La VR s'empare des soft skills
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Kronos vous propose un exercice dans lequel Technologie (hard skills) et Formation (soft skills) se rencontrent. Grâce à un simulateur de vol en avion de chasse, développé en réalité virtuelle, découvrez comment la technologie aide à la formation des collaborateurs en entreprise. Enseignements, Exercices & Prises de conscience seront de la partie !
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- 1. La réalité virtuelle s’empare des soft skills
- 2. Il était une fois… La machine !
- 3. Et puis, la machine a évolué…
- 5. De plus en plus vite!
- 6. Vraiment, de plus en plus vite !
- 7. Aujourd’hui, notre monde est relié par un vaste réseau digital… dans lequel, les machines communiquent entre elles
- 8. L’ère de l’intelligence artificielle, du big data, des objets connectés est arrivée !
- 9. Bienvenue dans le monde numérique
- 10. Bienvenu dans le monde numérique
- 11. Complexe et en mutation permanente
- 13. Les freins au développement des soft skills
- 16. Clés de la performance V.R. Réalisme
- 17. Clés de la performance V.R. Puissance Réalisme
- 18. Clés de la performance V.R. Puissance Réalisme Attractivité
- 19. Réalisme – Puissance - Attractivité
- 28. Dynamique d’apprentissage par l’erreur LEARNSCAPE EN 3 ETAPES
- 30. Prendre conscience (1 jour) Expérimenter (1 mois) Approfondir (1 jour) 1 2 3
- 31. Prendre conscience (1 jour) Réalisme de la mission Puissance pédagogique Attractivité du dispositif Livret d’accompagnement
- 32. Expérimenter (1 mois) Transfert des acquis Partage avec ses équipes « Test and Learn »
- 33. Approfondir (1 jour) Co – développement Entraînement collaboratif Ancrage des pratiques Livret d’accompagnement
- 35. Merci pour vos questions ?
- 36. K R O N O S N E W T I M E – L I L L E ( s i è g e s o c i a l ) - w w w . k r o n o s . f r S y n e r g i e P a r k , 6 r u e P i e r r e e t M a r i e C u r i e , 5 9 2 6 0 L e z e n n e s T é l . 0 3 2 0 7 1 4 1 2 0 - F a x 0 3 2 0 7 1 4 1 2 1 Code NAF 8559A - TVA Intracommunautaire FR 61 447 493 867 # M E R C I Notre prochain webinaire, le 28 Mai – 10h30 Catégorisation et stéréotype : des biais cognitifs à l’épreuve du management
Editor's Notes
- Bonjour à toutes et tous. Merci pour votre présence. Le webinaire de ce jour porte sur l’impact de la réalité virtuelle sur l’apprentissage et l’ancrage des soft skills. C’est parti !
- J’ai commencé ma carrière professionnelle en tant que jeune ingénieur au milieu des années 80. A l’époque, la machine à écrire, outil essentiel de la secrétaire, commençait à être électronique et le téléphone était fixe. L’internet s’appelait Minitel et le fax était un outil de communication révolutionnaire !
- L’impact de cette évolution va bouleverser, en 30 ans, notre quotidien à grands coups de ruptures technologiques.
- Tout s’est accéléré! Les machines ont très vite acquis de la mémoire et leurs algorithmes de calcul se sont complexifiés. En dix ans, les ordinateurs ont envahi nos espaces de travail et de loisir, le téléphone portable est devenu l’outil de convergence de nos relations et nos données personnelles ont commencé à être collectées.
- Les machines se sont d’abord miniaturisées, puis virtualisés. Elles rentreront bientôt directement dans notre corps.
- L’évolution, nous pourrions parler aussi de révolution, de notre monde est devenue de plus en plus profonde et de plus en plus rapide. Aujourd’hui, nous stockons « naturellement » nos données personnelles dans le cyber espace, nous interrogeons nos objets pour un conseil ou une action et jouons à attraper des personnages virtuels dans notre jardin. Les datas sont en croissance exponentielle et partout accessibles. Ils connectent et rendent intelligents les objets à travers l’intelligence artificielle.
- Les sciences et la philosophie qui nous présentaient le monde du XIX° siècle déterminé et mécanique, ont engendré l’indétermination, ouvert le champs de tous les possibles imaginables et substitués à notre raison, les processus des systèmes intelligents.
- Toutes ces technologies sont déjà sur le marché et évoluent à grande vitesse. Elles transforment nos habitudes, nos métiers, nos compétences. Consécutivement, dans les organisations, les salariés ressentent de la perte de sens, de la déshumanisation, des difficultés d’équilibre entre vies professionnelle et personnelle. Notre monde s’est retrouvé qualifié de V.U.C.A. (Volatil, Incertain, Complexe, Ambigu) par Stephen GERRAS, professeur d’économie comportementale à l’Ecole de Guerre américaine. - Volatil : imprévisible et furtif demandant à l’entreprise une capacité collective à s’adapter de manière continue à son environnement - Incertain : Il n’y a plus de solutions « toutes faites » pour répondre au marché mais de plus en plus des solutions testables et améliorables en permanence - Complexe : Les paramètres à prendre en compte sont de plus en plus nombreux, interagissent entre eux et se modifient très rapidement. Les plans à moyen terme se voient remplacer par des business model agile, façon start-up. L’intelligence collective devient essentielle pour décrypter notre réalité. - Ambigu : Les besoins changent sans cesse sans identification évidente des causes. Les règles traditionnelles des marchés sont brusquement remises en cause par des nouvelles conditions (technologique, sociologique, ...). Influence, présence dans les réseaux, et adaptabilité rapide deviennent primordiales pour le devenir des organisations
- Notre monde, les organisations, les systèmes sont devenus déstabilisants, disruptifs et parfois chaotiques.
- System Failure ? L’intelligence artificielle va-t-elle remplacer celle de l’homme ? Quelle est la place du salarié dans l’organisation ? Serons-nous tous remplacés par des robots ?
- Importance du développement des soft skills La quatrième révolution industrielle (IA, Big data, objets connectés, réalité virtuelle, réalité augmentée) vient bouleverser notre environnement et notre manière d’interagir. L’évolution disruptive des marchés et des technologies vient impacter de plus en plus fortement le quotidien des entreprises et des salariés. Adaptation rapide, innovation créatrice de valeurs et collaboration pour faire émerger l’intelligence collective deviennent les perspectives vitales de toutes organisations. La raison d’être de Kronos est d’accompagner les organisations à travers l’instabilité interne et l’imprévisibilité de l’environnement, afin de créer des espaces d’initiatives, d’expérimentations et d’innovation à la recherche permanente d’un nouvel équilibre. Les compétences techniques s’acquièrent de plus en plus de manière digitale mais, l’appétence pour le savoir, la création destructive de notre adaptation et l’audace de notre remise en question demeurent essentielles pour devenir, dans ce monde perçu souvent comme chaotique. Pour cela, les soft skills représentent les compétences comportementales individuelles et collectives essentielles pour répondre à ces enjeux.
- D’abord, parce que c’est ce qui nous différencie de la machine. Ces compétences comportementales représentent la relation utile et constructive que l’homme entretient avec son environnement. La nouvelle obsolescence programmée associée aux compétences techniques amène chacun à s’interroger sur ses savoirs, ses relations aux autres, ses capacités d’apprentissage. Peut-on apprendre à apprendre ? Bien sûr, et c’est même là l’essentiel de l’apport des soft skills. Apprendre à apprendre : - C’est développer la confiance en soi, la remise en question, la curiosité. - C’est construire des relations aux autres ouvertes et basées sur l’affirmation de soi dans le respect de l’autre. Dans lesquelles nous retrouvons l’écoute, l’assertivité, la confrontation d’idées (et non affrontement d’égos…) - C’est oser innover, tester, améliorer, prendre des initiatives afin de concevoir et de mettre en œuvre sans cesse de nouveaux modèles de fonctionnement, de produits, de services. Les soft skills représentent nos capacités essentielles pour s’adapter, se renouveler et agir dans ce monde incertain et complexe.
- Les freins au développement des soft skills Cependant, approfondir nos capacités comportementales n’est pas forcément facile. En effet, nous avons à nous remettre en question par rapport à ce que nous savons, à ce que nous sommes ou croyons être. Lors de notre apprentissage vers l’âge adulte, nous nous sommes forgés de nombreux repères, notamment en termes de héros, réels ou virtuels. Lorsque l’enfant joue à être Zorro, il fait « comme si » et bien qu’il sache qu’il ne l’est pas vraiment, il s’approprie au fur et à mesure de ces jeux les qualités et caractéristiques de ses héros. L’apprentissage sans appréhension se développe naturellement.
- Mais, arrivé à l’âge adulte, notre plasticité cérébrale évolue. La capacité à se remettre en question et à innover dans notre comportement s’oppose à nos mécanismes de protection liés à nos peurs. Et il s’avère que sans sollicitation, la plupart des personnes préfèrent demeurer dans leur zone de confort, lieu de l’habitude et des routines, adoptant des postures et répétant des schémas dont le sens est perdu et l’efficacité amoindrie.
- A contrario, cette capacité, mise en évidence par les sciences cognitives, se développe dès que nous la stimulons. A travers des expériences fortes, vécue en environnement protégé, nous prenons conscience des éléments intrinsèques sur lesquels nous pouvons agir afin de développer bien-être et efficacité. C’est dans cette perspective que nous utilisons la réalité virtuelle, en tant que vecteur et tremplin du devenir. La réalité virtuelle est un catalyseur de l’apprentissage comportemental, elle nous immerge dans le monde du jeu (Je) dans lequel, naturellement, nous faisons « comme si » nous étions un héros, nous rendant ainsi ouvert à l’acquisition de nouvelles compétences comportementales. Celles-ci seront confrontés par la suite à la réalité professionnelle afin de les ajuster et les affiner aux contacts réels des autres et des enjeux.
- Clés de performance de la réalité virtuelle Nous avons retenus 3 critères pour une utilisation efficace de la réalité virtuelle, c’est-à-dire diminuer la résistance à l’apprentissage et améliorer le transfert des compétences acquises. - Le réalisme : La qualité de l’expérience vécue, de l’environnement expérientiel qui immerge l’apprenant hors zone connue car hors zone de confort. Chaque apprenant vit la même expérience, soit en individuel, soit en équipe. Pour cela, nous utilisons un vrai simulateur de vol dont l’utilisation a été simplifiée.
- Clés de performance VR - La puissance : Amenée par la crédibilité des intervenants, notamment par l’animation de la séquence par un véritable pilote de chasse sur avion rafale au sein de l’aéronavale accompagné par un préparateur mental en charge des pilotes de chasse avant mission
- Clés de performance VR L’attractivité : Elle repose sur la qualité du scénario. Ceux-ci sont constructifs et positifs : de la reconnaissance et du largage de vivres et de médicaments. Des consultants assurent le lien entre l’expérience en vol et la situation réelle de leadership à aborder.
- Réalisme, puissance et attractivité pour se remettre facilement en question, changer son regard sur soi et oser tester d’autres comportements. La réalité virtuelle permet de diminuer la résistance à l’apprentissage et facilité l’acquisition des compétences.
- Nos sujets d’apprentissage sont multiples : de la cohésion d’équipe à la gestion du stress, du lâcher-prise à la gestion de projet, du lien leadership – membership à la dynamique d’apprentissage par l’erreur et tous les autres sujets en cours de conception.
- L’erreur est un formidable mur auquel nous nous heurtons. Notre apprentissage a été réalisé à travers nos multiples erreurs. Et pourtant, arrivé à l’âge adulte, il nous est souvent très difficile d’en parler, de l’entendre ou de la reconnaître. Pourtant, elle demeure une source essentielle d’innovation et d’amélioration continue.
- Le territoire d’apprentissage que nous proposons, se compose de 3 phases : Prendre conscience, Expérimenter, Approfondir.
- Prendre conscience : A travers une mission aérienne, menée en réalité virtuelle durant une journée, l’objectif est comprendre la posture et appréhender les outils et méthodes pour instaurer une dynamique d’apprentissage de ses erreurs. En immergeant totalement le manager dans un environnement décalé, la réalité virtuelle fait de lui un réel acteur en interaction forte avec son équipe. L’expérience ressentie se fait à la première personne. La prise de conscience est effective, la compréhension des outils et méthodes devient naturelle et la mémorisation augmentée.
- - Expérimenter : Durant un mois, l’apprenant est invité à tester et expérimenter, avec ses équipes, les acquis de sa découverte de la première journée. A travers des tests et des expérimentations menées dans son environnement professionnel, le manager travaille sa posture et améliore sa maîtrise au contact de sa réalité. L’ajustement comportemental devient opérationnel.
- - Approfondir : Durant une journée, après un partage des retours d’expériences, nous proposons aux apprenants de mener une mission de production vidéo, rythmée par des arrêts sur image centrés sur l’anticipation et la valorisation des erreurs. La posture se forge, la maîtrise des outils et méthodes devient effective et l’ancrage des nouvelles pratiques réelle.