre ?
Tant mieux si c’est le cas.
Sont-ils partis se faire tondre ?
Je pense à eux souvent, ils apportaient un peu de poésie dans le quartier ; les nuits d’insomnie le temps
passait plus vite à les compter, mais il n’y en a plus aucun !
J’enquête.
Je passe un coup de fil à la mairie - pas de nouvelles de nos moutons.
Si je peux te rassurer bientôt, je n’y manquerai pas.
Mon cher Panurge, occupe-toi bien des tiens.
Je sais que tu le fais avec grand coeur.
Ta bergère.
Pour mémoire, les moutons ne sont pas voués à être sur le même lieu tout le temps.
Le cheptel “tourne” sur l’ensemble de la métropole ce qui explique qu’ils ne soient pas là
en permanence. page
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1-3-2019