5. i t .
DU MÊME AUTEUR
M Û T S E T C H O S E SB E R B È R E S
D I A L E C T E S D I T T A R O C
OUYNAGE SONORÉ DE SOUSCRIPîTONS
pan' LEs DrprÉarNrs sERYrcEs DU PBorrcronÀT
DU corlyEÀNEurnt cÉuÉtrer, oB l,'Àr,cÉnre
ET DE LÀ nÉce*cr DE TrtxrsrE
Un volumc grand in-8o de 53o et xr pages avec
Paris, rgro, A. CsetLrxtr,, lidit ,r"'
8Tal."ures.
bgr?'
8. vt
et à llest, par le cours du I)râ en entier; En réalité'
les {'rontièreslinguistiques ne sauraient avoir la rec-
titude des frontières gé9g.raPhigll",* et,
'c'est
sans
heurt, sans trâns'ilitin;'bfilsqnu{ ddb l'on quitte le
domaine d,ela tachelhait pout celui de la tamasirt d'es
Berbères de la province de I)emnat et celle des Aït
Alp et des Berabersdu sud.
'Ut
.ro.,pd'reil sur une cartemontie que c'est dans
'I'aire
ainsi delimitée que se dressent le Haut-Atlas
dans sa partie la plus imposante et-fes plateaux-de
I'Anti-Atlïs sépar'ésdu premier'massif par la plaine
du Sous.
-
f-" f"ng"ge des gens du Sous- sottssùla,
en arabe,
tasotnit,Ër,"be"bCre'- est le plus répandu des dia-
lecteschleuhs.Les Indigènesle considèrentcomrnele
plus pur. En fait, b'est le m'oinscontaminé par I'aralie
àe tô.,s"les dialectesimarocains. C'est en tasousit
qùe le giâhd poèteberbëre,Sidi Hammou, a composé
ses poèmes. C'est en tasousit également gue sont
écrits les quelques'rares manuscrits berlrères q-ue
nous posséàons-
et qui ne sont, au reste, que-des
. traductions d'ouvragesde théologiemusulmanedues
à quelques tolba animés de prosélytisme religieux'
Mais, c;est surtout dans ce dialecte que s'expriment
les milliers de travailleurs qu-i peuplent nos chan-
tiers et les boutiquiers, ces'aôotlgalenqui, à I'instar
des Beni-Mzab et des Zouaoua des Kabylies, vien-
nent chercher dans les villes du Haouz et du Gharb,
le maigre gagnelPain que leur refuse un pays trop
AYERTTSSEf$Tt
Dauvre.La tasousitest encorele P
*.;itie desgens de Iarrakech; elle
que le seul comPris aux xvlr" et r
predominarr""
"i
marqué-edu Par!
autre - fait non constatéd'ansauc{
groupements linguistiques de cc
i""
"ui*orr.
qui nàus ont fait recù
soussi les informations aYant I
<,Coursde erbère marocaint'
A vrai dire, il ntexiste Pas de-i
srandes entre la tasorrsitParlée'
i"" 1"" Indigènesdu Tazerwalt'ù
îimgi.'ht, du Ras-el-Ouad
et la taq
des imesfiwa, des Tagountaft, di
Ibahan du Haut-Atlas (Pour ne '
les mieux connues) et celle des'
Ta1!a,et des sédentairesdes oad
Tazenakht, d'Aqqa, d'Illigh, etc';
gulièrement les crues du I)râ et d
éo,rs"i est compris sans hésitet
populations. Au fait, l'étud" q':
àorrq,t"" du grouPe donne ta c-tiI
Sunsdoitt", une étude méthodiç
divers dialectes et' sous-dialed
groupe relèverait des dilférences
Ët mo"ptrologique et Permettrai
classification, mais cela ne serait
point de vue Pratique, le seul gur
iager ici.
ÀVENjrISSEilENT
i
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ilm' ÀVENTISSEMENT
' III.. I,orsq.ueles tolba du Sous écrivent le berbère,
.ils -se, s€rvent des .caractères arabes auxquels' ils
ajoutent q.uèlquessignes supplémentaires représen-
tant.des sons purement berbères. Il ne saurait être
:question,de les imiter en cela et.moins encore de
.recôurir: aux caractères alphabétiformes des Toua-'
.regS; Ceux-ci, Berbères comme les Chleuhs, font
usage,-commeI'on sait, d:un alphabetcomposéde
signes géométriques dérivés des anciens caractères
libyques. Tout au plus propres à être gravés sur la
pierre, Ies armes ou les bijoux, ils sont moins utili-
sables que les caractèresarabes. C'est aux caractères
Jatiidsque.l'on a généralementrecours pour trans-
crire, le berbère..Malheureusementles systèmesde
transcription employés sont multiples et diffèrent
selon'les auteurs. Le système dit scientifique est
réservé aux études n'intéressant qu'un nombre res-
treiirt d'orientalistes. Nous I'avons écarté, recher-
.chant avant tout la simplicité et pensant, d'aurre
part,. que notre alphabet, augmenté de quelques
sig:nes-
conventionnels, fournit tous les signes néces-
saires à la transcription du berbère. Voici, avecleur
valetrr, ceux que nous avons adoptés.
A. Corsonxrs.
d .p arabeln'est signaléquedansles motsempruntég
t-; I'arabe. ' :
: /-
ô 'Ie'à'frânçais. .
ch ,Iê.,,ckfrançais;le al aralie.
- '
. ' ,
." *T
i-a*
, * i ' ; . : . , . . . . . r , : ; , ' * . ' ; : : t
., i''' a:.u*,I.J
. . i:È lt .4-
' 'r .:.;ljt;l-''.:
*iL'i -:: ' t4,
""]'
,lq" :-
'4YEnrrSSEXlrf i
le d français.
le d prononcé avec. omphaic;,
arabe. -
le /français
toujours dur: 6.e et 6.i se lirot
ju, ji.
légèrement aspiré comme dani r
Ie z- arabe.
le ,t-'
f"oo"oir.
J ç r
le  français, dâns kdpi, le ! zl
le
farabe
toujorlrs très forteÉr
le / français, non mouillé comil
Ie rz françatr, t"
î.
arabe.
1
le z français, le g arabe,
le j arabe, nettement distinct
suivi de z comme en françair,
le r très roulé, le.; arabe.
le 2 arabe, consonne nettement,
r
$
cédente,
ouvrages.
le s français comme
'
deux voyelles, la
non azr.
le s prononcé avec emphase,
parfois transcrite g
dans sil nt,
valeur du i
loi
12. r
I
,
t
Ivrnttssnurnt
le I français
I emphatique, lc Ja arabe.
w le9 arabe,le ruanglaisàansçr'ind,.
f le 4i arabe,le 7 anglaisdansYoke'
z le; franqais,lej arabe.
F .aprononcéavecemPhasc.
Les 4, $,l,F sont desemphatiquespermutantpar-
fois avec les lettres de valeur simple correspon-
dantes : on entend' adar et adar; kraQ et ltrad ;
irneaziet imezzi, etc. Il est d'autres sons prononcés
avec emphasetels que/, l,r et aussi ô, clb,mais ils
n'ont pas éténotés.
Les tnet tl seprononcent distinctement sansfÔrmer
diphtongue,
"om-"
en français' aYecles voyelles a,
e, i l aman se lit amane et imirn, imime-
Les lettres c, P, D' tr, correspondant à des sons
iriexistants en bàrbère, ne sont pas utilisés' Le p
figure toutef<iisdans quelques mots du vocabulaire
enlhntin.
B. - {s1611ss.
a , - e - i - i - o - o . t .
Le ï se trouve en linale de mot comrue deuxième
élémeit de diphtongue et doit se lire 2'e
: aqloï se
prononce agloie. La gamme des sons berbères est en
ÀYEhTISSEilElrÎ .
réalité beaucoup plus complète ql
donnons ; c'eùt été compliquer '
étude que de les avoir représentérl
existe en particulier rtn son ?,asst
un a penchant vers é, un autre ver
vers é et un e se prononçant entû
a,.i, ou,en finale (surtout z) sont 1
nasalisés: tigemrni; maison, s'entc
, Le timbre des voyelles peut êtri
,nature de la consqnne avec laqq
syllabe. Selon la façon de Pronoe
sortir, on entend , ffo(, ff"f, ffq,
h de nker, se lever, ou de lkem, et
elair de i ott un son sourd de ot
ltkem ou noulter, loultem. I)'auttG
voyelles sont sujettes à modifice!
toujours de place fixe dans les rel
nominaux.
On distingue, en outre, des voY
brèves et des très brèves ; noul
nécessaire de les signaler par les'
ou û, pas plus, du reste,.que les I
I)'une manière générale, on Peti
frappe, dans le mot isolé, l" P*"4
nultième zdgellid, roi d'fous, ma74
Par.ce dernier exemple,on voit E
déplacer. Il existe aussi un acced
détermine un rvthme variable sd
exprimés-
14. ./
'IY. Les iemarques précédentes intéressent tln
grand. nombrè db parlers chleuhs et plus spécia'le-.
rirenî ceux de Timgicht, de TIit, du Tâzerwalt, dir
Ras-el-Ouad,'desIhahandans lesquels ont été prises'
la plupart des informations utilisées dans ce travail.
Elfes n'ont cependant rien d'absolu. La langue ben-
bère n'a point la'fixité des langues écrites et litté-
raires. Des variations phonétiques,, en particulier,
sbnt d'observation fréquente. Si le squelette du mot
est partout identique, les éléments consonantiques
qui le constituent subissent parfois des modifications
'importantes variables selon les régions et les indivi-
dus. Ainsi, le t se prononce souvent ts, chezles Aït
Isa{fen,les Amanouz, ou tch, chezles Ida Ou Kensous.
Le d sonne parfois'comme un dz. A l'état gémi'né.le
l. ou le d deviennent tï o:u,dd(Tazerwalt, Timgicht,
etc.) ou tts ou ddz (ld'a Ou Semlal, Ida Oukensous,
etc.). Sporadiguement, Ie t et le d, par I'intermé-
diaire de,ls ou d/ se prononcent dans le vo'isinage,
de
s ou de -s. Souvent le z et le s permutent avecf ou
ch.Flnfinale, le &Âse prononce i (Illaln), phénomène
curieux non signaléjusqu'ici dans les parlers étudiés.
Les y, kh et q'sont parfois précédés,comme chez les
Gheghaiai d'une aspiration ô très légère, mais'très
caractéristique que I'on observe encore chez certains
Berabersdu Srd, les Ait Khebbach, par exemple.
: Le spirantisuie même nleSt pas totalement exclu
des pârlers chleuhs ainsi' qu'ou Ie .croit communé.
ment. On peut enteidre, rarement il est vrai, des lÀ,
i
5
i
:
ÀYEnrrSsEFrE ',
deq '1 (iptermédiaire' entre k et fi
mes qui caractétisen.tsurtout le.r
parlprs,berabers'du Nord et rifeii
'
V. D'autre part, dans un mê4
immédiat ou' en simple rapport dl
nes consonnes s'influencent' enl!
actionréciproque,il résultedesaæ
nétiques, c'est-à-dire des renforcd
cisseinentsde phonèmes',des assii
ou totales, des disslmilations, ded
tous ne slgnalerons lct que ceq
nes gui se reproduisent avec
"éq1!
d . + - t l t o ù t t t 4
t l i l ) f , . o u d d . t l
| - r t > ( t r {
. t-Fl>u 's-
!1-t>(( '{
4.{ t } kht
Le r renforcé donne qq, le to:
donne ll. Une dissimilation fréquq
ou Ft en sd ou ad.
.VI. Ce c Cours r est divisri en I
uant.chacune ulle. partie grrnl'nf
Iaire et.des exercices Pratiques.i
tieale, illustlée de nombreux.ex€q
uaa_forme concrète tqutes les ad
LvBaTIsSBi[f[vf
r
ri
:
I
l-:
q
16. ÀYENTTSSEUBIIT
la langue. Les mots du vocabulaire sont groqpé&
autour dlune idée, dans le but dlen faciliter l'étude.'
Ils constituent, dans leur ensemble, un glossâire plus
gue qu{fisantpour convetser srrr n'importe quel sujeJ.
t
Lu* **u""ices pratiques viennent en application de
la petite leçon théorique contenue dans chaque chaJ
pitrq et renferment les mots les plus usuels choisis
dans le vocabulaire à étudier
Des textes non traduits constituent la II" partie du
Cours. Ils sont transcrits en divers dialectes,-ceux
du parler de Tlit - petite tribu du versant sud de
I'Anti-Atlas - sont néanrhoins en plus grand nom-
bre. Touchant à des sujets relatifs aux mæurs et
coutumes berbères, ils présentent, en plus de leur
intérêt linguistique, un véritable intérêt ethnogra-
phique.
-
Une liste des verbes usuels qtilisés en tachelhait
complète et termine l'ouvrage. On y trouvera aYec
des indications relatives à leur mode de conjugaison,
les verbes non signalés dans la grammaire et ceux
qui {igurent dans les textes.
VII. Les dialectes du Sous ont déjà fait I'objet
d'études remarquables et savantesde la part d'orien-
talistes comme I)e Rochemonteix, René Basset et
Stumme. On trouvera la liste et I'analyse de leurs
travaux dans utle'communication que nous avons
donnée sous le titre de c Coup d'æil sur les étuded
dialeciales berbères du Maroc I dans le premiel
maroca'ines' l
""î""
étudiants consulteroil
Marruel de berbère-'nanroe@
;;;,;;t travail dont l'élos
'
Ëi"Iiri,"";'e fran'ç
ais-be'ù
"tn"î
"r::T':i
ir:ï"îi
collègue et amr iY
xîiiJ""r" deslangues
orien
ïe f"Ufi"" sur les dialectes
numéro dt Bulletin de f
fresnes-sur-Escaut'
le 3o eeçlr1
f
18. SIGNES
ET ADREVIATIONS
f: féminin. i'- verbe.
'n'r.
masculin. a'or. aoriste-
$. singulier. Pa.rt. ParticiPe.
pt. pluriel. : rég. régulier' t
'f.
h. lorme d'habitude. &r. arabe'
'f.
f. forrn'e
factitive. litt- littéralement-
/. r. formeréciproque. étym.' étymologiquement.
'f.
p. formepassive. P. eil- par extension'
- Dans les schèmes,un trait horizontal tient lieu
du radical. Le signe X représente un groupe de
voyelles et de consonnes.Le signe - réunissaut plu-
sieurs mots indique qu'ils forment un complexe
devant se prononcer sans arrêt-
- Dans les vocabulaires, le nom est indiqué au
singulier ; le pluriel,-quand il est donné, est séparé
du précédent par un point-virgule. Le signe ("") à
la suite d'un nom indique gue ce nom est de la
forme waX en raPport d'annexi.on.
Le verbe est donné à' sa forme simple ; sa forme
d'habitude, parfois placée à sa suite, en êst séparéê
par un tiret. Une forrire teriftindique gu'on la trouve
iantôt sousla fbrme terja, tantôt'sousla forme teriou.
20. .:
.il
tà
- :'ê
- . d
RÈcr,p. - Le t
féminin.
on sunnÈnr MlRocÀrlt
initial' ou final est indice du
Rnur.nqurs : r. - Une voyelle a', i ou ou stil toujours
le einitial du nom léminin. Un nom féminin commence
dqnc par za(fréquent); zi (souvent indice du
'pluriel);
tou (rarc).
z.-- duelques nom$rpeu nombreux' sans revêtir l'une
des formes ci-dessus,sontféminins par leur sens: inna',
mère ; illi, frlle ; oullî; brebis.
Vocabulaire.
I:a maison.
LEÇoil rt
LE GENRE(!ra
. l
S 3. Formationdu férninin. - I4
garçon, est t-afroukh-t, fille; dd
tafounast, vache. :
RÈcr.n.- Le féminin se forii
par la préfiiation et la suffiratiod
S'obtiennent par un procédé il
a) le féminin des adjectils : =
oitmellil, blanc - toun{
ô) le dirninutif :
{
azgaou;panier - !4',8r/d
Les nomsférnininsne sauraiertI
nutive. :
$ 4..Noms empruntés à faraùiT
par / ou e/ (résidu de l'articlÇ
consonne généralement redou{
s'assimile le / de l'article arabdl
Lba.rozd,
poudr.e; r
r;ratni, chasseur;,Ë
tîgemmi I tigoumma' mal-
son.
taild,ouarit, jolie maison I
dar diaf.
a.gad,ir,château-magasin;
blockhaus.
takhiamt' tente.
a,qorab; i4orban, mar-
lastwan, vestibule.
a4gourni,
,
id.
asàrag, patio; cour; ber-
gerre.
a.ftànou
; iftouna, chambre.
tamesritr chambre de ré-
ception.
anoual, cuisine.
adrich, id.
agennarr.chambre au Pre-
mler. :
izyi, id.
aâchouch, hutte.
ctFour;terrâsse.
tailouli, id,
iggi, id.
afella, terrasse.
agrour, enclos, bergerie.
tagrourt, id.
ifrig, id.
ageU,oui, id.
imed,ilouz, tas de fumier.
tad,ilart, rucher.
tarora'sl, id.
anrour ifoul,lousen, Pou-
. lailler.
Ils sont du masculin sauf
(représenta ntle ta mabourta
lbehimt, monture I
Ils revêtent parfois une
c) par la pré.fixation dfun
{;
fi
22. h couRs DE BEnbùRE uÀRocÀtN
f) par la préfixation et la suffixation d'un / (noms
féminins).
rall,ouft
t, planchetted'écolier(at. .ltou
h).
Vocabulaire.
La maison (suite).
.'g
i
"
J
-ï
. , i
,i
-j
I
t
j
LEçON In'
d
UN ET UIIE
:
S 5. - (Jnse traduitparrhz;U
un homme : ia-ourgaz prii
Double remarque i i
a) devant un nom, tan perd.q
b)l'a initial de argaz se cha{
zmi n-tgemmzl entrée de la
malson.
taggourt, porte.
tiflout, id.
ldtebet, se:uil.
laqfel, serrure.
.tasat:ottt, clef.
tnmal,alt, poulre.
tigejd,it, perche.
isiliten, solives.
izziti, clarie; paroi en bran-
chages.
lrnjarib, escaliers.
isou.kfal, escaliers.
taskakz, échelle.
ttrriaft, lucarne.
tarialgt, id.
a,satem,niche.
lmiza.b, gouttière.
a4ba.lou,fontaine.
asa6oum, id.
ldin-tahiint, source.
ta,notfi, citerne.
ta,bout, pisé.
lleul.t, moule à pisé.
On dit de même :
un chemin : ia-ou7aræ,
Aurnn EXEMPLE:jour: ass. j
I
un jour : ia-wætr 7@
L'n d.eian disparaît comme 1çi
fois, l'c initial du nom qui suitJ
I., Former le féminin de :
a.f{our,'a'm,marabout - afqir, vieillard - a'sgga,n'
noir-- aid,i, chien_ a,7ioul,âue .-.- atâm, chameau.
II: For'mer le diminutif de':
a.gertil, natte - q'Uoyn, tambourin - akanou, cham-
lrre-- azlaf, Plar_ afi haik.-
, - azlaf , ptat - aTa'gïou, nilK-
III. Tiouver lè masculin correspondant à :
tasarilôùnl, mule - taro urnit, Française -' ta.
fo ullo ust,
poule - tnchellgait, fernme chleuh.
modification, se trouve être pre{
dit que l'a de assest constant. -
Aurnn EXEMPLE
: rgneau: ikrc* .
un agnearl: ia-ikrou, lrry
chacal; ouchff
un chacal : iu-ouchcher%
ry*
L'i ou l'o;uda nom masculin nq
RÈcr,n.- l)evant ian o an r, 1
masculin se change errort,ou esti
est constatt. L'i ou l'ou ne chaag
Exercices.
4
- a
aa
'Â
;€
24. È '"' :::"; :
6 couRs DE BEnBùnE
ri!qÊ|*;1.
-
Rrurngurs: r. - Modifié ou nogr-.$i i#l s6r5
Ia dépendanced.eian est généralemeii r E e rcdoublé:
. prononcer : ia.-ouourga.=- ia,-iiknt - igtdtfun.
2. - 'l'r.
de ian se maintient parffd, -.
. 3. --- La pratigue seule fait cônrritæli'Drc mas-
culins dont I'a initial reste constant cr rrpinrt dan-
nexion.
$ 6. - Une se traduit par iat; pereir se dit tas-
kourt.
une perdrix : ia.t-tskourt, pour rbt t&art,
uoè maison : iat-tgemmi, pour iû â6æni-
L'a ou 1'2i
qui suit le I initial du nom féminin dispa-
raît: Dans la graphie on peut le-rcmplacer par'un
s muet : iat-tesltourt; iat-tegemmi. ,
Le son ou.sg,lnaintient:
.: . .
une Juive: iat-toad.ait
(touilnit-Iuive).
RÈcr.n.- L'a et I'a (et non I'oz) qui sulvent Ie
/ initial du nom féminin disparaissentâevattiat.
Rruenqun.'- Il est cependant
oo'""rr.io'nombre de
féminins grii conserventleurs sons initiaur a et i : la
pratiquesâuleles fait connaître:
une forêt : iat-taga.nt(a conslant)
$ 7. - Sous la dépendance d'ung"préposition, la
voyelle initiale du nom berbère subit les modifica-
tiens constatées
ci-dessuspour ian et iat.'
i : : ' -
u n Ë r
,'
. 1
j
f l d a n s - d : à r a q l
dansle chemin r-ouraras ni
dans I'eau l':wa'tndo t!
a
dans la forêt r-tagant 4
à l'homme i-ourgaz :
au cheval i-wa7is 'i
à la maison i-tgemmi -
:
nxcrcicec" i!
' .
. I. Mettre ian oulaz devantlerl
précédents :
II. Rétablir les. noms à létat ia
survants i m-ouzerg
ia.t-tfounast - ia-oud,ai - iyl-ffi
tfoullo;ust.' ' ' 'u
IIL Traduir.e : ,dans la cuisilcl
I'entrée de la maison - à l" pott!
- sn r'eul6 1
.:
ir1::. . r' , ' ' : j j _ '
" :
æ 1
26. LE NOIIBRE
L E Ç O NI Y
L E N O M B R E
On distingue les pluriels masculins-etles pluriels
féminins.
$ 8. Pluriels masculins.- Soient argaz <honrme ,r;
arioul < âne > ; assif a rivière u dont les pluriels
respectifssont:
i-rgaz-en | îaial I i-ssaf-en.
On remarque gue I'a du nom singulier se modifie
en i au pluriel; d'où la règle : le pluriel m,ascul'in
se
lorme par le clrangernent en i de I'a initiql du nom
singulier.
On remarque en outre que le pluriel d,eargaz est
obtenu par I'addition d'une désinenceez (externe);
que it'ial provient de arioul par le changement ée
vocalisation de la voyelle interne (oz devient a);
que issafen dérive d,e assif par la modification du
son i interne en a et la suffixation d,een. On dit que
irgazen appartient à la catégorie dos pluriels extlr-
nes; irial, à celle des pluriels internes ; issafen, ii
celle des. pluriels mixtes ou combinés (à la fois
internes et externes).
Rnnrenqun.
- On distinguetroiscatégories
d'epluriels :
eïternes, internes eI mirtes I mais utr uorn étant donné,
*'+t' è
rien
n'
indiq""
di:,1i'l
ilt#:lillï'Ë
laquelle il aPPartrer
tT;;;t;" à'e*" temPsque sonsingur4
g b. fturiets e:rternes'- Ils sont deH
ExemPle : '
î4"r,'*.u; Pl' iiln'ren ararcts'
"o:T
La désinence en devient n quand li
tuUu ao nom est vocalique: - i
arournitChrétien*; 9'i::Y:l'
ukiaou,Poussin; Pl'.ikianun
EIle est parfois oun' (toun)rorrlt'
. I
a'tneksa'
berger; Pl' 'f"l!
awal,'mot 1 Pl' iwalut
ov an el a':
asrou'Pierre; Pl' 3'^'
ifri' giorte; Pl' ifrn' ;
vooâbulaire'
-
t:
Le mobilir' :
tarakarle mobilier'
a.ro-ukou
I irou'
i o.t"rr*il" ;
koutent L
afechkou; ifeclr.
outil.
kan, l
i*À,r"n,.oL PI' ustensiles ;
outils en fer'
U'kat ; takatinr le foYer'
inek ; ûr
fover-
wptilefa
ailouggigl
anilougQ
ansis, :
amertoir.
ncha'rtl1
.!
r €
.*' L
? ' I
I!
-a
28. Fl:r j'
'i
6 -
a
3"ÈT1+: F.+r
I
- i
. 5
' ; s
e
. f l
5
.t
:,1
:
.s
i
L E Ç O NY j
.{
LE NOIilBBE
(dt
{
ro conns DE Brinnùf,n ilanocÀrN
tamefrn, flamme.
lnuqii!, allumdtte,' , .- , ,
ikchouden,bois .de chauf-
fage.
a9a
fou; isoufa, lison.
l'l€'!' ( charbon de bois.
Lfnlrher-
- , - - - - - - , t
iyed,, cendre.
ikoulian. )
'
) sure.
akouslen,
a.wtyou, fumée.
Exercicos.
I. Former Ie
'pluriel
de : (pl. ext. par addition de
en)
ailouggig - akchoud, morceau de bois - achelftai,
C[rleuh - azlaf - araîas - agourratn - ofqi, -
afounas- azgaou - a'tbir, pigeon.'' i '
II. Trouver le singulierdorrespondaat à':
imeksaoun - illouna. - ifouna^ssen - iroumin -
ifran - iwalioun - issa'fen îkiapun - ichellla.in -
iqial - irgasen.
$ 10. Pluriels internes' - Changq
en a et modification du son inter{
agertil, natte ; pl. igernl, ry4
askoufel,escalier
; pl. iskoufal- csne!
Un son a s'intercale entre les ded
radicales, d'ori I'appellation d. Éi
donnée à cette'catégorie denluri$
agpu, fumée. ,, ,
Qaltilil, i l"-o".
asfiou, )
tiltilt, mëche.
lfna.r, lanterne;
tachoumad.t,
bougie.
tigqdemt, balai.
toççf(, id.
ta,chtûbtr''.
'id. - '-
timeçliftt, id.
tasemt, id.
$ tl. Plurielsuixtes. -
en i; modificationdu son
oa n, aouin,ioun, a'n, a.
afous, main, pl. ifassen
afoud, gènou; pl. ifadden
Chang{
intend
-
ai!.ai!,I
"sq4
$ 12. Remarquessur les trois Gdi
L'c initial du nom singulier se {
pluriel:
agmar, étalon; pl. ogma'ren aiîtûil
il se change en ou dans les casr{
asfrjour; Pl. ousfan a'nourl
L'a'du nom singulier se maintid
au pluriel : i
ifer, feuille;pl. ifraoun i-i,
:
j
30. F
t 2 couns DE sensùRr MARocAllr
il peut devenir a :
,"À,
"o"o*
ipl. askioun iQ, ntrit;pl. ad'an
isker, ongle ; pl. askaren i/s, langue; pl. a'lsinun
L'a initial du pluriel est constantdans tous les cas.
Le son ou ne se modifie jamais :
oudai, Juif ; pl. oudain ouda'd,,
mouflon; pl. oudaden
$ 13. Pluriels spéciaux.- Certains pluriels sont
obtenus par la suffixation de ten z
'. aroukoz, ustensile; pl. iroukouten
'
ofo, colli..e ; Pl. afaten
Certains autres, par la suffixation au nom singu-
lier d'une particule ed:
khali, oncle; pl. id,-khali
bab, maitue; pl. iil-bab
D'autresdérivent d'une racine différente :
gouma' lrère ; .pl. a'itma
iouwi,.frls; pl. a'naou
Vocabulairo.
Le mobilier (suite).
[. Déterminbr le singulier de: i
i:ergan - ifassen - aitma - i4
askioin - oisfan - ifraoun -
4,
id,-âmmi. {
I[. f, sur ; s' avec (instrument]i
serr, mets, Pose
- saoul s-tachff
- sa6ul s-trloumit - sers iroukotÛ
azreg l'-orrl3anou
- sers afellnun I
7-im7 n-ryemn2i - ss75anekhilan f'l
l'-ortgounsn-tgemn.t- :
aferd,ou, mortier'
taferdout, dim., id.
a^s
qar n-tfe rilo ut, pilon.
asa.koum, id-
tallount I tillnuna, tamis.
boussiour, id.
azza,rro-imszrri, grand
mis.
LE NOilBNE
culre
chtatto, tamis fin.
afell,oun, plat à faire
le pain. t
anekhilam, id.
azerg i izergan, moulin.
taQohant, id.
aroref ; iqourfan, meule.
amenroilt
) ni"ot du mou-
tamernortt. | ' ,.
, ' t t r n .
lamerouht, 'l
asoukti, manivelle.
,i/, æillard.
assif n-ousreg, rigole au-
todr du moulin oti s'accu-
mule lq mouture.
alemsir, peau de mouton
sur laquelle on pétrit la
pâte.
";.
32. -
. LEçONYr
LE NoMBRE (fr.n).
Plurielsféminins.- On distingue les trois catégo-
ries de pluriels déjà signalées: pl. externes, pl. inter-
nes, pl. mixtes.
$ t4. Plurigls erternes. - Ex. : tamrart < femme >
"
poo* pluriel timrarïn obtenu par le changement de
I'a initial en a; la chute du I final; I'addition d'une
désinence zz.'
.:
' : - r
.'
' '"
. - J
:4
'"
i
. _ , '
LE nolfBrÉ- ,j
":
$ t5. Pluriels internés. - Ex- î
pour pluriel timisar, obtenu Pl4
d.el'a qui suit le t, la chutedu t!
d" r,o"ilisution de la voyelle inti
De même : tiremt,
""P".
, {nnj
. taserilount,mule : {
On observe un son a entre 1
radicales du nom Pluriel. j
$ t6. Pluriels miftes. - Ils sod
'
tàiizrout, cef; d'd
tfuikert, cordet Pt' n{
. =
$ l?. Pluriels sPéciaur.- aud
nins s'obtiennent Par I'additii4
De
,tin :
o û a i
to,zzouit,abeille; pt. lizzorua.
tazzit, poignard; pl. tizza
Rnueneurs: r. - Une désinence in, iwin, a est indice
du pluriel féminin.
i. - L'o qai suit le z initial du nom singulier se
change souvent en l au,pluriel, parfois en ou (rare):
u,rnqàr6 femme, pl. lnumTarin, à. c6té de timTatîn ; il
est constant dans de nombreux cas.
tabrat, lettre ; Pl' 4
takat, feu; Pl' &{
D'autres dérivent d'une racinG
oultma'rsèut; Pl'rd
illi, frlle; Pl' ù'
ti1, æil; PL4
S 18.Cotleotifs
Pluriels.- C*d
plàient qu'au pluriel; on ne l{
singulier; on les désignesousI
'n càilectifsplurièls o.
I
. ErrrrPLE.- ilasculinsi umanr'l
. .
. !
t
34. 16 couns DE BEI.sÈRE
}r^RogÀril
- ibe4d,an, ulinq - ird,enrblê - ilefaan, salive- il,am-
men, sorr- iTomdart, tenailles - ntid'den, gens.
Féminins = tomaitù, orge - tirouf.n, grillade de maÏs
- touzlin, ciseaux - tfssul1a,s,
pinces, etc.
Exorrcioct ,
I. Former le pluriel de : (pt. o
tazlaft - tikint - tagchouk;
tiflout.
II. Déterminer le singulier corn
lisoura, _ 7i736ya_ lissTdav _
- takatin - tiçial - allen - ùi
IlI. illa, il est, il y a, il se trrr
ill,a ia-ourgaz q-ouftanou - Ad
illa. ia.-ounetrthdamftakat
- Ira- e
sers taseksout f-tkint - illa inà
ll,an imik n-wa,man (un peu du) ei
7-ouwoulk - sers timkilt r-tzloft- i
Vocabulaire.
Le moïilier (suite).
taslaft, large plat de bois ssdL seau.
op de terre dans lequel tasergoult, couvercle.
on roule le couscous. tasqount, couvercle ; bou-
tikint, mûrmite. chon.
taseksout, ) aîild'idr.outre.
waseksott.,
I
couscoussrer'
tugchoult, outre à battre
tcrgra ; tigriouin, bol ; lebeurre.
écuelle. inififi entonnoi.
timkilt, écuelle en poterie. a'woulk, sac en peâu pour
tid,eqit,bol en terre. provisions sèches.
agd,àur, cruche I marmite. taoulikt, id.
aqlal, cruche. lTomd', sac en peau pour
agoutit, ià.
'
Provisions sèchesi four-
abouqâL,cruchon. reau.
(ajin, plat de terre où assel7 issa'L,courxrie I cor
I'on sert le repas I ra- delière; anse.
goût. a.ssali, id.
ra.fed,na,chaudière. if'li-ifilan, corde ; fiI.
tiithibit, jarre. ifilnu, id.
a4oraf, vase à boire. taSoukq-tasouka, corde en
ta.nast, petit récipient d,e poil de chèvre.
cuivre. iziker, cotd.ede doum.
jt.
"*
- .,1
.-t
.{
' " 4
À
'j
r" noorn j
,
c
T
ê
t
Leousr,
36. tf
2. sin, fém. : snat.
3. krad,, lé,m. : krat.
4. koz, : kost.
5. semmous, fém. ,i sem-
mousl.
6. seddis, fém. : seddist.
,7, SSA, I ssat.
8. tarn, : ta,ntt.
9. tFa, : t7at.
to. mraou, - '.mraout.
rEÇoNYrr
N O M S D E N O M B B E ._ P A R T I C U L E S
D É m o n s r n l T t v E S
$ 19.Noms
denombre
rle2 à l0:
$ 20. Particules tlémonstrativesu '.
.argflz-a't cet homme-ci'
&rgaz4art 3
-rrli""Zo-,
ces homme'-"i' irga*n-a1
"riî*r't ;, cette"femme-ci''
i:::t#
tim4arin-a, cestemn
a et antiaduisent les adjectifs d-:17
celte, ces;d marque Te-raPProchenq
ffi;; ri;;" et I'autre
decesPi:u"Ï
la suite du nom quel que soit sot
nombre'
Rru,rnquns
: l' :l
La Particule
c sle
"a'ftt
tttmxationd'un d :
ergaz-qdt cet honmc-c
z.-A la suited'unnomterminélnri
o Ji oo a'"uiennentia et'ia'n '
- '
' : Q'lrou-ia' cette Pierre-crt
:
ùgoumrua-ian' ces mall
toParticule elli oscù
3. - ll existe un
ani, t"' mêmes
"o"ditiottt
q":'
"
ut:
i"ïp"tr;a'une Personne
ou d'une d
Le féminin s'obtient par I'addition d'un t.
Monn D'EMpLor.
- ro Le nom de nombre seplace
devant le substantif avec lequel il s'accorde en
genre :
deux femmesi snat tmTarin,
trois hommes: krad,irgazen.
zoIl exercesur la voyelle initiale du nom la même
influence qve ian it ;gi (S b).
deuxvaches: snattfounasin,pour : tifounasi,nr.
trois nuits : kraQwuQan:pour : ad,an.
3" A partir de 3 exclusivement, on intercale par-
fois une particule z entre le numéral et le nom.
Cette règle n'a rien d'absolu.
dix garçons: mraou n-iferkha.net mraou iiferkhan,
dix filles : mraout n+ferkhin et,mraout tferkhin.
été question'
argaz'elli, cer'
arSCLz-enn&,
homme-là, I'honl
deux hommes : si-irgozen'
38. $ f f , l r l - " 1 :
r " - a
'ËS.i,:::1.,ië.
fa:;t3:'
t .
s 2 t . -
zlssl,couche ; lit.
lmderba, matelas.
tazerbit 1 tirerbai, tapis.
.agertil, natte. .
I panier en
I doum ou
'rga.ou wa), I enfeuilles
ar,ac, { ,
":i,iJ,t. ) d: P-al-
I mier-dat-
I tier'
tichicht, couffe.
agonin, grande couffe en
alfa. o
tagonint, dim-, id.
lmeil, id.
tir.nit- tîsni t, corbeille.
tasellit, corb. en roseau.
talebirt, corbeille pour le
lavage de la laine.
lmejmar, fourneau à thé.
rrabouz, soufret.
lmoqraj, boirilloire.
COUNS DE BENTiùRE IIÀBOCÂII{
. t .
IEr se drt : n: nd.
Là sedit : qin; 4inna ; gilli.
Vers ici sedit : s4t';s7id,.
Yers là-bassedit: s4lz r's4inna.
Voèabulaire.
, Le mobilier (fin).
NOMS DE NOUBRE.
I. Traduire :
_ 1
l,
4
rirercioc-T
t'i
,,
lberra.d,,tbéière.
lkas; lkisan, verre.
tabla.. plateau pour servir
le thé.
senbil, boîte à thé.
tarebidt, sucrier.
a4enja,
i loo"hu.
asatoum,
tayenjaout, cuiller.
n^*rnuî
;; i;| ( bâto'r pour remuer
---t'--'
I les bouillies.
asrar, )
a,Jenout, )
lmous, I couteau.
nucza.lt,
tasmi, petite aiguille.
tisegnit, petite aigoille (à
chouari).
isegni, grande aiguille.
sndouq, coffre à linge;
caisse.
ta,m iserd,an - snat tbra.fin - À
- tFa ifounassen - mraou lkirn
e_na.t
tgoumma -- krad, ijenoaia I
koz ousfan. ;
II. cinq maisons.- dix
""Ucri
Yerres- deux aiguilles - sir p{
- quatrc bols. r 1
.lil. tello, fem. de itla : el|e ai
elles sont i fi, vcrse ; bbi, cougtc-"
illi-k (ta frlle) tella 4-ounouall
si-irgazen r-ouqgourni ; llnnt tætl
lla,n krad, izergan yî; llan semqâ
4-tkint-a. - bbi tifii (viande) s-u!
r-wazgo,ou -ian 1- itl,a, oufal r-1
f-lmejmar-= bbi iziher s-lmous-a.
'i
:
i
39. 'essrE{t
-
I
e8url
q
ersoc
'bioPtts
'algn8re
epuur8
'ntflen
'(rrunoqc
eJ
q)
ellrn8re
etqad
'7ruEasg
'a11rn81e
s$+ed'?utso,
Ç't7o"t"o1 'neelnoc
I
'mout7
(
'
n
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t
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[
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uassoJt"ot!
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IrY:X)f,VT
40. '-..):râT:f:.Ë
L E ç O N Y I I I
D U V E B B E
S 22. - On énonce le verbe a I'aia" de Ia z" per-
sonne du singulier de I'impératif : c'est en elfet à
cette personne que le verbe revêt sa forme la plus
simple : a faire ,r se dit sÀer (littéralement < fais >).
Exeupr,rs
:
bbi, colpe. asz;porte, lève.
ffi, netse. a,mi,prends.
skious,assieds-toi. aw,i-d,,
apporle; porte.
siggel,cherche. out, ftappe.
Cette forme constitueIe radicalverbal; pour sim-
plifier nousle traduironspar l'infinitif français:couper,
verser,etc.
$ 23. todes. . - Il y a trois modes : I'impératif,
I'aôriste et le participe.
L'impératif exprime un ordre; I'aoriste marque un
étatou exprime un fait sansdétermination d'époque.
Trtrrps.- Le mode aoristecompte trois temps:
Le prétértt ou passé.
Le futur.
'L'aoriste proprt::ment dit qui marque tantôt un
passé,tantôt un présent. On le nomrle encore aorist€
sans particule, aoriste dépmdant ou présent narratif
Rnulnqur. - Le verbe s&e
comme type dans l'étude de h'
S 24. Conjugaisonde Ïinpi
temps :
z" personne
- at , z" personne
o,nt:
z
du
du
Le trait figure le radical veri
E x u u p l n s :
sker, fais. oa
s*raz, faites (m.). oaA
skramt, faitcs (f). ouû
Rnnenqurs: r. - Cesdésinena
expressionssuivantes:
ialla, viens ; iallat, iallamt.
aiwa, viens; aiwat, aiwamL
rouah, va; rouahat, rouaftanû-
ara, d.onne; o.ra,Tat,arayamt-
acht, viens (m.); achta et at
venez(m.) achkamd,(f .).
z. - Aux désinences
atetant
(m.) ou ati (f .).
aiwatawi, venez (m.); I
achkad,awi,tenez 1ù
42. Fr'"6-
I
2& cosRs DE BERBùBt!ûÀnocÀrn
3. - La première personne du pluriel s'obtient par la
su(Exationd,ea4.
am.ar, prenons (toi et moi) amzl- ar,
. a.mzata.f,prenons (vous et moi)amz-fiat I a7.
Vocabulaire.
La nourciture.
DU YETTG
Exercicæ.
..i
-l
-li
4
:,i
"i
c
, :
I
1
'1
ametchcho
u, nourriture.
tiremtl tiram, repas.
lefd,our, déjeuner.
imkeli ; imkelnoun, diner.
a'gga;,
.. I qoûter.
waaaoutt, | "
tmensr ; tmensao
un, souPer.
1,a3,,
la faim.
irirt, h soif:
taketmit, boulette; bou-
chée.
toummit, boulette i bou-
chée.
tagoumitnt, gorgée.
a,gezzount, morceau (plus
sp. morceau de pain).
taferouit, id.
ctaour's, cercle de man-
ge.urs autour d'un plat.
arroutn, par'r.
a,gglurn, farine.
il,ammen. son,
hijin, pàte.
tikhmirt. ) ,
'
' le't-illl).
lametent, )
&ngoûL,galette sans levain
cuite sur le plat.
tangoult, dim., id.
taoullit, dim., id.
tahkoukt,dim., id.
i g a l e t t e d u r e
tounnirt, cuitcsurlacen-
taltbout. { dre ou sur
L
tasebout,I la pierre du
foyer.
oufdirr.pain cuit entre dcux
pierres chauffées.
tafanrout, pain cuit au
four.
seksou,couscous.
berkouks, couscous à gros
grains.
ibrin, moutute 1 couscous
grossier.
Ù
a,, particule
'du vocatif, ,ô : 4
a-iarga,z, ô homme : intercalatiot 1
deux a.
I. skious yi a,-ia,rgaz - a'mz tnt
bbi-t (le ou la) f-sin
- skiousat 7b;
samt f-ougertil, a-timlarin - qz I
fiat aggoirn 4-ouwoulk -outo@
(dame) - siggel arorymi-an- arS
an - outat tafouna'st s.oud,ar - â"
seksou 1-tzl,aft a-ti/erkhin- saaulq I
a4roum-ad, bbiayt f-sin. i
II. Porte cette galette au berger i
cet homme - Posez le diner dans c
couscousdans le couscoussier- A1
un bol - Coupez (f.) cette pâæ cr
Allons au bois - Parlons français -
et (ne se traduit pas) mangeons (câ
dans la bouilloire et fais le thé.
F
'fi;
lll
#
44. L E ç O N I X
M A N r È R E
D E T R A D U T R E
L E u . r r l c t * .
S 25. - Le verbe être (attfibutif est eg dont la
conjugaison,à I'impératif,est :
eg, sois - Sat, soyez(m.) - gamt, soyez(f.).
et au prétérit:
6af, je suis.
tgit, Itt cs.
iga, il est.
tga, elle est.
nga,, Ilol-Issommes.
Rnuenqun. * eS a aussi le sens de < faire, mettre > et-
non de < se trouver, exister >. Ce dernier sens trouve
sa traduction dans le verbe ili$ ro9.
tgamr,tovs êtes(m.).
tg&mt, vous êtes (f.).
g.az, ils sont.
ganl, elles sont.'
La négation estour ( ne...
ottr ngirnousnesommespas.
otu-tgim(t), vousn'êtespas.
our gin, ils ne sont pas.
our gint, elles ne.sont pas.
i
-
t t - : j
'lrmrÈnn
DE TRaDUnE rr I
On dit de mème, sous I'action d
ilta, il a ; olt iflr, il n'Y a Par
llan, ilqsont 1 our llin, ils net
$ 2?. L'interrogation.
it tgit, es-tu ? is ngz,
is iga, est-il ? i" tgr
is tga, est-elle' i* tPn,
La particule integrogative est,l
izd. F,lle précède le verbe sur lc
aucune influence.
De ruôme : is illa, y u-t-il ? k AÀ
Exrncrcs o'^ppl-rcauon.- giy ara
- igo a.rottmi (llre iga roum)il a
aroûmi ? es-tu Français ? our gif
'o
Français-gi 4'achelhai, je suis Chla
est i[ Français ? - out' igi o
Français, iga'achellpi, il est Chled
Vocabuleilc. ,
La nourciture(fl
ragotù|.a,
bouillie. nuniit
zrsÂlf,
bouillie. nunia
toummit, pàre de farine ourkl
de grains grillés et Par- g-!
fumés. l'æ
ta.Iekhcha,bouillie de fèves. de r
tiroufin, mais grillé. cufi
$ 26. Prétérit négatif. -
pas )).
ottr gil', je ne suis pas.
ottr tgit,.tu n'es pas.
our igi, il n'est pas.
our tgi, elle n'est pas.
our se placedevantle v-erbeet charigeen il'a qui suit
le g à partir de la z" personne (On ne dit pas : our
igo)-
48. T
:a
.i
I
- t
tf
I
i
DE L ÀD'BGrIl
Ajoutons :
aqd,im,vieux et liidid, r.eû,
"-I!
L E Ç O N X
D E L ' A D J E C T I F
S23.- L'idéequalificatives'exprimesurtout àI'aide
cle verbes dits uerbes d'état ou de tauleur- Ils sont
étudiésau $ 16o.
Il existe néanmoins des expressions appelées
adjeetifs oerbauæqui correspondent à nos adjectifs
qualificatifs, et dont voici les principaux :
Adjectifs de couleur :
S 29. -_ Le féminin des adjecti
préfixation et Ia suffixation d'un t'
tùlil4 t
tt&rfi
ta,zegzaout, vetle.
tabokatl aveugle.
étudiées ci-dessus :.
toumellilin, blanches.
tizeggouaTin, rouges.
Leur pluriel aPPartient aux {
,yhg
mellq
asggan, norr.
aslaf, id.
azeggouar, rouge.
a.egla,ou, vert, bleu.
aourar, Jaune.
oumellil, blanc..
Adjectifs désignant des défauts ou cles infirmités
physiques:
al.,rar, tacheté, bâriolé.
amazitl. blanc (homme).
a.ssout1i,noir id.
idili, noft; vert foncé.
azemla4',bronzé.
amejjoud, teigneux.
azenzoul,
astataou, I muet.
a.gndort, )
akoitcha.m, infirme ; man-
qhot.
a,moucha.l,
qui a les jambes
torses.
:
$ 30. Motle d'emPloi. - ro L'adjec
Exnupr,us :
un cheval blanc : alis oam&
des bæufs noirs : irnougain i
une jellaba jaune : taiellùit t
des taPis rouges : tizerbaÎ til
L'adjectif se Place à la suite du
s'accorde en genre et en nombt=.
z" L'adjectif est attribut :
Exnupr,ts :
ce cheval est blanc : aYis-o $a u
ces maisons sont blanches : ti6
mellilin,
cette jellaba est jaune: taieWÛt
abiilar, boiteux.
abouka{', aveugle.
anoufl, fott.
amd.ilour. lou.
ad,or{our, sourd.
a.temta.ût,
bègue'
azelkail, gaucher.
a4elmaQ, id'
52. L E Ç O N X I
M A N I È R ED E T B A D U I R EL E V E R B EA V O I R
S 3f.- La préposition dar signifie < chez n; elle
se place devant un nom :
darouneflous, chez l'aneflous, pour ; aneflous,
tlar ourga,z, chez l'homme, pour : aagast
.
ila.r imènsi, au souper' au moment du souper'
ou devant un pronom aflixe sPécial :
d,arna1, chez nous.
daroun, chez vous (m.).
I darount, chez vous (f.).
d,arsen,chez eux. '
I darsent, chez elles.
'Exnupr,ns: ikchemdari, il est entré chez moi,
ou bien : ikchem s-dari, lift- (( vers chez moi >' On
entend a.ussis-d'ar.i-
S 32. - Employée avec les pronoms affrxes dar'
traduit le verbe < avoir > français-
i'ai des brebis : dari oulli, litt. chez moi brebis,
il u ott" maison : d,arstigemmir litt. chez lui maiion,
nous avons une charrue : d'arna4 ia-ougall'ou, chez nous
une charrue,
ils ont des bæufs : d'a,rsen
ifotmassen, chez eux bæufs'
Avec la négation ozr :
.
:
. i J
. J
:
ur,rvÈnr DE TRADIITETr.3!
je n ai. pas de brebis, ou, bt i
-
brebii. {
il n'a pas de maison : our d,an fd.
Avec la particu'Ie d'interrqd
a-t-il une maison ? is dort I
ont-ils des bæufs ? is funa
Rrulnquu : Ne pas dire : our i
d,a.rsr'etc. j
:j
S33.- - Danslâ pratique,
I" E
pagnede : ;
i l l a r i l y a : t é m . r a d
pl.'ll,ai,: fém.Pl-t
' E x r u p r , n s :
: j
j'ai un cheval : illa d'ari ia-ry
l i t t . : i l y a c h e z m r i
tu as une maison : tel,ln ib|1
ilat'i, chez mo;i
d,arek, chez toi (m.)-
I dnrt*, chez toi (f.).
1dort, chez lui.
ldort, chez ellè.
litt. : estchez toiuj
nous avons des bæufs : b I
sont,l
ils ont des brebis : llnnt btl
sont chciJ
Avec es:
as-tu une maison ? i8 Aarlj
ont-ils des. bæufs ? is dar*,
Rnu,rnqun : is artire dar.
i
Avec our: i
tu t'as pas'de nraison ; our il*l ç
56. LEçON XII
.
RAPPORTD'ANNEXTON
-
On appelle r rapport d'annexion > le râpPort qui
existe entre deux noms dont I'un est complérnent
déterminatif de I'autre
Exnupr,r: le fusil de l'homme.
î
d
:
rl
j
nÀpponTo'rur{
la bride du chevel :
algamou waYis,P$
une cruche d'eau :
agilour wamen' Pd
Si le déterminant commence Ii
cet e ou cel ou ne subissent aucui
le bout de la ool
ikhf iziker
Une tête de chd
a'ga'Touou'chchq
RertenouB:Ces sons initiaur, r
généralement longs i ouourgoz;
_q
àuwayis ; womon; ii"iker; ornuûf
l
$ 34. Nom féminin. - Exsf,PrI
I'entrée de la maison
imi n-tgemml, Pour t
le mari de la femme '
argttz n-tm4ertt PtOU
.le chef de la tribu
amra'r n-taqbilt (a æ
La préposition < de > se tradl
cule exerce sur la voYelle qui su
férninin I'influence signalée au
de I'i; maintien de I'ou).
Rùcr,r. - Le raPPort d'anq
simple juxtaposition, quand lQ
nom masculin, et à I'aide de le 1
le déterminant est un nom fémi
ia 1"*pr-
Ce rapport s'exprime'en français:.à l'aide d''une
préposition (de, à, en). En berbère, il se traduit dillé-
remment selon que le déterminant est un masculin
ou un féminin.
$ 33. Î{ommasculin'- L'exemple ci-dessus traduit
en berbère devient z abourt ourgat' pour arljas' ls
rapport existant entre le déterminant argaz et le
détérminé abouri se forme par simple juxtaposition'
La préposition < tle > ne se traduit pas et la voyelle
initiale du déterminant se modifie eL ou.
Aurnrs ExEMPLES:
le sentier de Ia montagne:
.lraras oud,ra'r, Pout a'd,rar
le palais du roi:
tigemmi ougellid,, Pow agellid
Si I'a initial du déterminant est constant, on le fait
précéder d'un son rp initial comme il a été dit déjà $ 5'
58. *
:
4
4
"t^r--,j
aourzti
a4a.j,
dfdàâ
adrut:
pici
tanà
picd
la= ot
Exercices,
'.
L agayou wayis a- adar outbir -.
bab n-tgemnti - bou.t,ltan-tagmart -
it's n-ùt,4'ma- ifechltan wanas -ôta
n-tmesgit - algamou iisan - ilæht
II. kra, n-oufroutn - imik n-fitoq
- ammas n-tgemmi - menchk t
n-u,addag (arbre) - ofo n-wata
n-tgemmi - f-iggi n-6y56y1' - fi
aaa-wanou - i;d,ar n-wadd,ag -
n-tmezgit - aaa n-wassif.
lll. eclt imik n-oufroum i-intensi
n-takat - zaid,ut s-ougens n-tgem^
s-lmous-a -
ffi kra n-watai flki"s
ottottsit (asit, autruche) 4-loqbt n
toumellilt 1 iat tazeggouafl I iat taot
lqobt-ad tella r-iggi n-wafa, yta
Aoumt n-ourla,n.
Lo couRs DE srnsÈRn MÀRocarlr
Rnuenqurs
: r .- La particule n s'emploieaussidelant les
noms propreset lesnonrsd'origine arabenon berbérisés:
Ia maison d'Ali: tigemmi n-dli,
la clef de la porte:. tasarout n-lbalt.
z. Dans quelques parlers, elle s'emploic même derant
les noms masculins; on observe: abouri n-ourgar, etc.
3. On la trouve à la suite des expressionssuivantes:
iggi n-, au-dessusde. mencht n-, combien de.
afa n-, id. prf n-, à côté de.
afella, n-, id. tasiga n-, id.
kra, n-, peu de. tama, n-, id.
i.mik n-, id. antmas n-, art milieu de.
imi n-, à I'entrée de. tottSSoumt
n-, id.
asa.n-, au fond de. izzi n-, id.
izd,ar n-, au-dessous de. ti4ourd,in n-, derrière.
menchk n-. combien de.
Vocabulaire.
Le corpshumain.(fin).
i1ir; i4'arioun, épagrle. gmezrle pouce.
ta.4routlti4oraQromoplate. motùha4,I'inder.
d,d,outait, aisselle. aQad,n-toupçounù, le mr-
d,d,ou
tiwa, id. jeur.
iril; irallen, bras. tadar, le petit doigt.
tigigitt oufous,le biceps. taQ.at, id.
ti4mert, coude. isker I a.ska.ren,ongle.
afous, ifassen, main. timecht oufous, le dos de
ada{; iSou{.a.n,doigt. Ia 'nain.
ikemz, le pouce. tidikeâ, paume.
NAPPORT
aoulsis, aine,
aoul,a.ln, id.
talnua,; tarmiwin, cuisse.
amsel; ismeslan, fesse.
afoudl ifadden, genou.
tagalit, mollet.
askoutem,mollet.
tawolzit. cheville.
il
$
60. *" s,i:ۑi
r
j
3
. .
- . i
bnr on rRADUira
MANr
i
3
bois ne sedit pas : echcltd'sou, ml
setraduitpas). i
t
$ 3?. I{ôms de nombre de lt à20'{
rt. ia.n d'-rnraou.r.ur,,
et d'ix. 16-.rd
tz. sind-rnraoz,deuxetdix. r7- 4
fi. ttra{, d,-mraou, t8-
4
t4. ko; d,-mra'ou, r9- q{
{c. sem.mous
d,-mra,ou, r,o-d
' 4
Ces expressionssbnt forméesdr:i
de d et d.e mra'ou,dix. A la su{
féminin, d devientt : ial t-mrao+ |
*ûâ
akhùl1
il'l
akhaû(
noii
d e r
d u i
adÊr$
. !
tackla
tamd
inerfal
-
L E Ç O N X I I I
M A N I È R E
D E T R A D U I B E
E T
S 35. - Ex. : < la femme et l'homme >: tamrart
d-ourgaz; litt. : la femme avecI'homme.
et se traduit par d qui signifie ( avec >; d est une
préposition,
d'ou le changement de I'a initial de argaz
en oz ($ 7).
'
Autnns ExEMPLEs
:
il acheta un cheval, deux mulets et cinq bæufs :
isry ia- wayis, d,-si-iser d,an d-semmous ifounassen
apporte du pain, du lait et un peu d'eau :
a,wi-d,-
ayroum, d'-ou4ou, il-imik n-wa.m&n-
Rruenqun : d' se répète devant chaque terme de l'énu-
mération.
S
gO. -:- Ex. :'t< I'homme et la femme 'D I argat
t-trnrart, potr û-tamt'art; d s'assir'nile au I du nom
féminin. Cette remarque n'a rien d'absolu : on entend
aussi d-tmrart, -d étant une préposition exerce sur la
voyelle qui suit le I du nom féminin I'influence
connue ($ 6).
Rrmenqun : d ne traduit pas notre conjonction de
coordination < et >r reliant deux phrases entre elles ou
deux membres de phrases entre eux. Ex. : mange et
12, elc.
fggslulaitot ;
Les uêtemarÛj
Ikhont, contonnadebleue.
Imelf, &ap.
Iketta,n,toile ; lin.
laqoQen,coton.
ta.Qout.laine.
l,a,lga,rir.soie.
iberifutn. i
. ,
t.t"te:'sar,(
vêtements.
tmelÛaq,,
liksout. I
iberd,i, haillon ; loque.
a,qchab
I .itlchban, blouse'
aj ella,b
i ; ij el,l,o
ubaT,j ellaba :
, l
62. : a F
i l -
4h
ahaïk,
a.faggo,
afa,wwott,
aâ.ban,
couns DE sunuÈnn MlRocÂrN
haïk 1 pièce tttd;ersarpartiebrodée d'un
d'étoffe sans burnous, d'une jellaba.
couture dont sroual, pantalon.
on enveloppe teltt, cotd,elière.du panta-
le corps et qui Ion.
tient sans le lafta;am, ceinture.
lrlnrÈn* nt
/ panâuhaikfémi-
arebbou.l' t
i,itii",i. l ii'
danslequel
"i"îïfi"./ la mère porte
-'"'-"''
I son enlant.
adoukou i iQoukan, chaus-
sure : belra au talon
relevé et haut.
tottt'=iit; tottrsiin, semelle
de cuir maintenue appli-
quée contre la plante du
pied au moyen nde la-
nières.
tassamout ; tissottma, lt
nièr'e; courroie.
rrihit, sandales de femme
secours d'au- tuggoust, id. (homme).
cune attache. tasemert, id. (femme).
aqlemounr,
I capuchon du lmd,emmet,c. brodée.
aclebbouch I burnousoude lebsirn, boucle.
aqod,dam, I la jellaba. tulmmir, blouse.
taouchkint, pompon. chchait-farajza, blouse.
afous, manche. rr=a. ) . :
takountmousr, nouet. ikeri;, I
turDan'
taoummoust, id.
"f"Syoi
haik de femme.
taoummist, id. lizai,hatkde femme,blanc,
amend,il,rnouchoir que I'on en cotonnade.
porte jeté sur l'épaule nmelhaft, haik de femme,
gauche. bleu de khont.
aqrab-achkar, sacoche. tukenboucht, Ioulard de
oukris, paguet i pan d'un tête.
vêtement dans lequel on tusebnit, id.
serre de menus bbjets. ktssasl, id.
a,t1ba, le bas d'un vête- lmherma. id.
ment que I'on relèvepour tillebet, grand voile de
porter divers objets. sortie.
I
espaceau-dessus
i loquefiiiffon ;
ouchmir, I de Ia ceinture tartouul't
-]orceaod'étof-
achellil, ) entre la peau et '.".!*1.': j fe dont on se
agod,il, )
les vêtements t'oercltt, {,
"oon*o
la tête.
ottssi, f servant de po taoukait, petit voile fin.
I che- adbroullt voile; foulard.
Erercico.
I. Il a achetéun burnous noircù
- J'ai un haik en laine et une &É
hommes ont des belras jaunes et I
.rouges - Voici (hat) la blouse, h
de Àon frère - La iellaba a deur
chon et le burnous deux Pans, on '
làinni)estdépourvu demanches -.
un haTkde soie par-dessusles vêL
clrlcuhs portènt (kant) des étofil
Attache (qqr") les chaussuresaYeca
(Âls) ce burnous etPorteJe(r) der!
ie loulard de cette femme - Q
homme et pose-la (z) sur la nattc -
cette sacoche et donne-la (efk) ao I
64. ::j.i,:,Fn-,
':1:r,::t--,.
-
::r,4-:: : :
- ,_;-
,',:".:r{
-
L E ç O N X I Y
DE LA POSSESSION
DE LÀ Pongtsrd
Rnur.neurs : r. - On emPloie I
quemment que inou, surtout lorsqr
du nom est vocalique :
agalou-nou, ma tête, ot agayou-nd
z. - Placés à la suite d'un
voyelle, les pronoms enk, err,
initial :
a'yaYou-nk, ta tête et nor'
$ 40. Ernploi de cesPronomsaYGG
baba. notFc
baba-k (m). voæ
baba-m (1.). votrt:
baba-s. leur
leur
$38.
mon pays
ton
ton :
son
nqf,1s -
votre
votre
leur
leur -
ta.ma,zirt-inou,
tamazi.rt-enk, -
tarna.zirt-enem,
ta.ma,sirt-ens,
tamazirt-enna7,
tama,zirt-ennoun,
tamazirt-ennount,
tamazirt-ensen,
ta.ma,zirt-ensent,
pays de moi.
- de toi (m.).
- de toi (f.).
- de lui, d'elle.
- f,e nous.
d" vous (m.).
- de vous (f.).
- fl'sux,
- d'elles.
litt.
t-
Les expressions'inou,enk, erc-,se placent àla suite
du nom et traduisent les adjectifs possessifsfrançais:
rnon,ton, etc. Elles s'accordent en genre etennombre
avec le possesssur
et non avec I'objet possédé.
< Ta main > se dit a'fous'enk,
si le possesseur
est un
h<rmme
; et afous'enemr'sî
le possesseur
estune femme'
S39. - Ces expressions, appeléespronoms afiæes
dei.norns, sont formées.de la particule z, suivie d'un
thème personnel. Les voici dans ce tableau:
irrff:- ni* nou,demoi etLturl- wnr ' de nous
I enk- nk , de loi (m,) euntn - ntoun , de vous (m')
|
"n"^
- *^ , - (f.) | ennount- nnount, (f')
e r y - n s ' , d e l u i , d ' e l l o
l , X : : ' # " ,
j i , ï ;
mon père
ton père
ton père
son père
De même :
mon ûls : iott'e,t'iwi.
ton frls : inuk eI iwik.
son ÊIs : ious.
Le pronom de la r* Personnel
ne dii pas; baba-nou.LesaurrË
nus des précédentsl. enh, ena,d
l'n; au pluriel, on intercale un
pronom ainsi réduit.
no|It
nolrrt
leur
L'expression suivante < le frls d
duite : rozs n'oum=il (son fils du I
mon ami : babas n-oumed'd'akoùi
ami).