Lettre du Pape François sur la famille – l'amour conjugal et la vocation de la famille

1. Cap 3 - LE REGARD SUR
JESUS ​​:VOCATION FAMILIALE
Chapitre 4 - L'AMOUR DANS LE MARIAGE

2. troisième chapitre
LE REGARD SUREN JÉSUS
:VOCATION DELA FAMILLE
- Jésus récupère et porte à sa
plénitude le plan divin [61-66]
- La famille dans les documents de
l'Église [67-70]
- Le sacrement de mariage [71-75]
- Semences du Verbe et situations
imparfaites [76-79]
- Transmission de la vie et
éducation des enfants [80-85]
- La famille et l'Église [86-88]

3. Devant les familles, et au milieu d'elles, ça doit résonnertoujours
la première annonce, qui est « la plus belle, la plus grande,
le plus attrayant et en même temps le plus nécessaire AL58

4. Je veux contempler le Christ vivant présent dans tant d'histoires d'amour,
et invoquer le feu de l'Esprit sur toutes les familles du monde. AL59

5. Il « a regardé les
femmes et les hommes
qu'il a rencontrés avec
amour et tendresse,
accompagnant leurs pas
avec vérité, patience et
miséricorde, annonçant
les exigences du
Royaume de Dieu.
AL 60

6. En raison de cette
évaluation positive, un fort
accent est mis sur le soin
de ce don divin :
"Respectez le mariage,
le lit nuptial" (Hb 13,4).
Ce don de Dieu inclut la
sexualité :"Ne vous privez
pas les uns les autres"
(1 Co 7,5). AL61

7. L'indissolubilité du
mariage —« ce que Dieu
a uni, que personne ne
le sépare » (Mt 19,6)
il ne faut pas l'entendre
avant tout comme un
«joug» imposé aux
hommes mais comme un
«don» fait aux personnes
unies par le mariage.
AL62

8. Du Christ,
par l'Église, le
mariage et la
famille reçoit la
grâce nécessaire
pour témoigner de
l'amour de Dieu et
vivre une vie de
communion.
AL63

9. Jésus montra ainsi le vrai
sensde miséricorde, ce qui
implique la restauration
de l'Alliance AL64
Cana Jn 2,1
Famille de Lazare Lc
10,38
Famille de Pierre Mt 8,14
La veuve de Nain Mc 5.41
La Samaritaine Jn 4,1
La femme adultère Jn 8,1

10. L'incarnation du Verbe dans une
famille humaine, à Nazareth,
émeut l'histoire du monde
AL65 avec sa nouveauté

11. « Leçon de vie domestique.
Que Nazareth enseigne
ce qu'est la famille, sa
communion d'amour, sa
beauté simple et austère,
son caractère sacréet
inviolable; enseignez
combien votre pédagogie
est douce et irremplaçable;
enseigner les
fondamentaux et
insurmontable de
sa sociologie"
(Paul VI,Discours à Nazareth,
5 janvier 1964)». À 66

12. La famille dans les documents de l'Église
Le Christ Seigneur « va à la rencontre des
époux chrétiens dans le sacrement de
mariage » (48) et demeure avec eux.
Dans l'incarnation, il assume l'amour
humain, le purifie, le porte à sa plénitude,et
donne aux époux, avec son Esprit, la
capacité de le vivre, imprégnant toute leur vie
de foi, d'espérance et de charité. À 67

13. Humanae vitae, soulignait le lien intime entre amour conjugal et procréation :
«L'amour conjugal exige des époux une prise de conscience de leur mission de
paternité responsable sur laquelle on insiste tant aujourd'hui à juste titre et qu'il faut
comprendre avec justesse [... ] L'exercice responsable de paternité exige donc que les
époux reconnaissent pleinement leurs propres devoirs envers Dieu, envers eux-
mêmes, envers la famille et la société, dans une juste hiérarchie des valeurs» AL 68

14. les époux, dans leur
amour mutuel, reçoivent
le don de l'Esprit du
Christ et vivent son appel
à la sainteté» - AL 69

15. le mariage fondé sur l'amour exclusif et définitif
devient l'icône de la relation de Dieu avec son peuple
et, inversement, la manière d'aimer de Dieu devient
la mesure de l'amour humain » AL70

16. Le sacrement de mariage - Jésus, qui a tout réconcilié en lui et a racheté
l'homme du péché, a non seulement ramené le mariage et la famille à leur forme
originelle, mais a aussi élevé le mariage au rang de signe sacramentel de son
amour pour l'Église (cf. Mt 19,1 -12 ; Mc 10,1-12 ; Ep 5,21-32).

17. Dans la famille humaine, réunie dans le Christ, se restitue "l'image et la
ressemblance" de la Sainte Trinité (cf. Gn 1, 26), mystère d'où jaillit tout
véritable amour. Du Christ, à travers l'Église, le mariage et la famille reçoivent
la grâce nécessaire pour témoigner de l'Évangile de l'amour de Dieu» AL 71

18. Le sacrement de mariage
n'est pas une convention
sociale, un rite vide ou le
simple signe extérieur
d'un engagement.
Le sacrement est un don
pour la sanctification et le
salut des époux, car «leur
appartenance réciproque
est une représentation
réelle, à travers le signe
sacramentel, de la même
relation avec le Christ
avec l'Église.

19. Le mariage est une vocation, dans la mesure où il répond à l'appel
spécifique à vivre l'amour conjugal comme signe imparfait de l'amour
entre le Christ et l'Église. C'est pourquoi la décision de se marier et de
fonder une famille doit être le fruit d'un discernement vocationnel. AL72

20. « Le don réciproque qui constitue le
mariage sacramentel s'enracine dans la
grâce du baptême, qui établit l'alliance
fondamentale de toute personne
avec le Christ dans l'Église.
En s'accueillant, et avec la grâce du
Christ, les fiancés se promettent un
dévouement total, une fidélité et une
ouverture à la vie, et reconnaissent
également les dons que Dieu leur offre
comme éléments constitutifs du mariage,
prenant au sérieux leur engagement
mutuel, dans leur nom et devant l'église.
Or, la foi nous permet d'assumer
les biens du mariage comme des
engagements qui peuvent être mieux
tenus grâce à l'aide dela grâce
du sacrement. AL 73

21. L'union sexuelle, vécue humainement et sanctifiée
par le sacrement, est à son tour un chemin de
croissance dans la vie de grâce pour les époux.

22. Toute la vie commune des époux, tout le réseau de relations qu'ils
tisseront entre eux, avec leurs enfants et avec le monde, seront
imprégnés et renforcés par la grâce du sacrement.

23. Ils sont appelés à
répondre au don
de Dieu par leur
engagement, leur
créativité, leur
résistance et leur lutte
quotidienne, mais ils
pourront toujours
invoquer l'Esprit Saint
qui a consacré leur
union, afin que la grâce
reçue se manifeste à
nouveau dans chaque
nouvelle situation.
AL 74

24. Selon la tradition latine de l'Église, dans le sacrement de mariage, les ministres
sont l'homme et la femme qui se marient, qui, en exprimant leur consentement
et en l'exprimant dans leur don corporel, reçoivent un grand don.

25. Lorsque deux époux non
chrétiens sont baptisés, il
n'est pas nécessaire qu'ils
renouvellent la promesse de
mariage, et il suffit qu'ils ne
la rejettent pas, puisque par
le baptême qu'ils reçoivent,
cette union devient
automatiquement
sacramentelle.
l'ordre naturel a été assumé
par la rédemption de Jésus-
Christ, de telle manière que,
"entre baptisés, il ne peut y
avoir de contrat de mariage
valable qui ne soit pas pour
cette raison sacrement"
AL 85

26. ces graines qui
attendent encore de
mûrir, et il doit
prendre soin des
arbres qui ont perdu
leur vitalité et qu'il
ne faut pas
négliger»
AL76

27. le bien des époux (bonum coniugum)" qui comprend l'unité, l'ouverture
à la vie, la fidélité et l'indissolubilité, et dans le mariage chrétien
aussientraide sur le chemin de la pleine amitié avec le Seigneur.

28. Toute personne qui veut mettre une famille au monde, qui enseigne aux enfants
à se réjouir de toute action ayant pour but de vaincre le mal - une famille qui
montre que l'Esprit est vivant et actif - trouvera gratitude et estime, quelle
que soit la ville , ou la religion ou la région à laquelle il appartient » AL 77

29. L'Église regarde avec amour ceux qui participent à sa vie de manière
imparfaite : elle demande pour eux la grâce de la conversion ; leur donne le
courage de faire le bien, de prendre soin les uns des autres avec amour et
d'être au service de la communauté dans laquelle ils vivent et travaillent AL 78

30. Le degré de responsabilité n'est pas le même dans tous les cas, et il peut y avoir
des facteurs qui limitent la capacité de prise de décision. Ainsi, en même temps
que la doctrine s'exprime clairement, il faut éviter les jugements qui ne tiennent
pas compte de la complexité des diverses situations, et il faut être attentif
auxfaçon dont les gens vivent et souffrent à cause de leur état » AL79

31. Transmission de la vie et éducation des enfants
cette union est ordonnée à la génération « par son propre
caractère naturel ». L'enfant qui arrive « ne vient pas de
l'extérieur pour ajouter à l'amour mutuel des époux ; elle
jaillit du cœur même de ce don réciproque, dont elle est le fruit
et l'accomplissement». Elle n'apparaît pas comme la fin d'un
processus, mais est présente dès le début de l'amour comme
une caractéristique essentielle qu'on ne peut nier sans mutiler
l'amour lui-même.

32. Dès l'origine, l'amour rejette toute velléité de se refermer sur lui-même et s'ouvre à
une fécondité qui le prolonge au-delà de sa propre existence. Ainsi, aucun acte génital
des époux ne peut nier cette signification, même si pour diverses raisons il ne
peut pas toujours en fait engendrer une nouvelle vie. AL 80

33. Le fils prétend naître de cet
amour, et pas n'importe
comment, puisqu'il « n'est pas
un droit mais un don »[87], qui
est « le fruit de l'acte spécifique
d'amour conjugal de ses
parents»[88]. .
Car « selon l'ordre de la
création, l'amour conjugal entre
un homme et une femme et la
transmission de la vie
s'ordonnent réciproquement».
(cf. Gn 1,27-28).
Ainsi, le Créateur a fait des
hommes et des femmes des
participants à l'œuvre de sa
création et, en même temps, en
a fait des instruments de son
amour, confiant l'avenir de
l'humanité à leur responsabilité
à travers la transmission de la
vie humaine. » AL81

34. se répand une mentalité qui réduit la
génération de la vie à une variable de
projets individuels ou conjoints AL82

35. si la famille est le
sanctuairede la vie, le lieu
oùla vie est engendréeet
soigné, il constitue une
contradiction déchirante qui
devient le lieu où la vie est
niée et détruite.
-La valeur deune vie
humaine, et le droit à la vie de
l'enfant innocent qui grandit
dans le ventre de sa mère est
si inaliénable que la
possibilité de prendre des
décisions concernant son
propre corps ne peut en aucun
cas être considérée comme un
droit sur son corps.cette vie,
qui est une fin en soi et ne
peut jamais être l'objet de la
domination d'un autre être
humain. AL83

36. L'État offre un service éducatif de manière subsidiaire,
accompagnant le rôle non délégable des parents, qui ont le droit de
choisir librement le type d'éducation —accessible et de qualité—
qu'ils veulent donner à leurs enfants selon leurs convictions.
L'école ne remplace pas les parents mais les complète AL 84
EDUCACIÓ
N

37. L'Église est appelée à collaborer, avec une action
pastorale adéquate, pour que les parents eux-mêmes
puissent remplir leur mission éducative.

38. Vous devez toujours le faire en les aidant à valoriser leur propre fonction et à
reconnaître que ceux qui ont reçu le sacrement de mariage deviennent de véritables
ministres de l'éducation, car en éduquant leurs enfants, ils construisent l'Église et,
ce faisant, ils acceptent une vocation que Dieu leur propose. AL85

39. "Ici on apprend la patience et la joie du travail, l'amour
fraternel, le pardon généreux, même réitéré, et surtout le
culte divin par la prière et l'offrande de sa vie" AL86

40. L'Église est un bien pour la famille,
la famille est un bien pour l'Église. AL87

41. Dans leur union d'amour, les époux découvrent la beauté de la parentalitéet la
maternité ; ils partagent projets et fatigues, envies et loisirs ;ils apprennent à prendre
soin les uns des autres et à se pardonner. Dans cet amour, ils célèbrent leurs moments
heureux et se soutiennent dans les épisodes difficiles de l'histoire de leur vie [...]

42. La beauté du don réciproque et gratuit, la joie
de la vie qui naît et le soin affectueux de tous
ses membres, des plus petits aux plus âgés, ne
sont que quelques-uns des fruits qui répondent
à la vocation de la famille. unique et
irremplaçable. » AL88

43. Chapitre 4 L'AMOUR DANS LE MARIAGE
Notre amour de tous les jours [90]
Patience [91-92]
Attitude de service [93-94]
Guérison de l'envie [95-96]
Sans frimer ni exagérer [97-98]
Gentillesse [99-100]
Détachement [101-102]
Sans violence interne [103-104]
Désolé [105-108]
Réjouissez-vous avec les autres [109-110]
Désolé tous [111-113]
Confiance [114-115]
Attendez [116-117]
Prend en charge tout [118-119]
Grandir dans la charité conjugale [120-122]
Toute vie, tout en commun [123-125]
Joie et beauté [126-130]
Se marier par amour [131-132]
L'amour qui se manifeste et grandit [133-135]
Dialogue [136-141]
amour passionné [142]
Le monde des émotions [143-146]
Dieu aime la joie de ses enfants [147-149]
Dimension érotique de l'amour [150-152]
Violence et manipulation [153-157]
Mariage et virginité [158-162]
La transformation de l'amour [163-164]

44. "Makrothymei"la
modération est louée
de Dieu pour donner
de l'espaceau repentir,
il insiste sur son
pouvoirqui se
manifeste lorsqu'il
agit avec miséricorde.
La patience de Dieu
est un exercice de
miséricorde envers le
pécheur et manifeste
le vrai pouvoir.
AL 91

45. Si nous ne cultivons pas la patience, nous aurons toujours des excuses pourrépondre
avec colère, et nous finirons par devenir des gens quiils ne savent pas vivre ensemble,
asociaux, incapables de différer leurs pulsions,et la famille deviendra un champ de
bataille. C'est pourquoi la Parole de Dieu nous exhorte :"Bannissez de vous
l'amertume, la colère, la colère, les injures et toute méchanceté" (Eph 4,31).

46. Cette patience est renforcée lorsque je reconnais que l'autre a aussi le droit de vivre sur cette
terre avec moi, tel qu'il est. Peu importe si c'est un obstacle pour moi, si ça boulever se mes
plans, s'il m'agace avec sa façon d'être ou avec ses idées, si ce n'est pas tout ce que j'attendais.
L'amour a toujours un sens de profonde compassion qui conduit à accepter l'autre comme
faisant partie de ce monde, même lorsqu'il agit différemment de ce que je voudrais. AL 92

47. l'amour n'est pas
seulement un
sentiment, mais doit
être compris dans le
sens qu'a le verbe
«aimer» en hébreu :
c'est « faire le bien».
Comme le disait
Saint Ignace de
Loyola, "l'amour doit
être placé plus dans
les œuvres que dans
les mots" AL 94

48. l'amour il n'y a pas lieu d'éprouver
de l'inconfort pour le bien d'autrui
(cf. Hch 7,9 ; 17,5). - L'envie est une
tristesse pour le bien des autres, ce qui
montre que nous ne nous intéressons
pas au bonheur des autres, puisque
nous sommes exclusivement focalisés
sur notre propre bien-être. Alors que
l'amour nous fait sortir de nous-
mêmes, nvidia nous fait nous
concentrer sur nous-mêmes AL 95

49. L'amour nous conduit à
une appréciation sincère
de chaque être humain,
reconnaissant son droit au
bonheur. j'aime cette
personneJe le regarde avec le
regard de Dieu le Père, qui
nous donne tout "pour que
nous en jouissions"(1 Tm
6,17), puis j'accepteen moi
que je peux profiter d'un
bon moment.
Cette même racine d'amour,
en tout cas, est ce qui
m'amène à rejeter l'injustice
que certains ont tropet
d'autres n'ont rien,ou ce qui
me pousse à chercherque
aussi les jetablesde la société
peut vivreun peu de joie.Mais
ce n'est pas de l'enviemais
des désirs d'équité.
AL 96

50. Celui qui aime non seulement évite de trop parler de lui-même, mais aussi, parce
qu'il est centré sur les autres, il sait se mettre à leur place sans se faire passer
pour le centre...... certains se croient grands parce qu'ils savent plus que d'autres,
et se consacrent à les exiger et à les contrôler, alors qu'en réalité, ce qui nous
rend grands, c'est l'amour qui comprend, prend soin et protège les faibles AL 97

51. La logique de l'amour chrétien n'est pas celle de quelqu'un qui ressent
plus que les autres et a besoin de leur faire sentir sa puissance, mais
que « celui qui veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre serviteur
» (Mt 20,27). sentiments d'humilité les uns envers les autres, car Dieu
résiste aux orgueilleux, mais il donne sa grâce aux humbles" (1 P 5,5). AL 98

52. l'amour n'agit pas grossièrement, n'agit pas
impoliment, n'est pas dur dans ses
relations.Ses manières, ses paroles, ses
gestes,ils sont agréables et non irritants ou
raides. Il déteste faire souffrir les autres.
La courtoisie "est une école de sensibilité et de
désintéressement", qui demande à la personne "de
cultiver son esprit et ses sens, d'apprendre à sentir,
à parler et, à certains moments, à se taire".

53. Être gentil n'est pas un style qu'un chrétien peut choisir ou rejeter.
Dans le cadre des exigences inaliénables de l'amour, "tout être humain
est obligé d'être affable avec ceux qui l'entourent" AL 99

54. Pour se préparer à une véritable rencontre avec l'autre, un regard bienveillant s'impose.
Ce n'est pas possible quand il y a un pessimisme qui met en lumière les défauts et les
erreurs des autres, peut-être pour compenser ses propres complexes. Un regard
bienveillant nous permet de ne pas trop nous arrêter dans ses limites, et ainsi nous
pouvons le tolérer et nous unir dans un projet commun, même si nous sommes différents.
L'amour bienveillant génère des liens, cultive des liens,créer de nouveaux
réseaux d'insertion, construire un tissu social solide. AL100

55. «Ne vous enfermez pas dans vos
intérêts, mais recherchez tous les
intérêts des autres" (Phil 2,4).
Devant une déclaration aussi
clairedes Écritures, nous devons
éviterdonner la priorité à l'amour
de soi comme s'il était plus noble
quele don de soi aux autres.
Une certaine priorité de l'amouril
ne peut que se comprendreen tant
que condition psychologique, quant
à qui est incapable deaime toi
toi-mêmeren contrer des difficultés
aimer les autres:
«Celui qui est avare de lui-
même,avec qui sera-t-il généreux?
personne pire quel'avare avec lui-
même» (Si 14,5-6). AL 101

56. l'amour peut aller au-delà de la justice et déborder
librement, "sans rien attendre en retour" (Lc 6,35),
jusqu'à atteindre le plus grand amour, qui est "donner
sa vie" pour les autres (Jn 15,13). AL 102

57. L'indignation est
saine quand elle nous
conduit àréagir à une
injustice grave, mais
elle est nuisible
lorsqu'elle tend à
imprégner toutes nos
attitudes envers
les autres.
AL 103

58. "Ne te laisse pas abattre par le mal" (Rm 12,21). "Ne nous lassons pas de
faire le bien"(Ga 6,9). C'est une chose de ressentir la force de l'agressivité
qui surgit, c'en est une autre d'y consentir, de la laisser devenir une attitude
permanente : «Si tu t'indignes, tu ne pécheras pas ; que le coucher du soleil
ne te surprenne pas dans ta colère» (Eph 4,26). Par conséquent, vous ne
devriez jamais terminer la journée sans faire la paix dans la famille. AL 104

59. …le pardon qui est basé sur une attitude
positive, qui essaie de comprendre la
faiblesse des autres et essaie de trouver des
excuses à l'autre, comme Jésus quand il a
dit : "Père, pardonne-leur, car ils ne
savent pas ce qu'ils font" (Lc 23,34).
Mais la tendance est généralement à
rechercher de plus en plus de reproches,
à imaginer de plus en plus de mal, à
assumer toutes sortes de mauvaises
intentions,et ainsi la rancœur grandit et
s'enracine. Ainsi, toute erreur ou chute du
conjoint peut nuire au lien amoureux
et à la stabilité familiale.
Le problème c'est que parfois tout est
donnéle même sérieux, avec le risque de
devenir cruel face à la moindre erreur des
autres. La juste revendication de ses
propres droits devient une soif persistante
et constante de vengeance plutôt qu'une
saine défense.de sa propre dignité. AL 105

60. Quand on a été offensé ou déçu, le
pardon est possibleet souhaitable,
mais personne ne dit que c'est
facile. La vérité est que « la
communion familiale ne peut être
préservée et perfectionnée qu'avec
un grand esprit de sacrifice.
Elle exige, en effet, une prompte et
généreuse disponibilité de chacun
à la compréhension, à la tolérance,
au pardon,à la réconciliation.
Aucune famille n'ignore que les
égoïsmes, les mésententes, les
tensions, les conflits attaquent
violemment et parfois blessent
mortellement leur propre
communion :d'où les formes
nombreuses et variées de division
de la vie familiale». À 106

61. Cela nous fait finir par garderdes autres,
fuyant l'affection, nous remplissant de
peurs dans les relations
interpersonnelles. Ainsi, pouvoir blâmer
les autres devient un faux soulagement.
Vous devez prier avec votre propre histoire,
vous accepter, savoir vivre avec vos propres
limites, et même vous pardonner, afin d'avoir
cette même attitude.avec les autres. AL 107
Aujourd'hui, nous savons que
pour pardonner, nous devons
passer par l'expérience libératrice
de nous comprendre et de nous
pardonner.à nous-mêmes. Tant de
fois nos erreurs, ou le regard
critique des personnes que nous
aimons, nous ont fait perdre notre
affection pour nous-mêmes.

62. Mais cela suppose
l'expérience d'être pardonné
par Dieu, justifié librement et
non par nos mérites.
Nous avons été atteints par
un amour précédentà tout
notre travail, qui a
toujoursdonner une nouvelle
chancefavorise et stimule.
Si nous acceptons que
l'amour de Dieu est
inconditionnel, que
l'affection du PèreIl ne faut
pas acheter ni payer, alors on
peut aimer au-delà de tout,
pardonner aux autres même
lorsqu'ils ont été injustes
envers nous.nous. À 108

63. il se réjouit du bien de l'autre, quand sa dignité est reconnue, quand ses
capacités et ses bonnes œuvres sont valorisées. C'est impossible pour
quelqu'un qui a toujours besoin de se comparer ou de rivaliser, même avec
son propre conjoint, au point de se réjouir secrètement de ses échecs. AL 109

64. se réjouit du bonheur de l'autre. Si nous ne
nourrissons pas notre capacité à jouir du bien des
autres et, surtout, si nous nous concentrons sur nos
propres besoins, nous nous condamnons à vivre
avec peu de joie, car comme l'a dit Jésus "il y a plus
de bonheur à donner qu'à recevoir" (Actes 20.35). à 110

65. "Ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés"
(Lc 6,37).Bien qu'elle aille à l'encontre de notre usage
habituel de la langue, la Parole de Dieu nous demande:
« Ne dites pas du mal les uns des autres, frères » (Jc 4,11).
Arrêtez de nuire à l'image de l'autre. C'est une façon de renforcer
les siens, de décharger les rancunes et l'envie, peu importe les
dommages que nous causons. Souvent, ils oublient que la
diffamation peut être un grand péché, une grave offense contre
Dieu, lorsqu'elle porte gravement atteinte à la bonne réputation
des autres, leur causant des dommages très difficiles à réparer.

66. Pour cette raison, la Parole de Dieu est si dure à la langue, disant que "c'est un monde d'iniquité"
qui "contamine tout l'homme" (Jc 3,6), comme un "mal infatigable chargé d'un poison mortel"
( St 3.8). Si "par elle nous maudissons les hommes, créés à l'image de Dieu" (Jc 3,9),

67. Les conjoints qui s'aiment et s'appartiennent, parlent bien l'un de l'autre, essaient de montrer
le bon côté du conjoint au-delà de leurs faiblesses et de leurs erreurs. Dans tous les cas, ils se
taisent pour ne pas nuire à leur image. Mais ce n'est pas seulement un geste extérieur, mais
cela relève d'une attitude intérieure. Ce n'est pas non plus la naïveté de ceux qui prétendent ne
pas voir les difficultés et les faiblesses de l'autre, mais plutôt l'ouverture d'esprit de ceux qui
replacent ces faiblesses et ces erreurs dans leur contexte. AL 113

68. on peut facilement accepter que nous sommes tous une combinaison complexe de lumièreset
d'ombres L'autre n'est pas seulement ce qui me dérange. C'est bien plus que cela.Pour la
même raison, je n'exige pas que votre amour soit parfait pour l'apprécier. Il m'aime comme il
est et comme il peut, avec ses limites, mais que son amour soit imparfait ne veut pas dire qu'il
est faux ou qu'il n'est pas réel. C'est réel, mais limité et fondé. Donc, si j'exige trop de lui, il me
le fera savoir d'une manière ou d'une autre, puisqu'il ne peut pas et n'acceptera pas de jouer
le rôle d'un être divin ou d'être au service de tous mes besoins. L'amour coexiste avec
l'imperfection,l'excuse, et sait se taire devant les limites d'être aimé. AL 113

69. Il ne faut pas contrôler l'autre, suivre
attentivement ses pas, pour l'empêcher
de s'échapper de nos bras. L'amour fait
confiance, libère, renoncetout contrôler,
posséder, dominer.
Cette liberté qui rend les espaces
possiblesd'autonomie, d'ouverture sur
le monde et de nouvelles expériences,
permet à la relation de s'enrichir et de
ne pas devenir uncercle fermé
sans horizons.
Ainsi, les époux, en se retrouvant,ils
peuvent vivre la joie du partagece qu'ils
ont reçu et appris en dehors du cercle
familial. En même temps, cela
permetsincérité et transparence, car
quand on sait que les autres lui font
confiance et valorisent la bonté
fondamentale de son être, alors ouiIl se
montre tel qu'il est, sans dissimulation.
AL115

70. indique l'attente de quelqu'un qui sait que l'autre peut changer.
Elle espère toujours qu'une maturation est possible, une
surprenante éclosion de beauté, que les potentialités les plus
cachées de son être germeront un jour. AL 116

71. Cette personne, avec toutes ses faiblesses, est appelée à la plénitude du ciel. Là,
complètement transformée par la résurrection du Christ, ses faiblesses, ses obscurités
et ses pathologies n'existeront plus. Là, le véritable être de cette personne brillera de
tout son pouvoir de bonté et de beauté. Cela nous permet aussi, au milieu des
inconvénients de cette terre, de contempler cette personne avec un regard surnaturel,
à la lumière de l'espérance, et d'attendre cette plénitude qu'un jour elle recevra dans
le Royaume des cieux, même si elle n'est pas visible maintenant. AL 117

72. Il ne s'agit pas seulement de tolérer certaines choses gênantes, mais de quelque chose de plus
large : - une résistance dynamique et constante, capable de surmonter n'importe quel défi.
C'est l'amour malgré tout, même quand tout le contexte invite à autre chose. Il manifeste une
part d'héroïsme obstiné, de puissance contre tous les courants négatifs, une option pour le bien
que rien ne peut abattre…. La personne forte est celle qui peut briser la chaîne de la haine, la
chaîne du mal [...] Quelqu'un doit avoir assez de religion et de moralité pour la briser et
injecter dans le tissu même de l'univers cet élément fort et puissant de l'amour» Martin Luther King

73. C'est l'amour qui unit les époux, sanctifiés,enrichie et illuminée par la grâce du
sacrement de mariage, c'est une "union affective", spirituelle et oblative, mais qui
comporte en elle-même la tendresse de l'amitié et la passion érotique, bien qu'elle soit
capable de subsister même lorsque les sentiments et la passion s'affaiblissent . à 120

74. Le pape Pie XI a enseigné que cet amour imprègne tous les devoirs de la vie conjugale et "a
une certaine principauté de noblesse". Car cet amour fort, répandu par l'Esprit Saint, est le
reflet de l'Alliance indéfectible entre le Christ et l'humanité qui a abouti au don de soi
jusqu'au bout, sur la croix : « L'Esprit que le Seigneur infuse renouvelle le cœur et rend
l'homme et la femme capable de s'aimer comme le Christ nous a aimés. L'amour conjugal
atteint ainsi la plénitude à laquelle il s'ordonne intérieurement, la charité conjugale.

75. Le mariage est un signe
précieux, car « quand un
homme et une femme
célèbrent le sacrement de
mariage, Dieu, pour ainsi
dire, se « reflète » en eux,
imprime en eux ses propres
traits et le caractère
indélébile de son amour.
« en vertu du sacrement, ils
sont investis d'une mission
authentique, afin qu'ils
puissent rendre visible, à
partir de choses simples et
ordinaires, l'amour dont le
Christ aimeà son Église,
qui continue à donner sa
viepour elle» AL 121

76. Cependant, il n'est pas
commode de confondre
différents plans : le poids
énorme d'avoir à
reproduire parfaitement
l'union qui existe entre le
Christ et son Église ne doit
pas être jeté sur deux
personnes limitées, car le
mariage comme signe
implique « un processus
dynamique qui avance
progressivement avec
l'intégration progressive
des dons de Dieu»
AL 122

77. Soyons honnêtes et reconnaissons les signesde la
réalité : qui est amoureuxque cette relation n'est
peut-être que de courte durée ;qui vit intensément
la joie de se marieril ne pense pas à quelque chose
qui passe ;ceux qui accompagnent la célébration
d'une union pleine d'amour, bien que fragile,
espèrent qu'elle pourra durer dans le temps ; Les
enfants veulent non seulement que leurs parents
s'aiment, mais ils ne considèrent pas non plus
qu'ils soient fidèles et restent toujours ensemble.
Ces signes et d'autres montrent que dans la nature
même de l'amour conjugalil y a l'ouverture au
définitif. L'union qui se cristallise dans la promesse
de mariage pour toujours, est plus qu'une formalité
socialeou une tradition, parce qu'elle s'enracine
dans les inclinations spontanées
de la personne humaine.
Et, pour les croyants, c'est une alliance devant
Dieu qui demande fidélité : « Le Seigneur est
témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, que tu
as trahie, puisqu'elle était ta compagne, la femme
de ton alliance [...] ] Ne trahis pas la femme de ta
jeunesse. Eh bien, je hais la répudiation»
(Ml 2,14.15-16).al 123

78. Un amour faible ou malade, incapable d'accepter le mariage comme un défi qui demande de
se battre, de renaître, de se réinventer et de toujours recommencer jusqu'à la mort, ne peut
soutenir un haut niveau d'engagement. Céder à la culture du provisoire qui empêcheun
processus constant de croissance. Mais "promettre l'amour pour toujours est possible
lorsqu'on découvre un plan qui va au-delà de ses propres projets, qui nous soutient."et cela
nous permet de donner totalement notre avenir à la personne que nous aimons ». AL124

79. Le mariage est aussi une amitié.qui inclut les
propres notes de la passion,mais toujours
orienté vers un syndicatde plus en plus ferme
et intense.Car "il n'a pas été institué
seulementpour la procréation" mais
pouramour mutuel "manifesté,
progrèset mûrir selon un ordre juste.
Cette amitié particulière entre un homme
etune femme acquiert un caractère
totalisantcela ne se produit que dans
l'union conjugale.Précisément parce qu'il
englobe tout, cette union est également
exclusive,fidèle et ouvert à la génération.
Tout est partagé, même la sexualité,
toujours dans le respect mutuel.
Le Concile Vatican II l'a exprimé en
disantqu'"un tel amour, associant à la
foisl'humain et le divin, conduit les épouxà
un don libre et mutuel d'eux-mêmes, vérifié
par des sentiments et des actesde tendresse,
et imprègne toute sa vie»

80. joie et beauté
Dans le mariage c'est
pratiqueprendre soin de la joie
de l'amour.Quand la poursuite
du plaisirc'est obsessionnel, ça
nous enfermeune chose et cela
nous rend incapablestrouver
un autre mec de satisfactions.
-La joie, d'autre part, élargit la
capacité de jouir et nous permet de
trouver du plaisir dans des réalités
variées, même dans les étapes de la
vie où le plaisir s'estompe. C'est
pourquoi saint Thomas a dit que le
mot "joie" est utilisé pour désigner
l'expansion de la largeur du cœur.

81. La joie conjugale, qui peut être vécue même au milieu de la douleur, implique
Acceptez que le mariage estune nécessaire combinaison de joies, et efforts,
tensionset de repos, de souffranceset de libérations, de satisfactionset de
recherches, d'ennuiset plaisirs, toujours dans lechemin de l'amitié, qui se
déplacemaris à prendre soin d'eux-mêmes:"ils se prêtentaide et service» AL127

82. L'amour de l'amitié est appelé
"charité" lorsque la "haute valeur"
de l'autre est captée et appréciée.
La beauté -la "haute valeur" de
l'autre, qui ne coïncide pas avec ses
attraits physiques ou psychologiques-
nous permet de goûter au sacréde sa
personne, sans le besoin impératif de
le posséder.
Dans la société de consommation, le
sens esthétique s'appauvrit, et donc la
joie s'éteint.Tout doit être acheté,
possédé ou consommé ; aussi les gens.
La tendresse, au contraire, est une
manifestation de cet amour qui se
libère du désir de possession égoïste.
AL 127

83. L'expérience esthétique de l'amour s'exprime dans ce regard
qui contemple l'autre comme une fin en soi, même s'il est
malade, vieux, dépourvu d'attraits sensitifs. AL 128

84. La joie de cet amour
contemplatif aêtre
cultivé Puisque nous
sommes faits pour
aimer, nous savons
qu'il n'y a pas de plus
grande joie qu'un bien
partagé :
"Donnez et recevez,
profitez-en"
(Si 14,16).
Les joies les plus
intenses de la vie
surgissent lorsque le
bonheur peut être
provoquédes autres,
dans un avant-goût
du ciel. AL 129

85. Après avoir souffert et lutté ensemble,les conjoints peuvent
ressentir que cela en valait la peine, parce qu'ils ont réalisé
quelque chose de bien, appris quelque chose ensemble ou parce
qu'ils peuvent valoriser davantage ce qu'ils ont. AL 130

86. Il est vrai que l'amour est bien
plus qu'un consentement
extérieur ou une sorte
decontrat de mariage,
mais il est aussi vrai que la
décision de donner au mariage
une configuration visible dans
la société, avec certains
engagements, manifeste
sa pertinence :
montre le sérieux de
l'identification à l'autre,
indique un dépassement de
l'individualisme adolescent et
exprime l'option ferme
appartenir l'un
à l'autre. al 131

87. Le mariage en tant
qu'institution sociale est
une protection et un
canal d'engagement
mutuel,pour la
maturation de l'amour,
pour que l'option pour
l'autre grandisse en
solidité, en concrétisation
et en profondeur, et
qu'elle puisse à son tour
remplir sa mission
dans la société.
Dès lors, le mariage
dépasse toutes les modes
passagères et perdure. -
Son essence est enracinée
dans la nature même de
la personne humaine et
son caractère social.
AL 131

88. Opter ainsi pour le mariage exprime la
décision réelle et effective de
transformer deux voies en une seule,
quoi qu'il advienne et malgré tous les défis
En raison de la gravité de cet
engagement amoureux public, cela ne
peut pas être une décision hâtive, mais
pour cette même raison, il ne peut pas
non plus être reporté indéfiniment.

89. S'engager pour l'autre de manière exclusive et définitive comporte
toujours une part de risque et un pari audacieux. Le refus d'assumer
cet engagement est égoïste, intéressé, mesquin, ne reconnaît pas tout à
fait les droits de l'autre et n'en finit pas de le présenter à la société
comme digne d'être aimé inconditionnellement.

90. D'un autre côté, ceux qui sont vraiment amoureux ont tendance à
montrer leur amour aux autres. L'amour concrétisé dans un mariage
contracté avant les autres, avec tous les engagements qui découlent
de cette institutionnalisation, est la manifestation et la sauvegarde
d'un "oui" qui se donne sans réserve et sans restriction.

91. Que oui c'est dire à l'autre qu'il peut toujours faire confiance, qu'il ne sera pas
abandonnélorsqu'il perd de son attrait, lorsqu'il y a des difficultés ou lorsqu'ils
offrentde nouvelles options pour le plaisir ou les intérêts égoïstes. AL 132

92. Excusez-moi, merci, désolé.
Trois mots-clés !"«Quand dans
une famille on n'est pas intrusif
et demande "la permission",
quand on est dans une famille
Vous n'êtes pas égoïste
et vous apprenez à dire "merci",
et quand dans une famille on se
rend compte qu'on a fait quelque
chose de mal et on sait demander
"pardon", dans cette famille
il y a la paix et il y a la joie».
Ne soyons pas avares dans
l'usage de ces mots, soyons
généreux en les répétant jour
après jour, car « certains silences
pèsent, parfois même dans la
famille, entre mari et femme,
entre parents et enfants, entre
frères et sœurs. Au lieu de cela,
les bons mots, prononcés au bon
moment, protègent et nourrissent
l'amour jour après jour. À 133

93. L'amour conjugal ne se soucie pas
avant toutparler d'indissolubilité
comme une obligation, ou répéter
une doctrine, mais la consolider
grâce à une croissanceconstante
sous l'impulsion de la grâce.
L'amour qui ne grandit pas
commence à prendre des risques,
et nous ne pouvons grandir qu'en
répondant à la grâce divine par
plus d'actes d'amour, par des actes
d'affection plus fréquents, plus
intenses, plus généreux, plus
tendres, plus joyeux. À 134
XXXXXX
XX

94. Certains fantasmes ne marchent pas biend'un amour idyllique
et parfait,ainsi privé de tout stimulant pour grandir.Une idée
céleste de l'amour terrestre oublie quele meilleur est ce qui
n'a pas encore été réalisé,vin élevé dans le temps AL 135

95. Se donner du temps, du temps de
qualité, qui consiste à écouter
patiemment et attentivement, jusqu'à
ce que l'autre ait exprimé tout ce dont
il a besoin. Cela demande l'ascèse de
ne pas commencer à parler avant
le bon moment. AL137

96. Développer l'habitude d'accorder
une réelle importance à l'autre.
Il s'agit de valoriser sa personne,reconnaître
qu'il a le droit d'exister,penser de manière
indépendante et être heureux.Vous ne devez
jamais minimiser ce que vous dites ou
prétendez, même si cela est nécessaire pour
exprimer votre propre point de vue.
Sous-jacente ici est la conviction que chacun
a quelque chose à apporter, parce qu'il a une
autre expérience de la vie, parce qu'il regarde
d'un autre point de vue, parce qu'il a
développé d'autres préoccupations et a
d'autres capacités et intuitions.
-Il est possible de reconnaître la vérité de
l'autre,la valeur de vos préoccupations les
plus profondeset l'arrière-plan de ce qu'il dit,
même derrière des mots agressifs.Pour cela,
il faut essayer de se mettre à leur place et
interpréter le fond de leur cœur, déceler ce qui
les passionne, et prendre cette passion comme
point de départ pour approfondir le dialogue.
AL 138

97. Amplitude mentale, pour ne pas devenir obsédé par quelques idées,
et flexibilité pour pouvoir modifier ou compléter ses propres opinions.
Il est possible que, de ma pensée et de la pensée de l'autre, surgisse
une nouvelle synthèse qui nous enrichit tous les deux AL 139

98. reconnaître les mauvais sentiments qui surgissent et les relativiser pour qu'ils ne
nuisent pas à la communication. La capacité d'exprimer ce que l'on ressent sans
blesser est importante ; utiliser un langage et une façon de parler plus facilement
acceptés ou tolérés par l'autre, même si le contenu est exigeant ; élever vos propres
revendications mais sans exprimer la colère comme une forme de vengeance, et éviter
un langage moralisateur qui ne cherche qu'à attaquer, ironiser, blâmer, blesser. AL 139

99. Ayez des gestes d'inquiétude pour l'autre et des démonstrations d'affection. L'amour
surmonte les pires barrières. Quand on peut aimer quelqu'un, ou quand on se sent aimé
par lui, on comprend mieux ce qu'il veut exprimer et nous faire comprendre. Surmonter
la fragilité qui nous amène à avoir peur de l'autre, comme s'il était un "concurrent".Il est
très important de fonder sa sécurité sur des options profondes, des convictionsou nos
valeurs, et non en gagnant une dispute ou en étant d'accord avec nous. AL 140

100. que pour que le dialogue soit valable, il faut avoir
quelque chose à dire, et cela demande une richesse
intérieure qui se nourrit de lecture, de réflexion
personnelle, de prière et d'ouverture à la société.AL141

101. Vivre une émotion n'est pas
moralement bon ou mauvais en
soi.Commencer à ressentir du désir
ou du rejet n'est pas un péché
ou un blâme.
Ce qui est bon ou mauvais, c'est
l'acte que l'on accomplit poussé ou
accompagné d'une passion.Mais si
les sentiments sont promus,
recherchés et, à cause d'eux, nous
commettons de mauvaises actions,
le mal est dans la décision deles
nourrir et dans les actes
pervers qui s'ensuivent.
Dans le même ordre d'idées, aimer
quelqu'un ne signifie pas en soi
que c'est un bien. Si avec ce plaisir
je cherche cette personne pour
devenir mon esclave, le feeling
sera au servicede mon égoïsme

102. Croire que nous sommes bons simplement parce que nous "ressentons les choses" est
une énorme illusion. Il y a des gens qui se sentent capables d'un grand amour
simplement parce qu'ils ont un grand besoin d'affection, mais ils ne savent pas se
battre pour le bonheur.des autres et vivent enfermés dans leurs propres désirs. Dans
ce cas, les sentiments détournent de grandes valeurs et cachent un égocentrisme qui
rend impossible de cultiver une vie de famille saine et heureuse. AL 145

103. L'amour conjugal conduit à faire en sorte que toute la vie affective deviennedans
un bien pour la famille et estau service de la vie en commun AL 146

104. Bien qu'il n'y ait pas eu
de pénurie d'exagérations
ou d'ascétismes déviants
dans le christianisme,
l'enseignement officiel
de l'Église, fidèle aux
Écritures, n'a pas rejeté
«eros en tant que tel, mais
a déclaré la guerre à sa
déviation destructrice,
puisque la fausse
divinisation d'eros [...]
le prive de sa dignité
divine et le déshumanise»
AL 147

105. L'éducation de l'émotion et de l'instinct est
nécessaire, et pour cela elle est parfois
indispensablemettre une limite
L'excès, le manque de contrôle, l'obsession
d'un seul type de plaisir, finissent par
affaiblir et rendre malade le plaisir lui-même
et nuire à la vie de la famille.
On peut vraiment faire un beau chemin avec
les passions, ce qui implique de les guider de
plus en plus dans un projet de don de soi et
de pleine réalisation de soi, qui enrichit les
relations interpersonnelles au sein de la
famille.
Cela n'implique pas de renoncer à des
moments de joie intense, mais de les assumer
comme imbriqués avec d'autres moments de
dévouement généreux, d'attente patiente, de
fatigue inévitable, de recherche d'un idéal.
AL 148

106. La question est d'avoir la liberté d'accepter que le plaisir trouve
d'autres formes d'expression dans les différents moments de
la vie, selon les besoins de l'amour mutuel. En ce sens, la
proposition de certains maîtres orientaux quiils insistent sur
l'expansion de la conscience, afin de ne pas être pris dans
une expérience très limitéequi ferme nos perspectives.
Cette expansion de conscience - Ce n'est
pas le déni ou la destruction du désirmais
son expansion et sa perfection. AL 149

107. Le besoin sexuel des époux
n'est pas un objet de mépris,
et «il n'est nullement
question de remettre en
cause ce besoin». AL 150

108. Sexualité, … réalisme sain. - Parce qu'on
ne peut ignorer que la sexualité est souvent
dépersonnalisée et aussipleine de pathologies,
de telle sorte qu'"elle devient de plus en plus
l'occasion et l'instrument de l'affirmation
de son propre Soi et de la satisfaction égoïste
de ses propres désirs et instincts".
À ce moment-là, il devient très risqué que
la sexualité soit également possédée par
l'esprit vénéneux du « utiliser et jeter ».
Le corps de l'autre est fréquemment manipulé,
comme une chose que l'on retient tant qu'il
donne satisfaction et que l'on méprise
lorsqu'il perd de son attrait.
Peut-on ignorer ou cacher les formes
constantes de domination, d'arrogance, d'abus,
de perversion et de violence sexuelle, qui sont
le produit d'une déviation du sens de sexualité
et qui enfouissent la dignité de l'autre et
l'appel à l'amour sous une sombre
quête de soi? AL153

109. Il convient de rappeler que, même au sein du mariage, la sexualité peutdevenir
une source de souffrance et de manipulation - - - que la sexualitéIl doit s'agir
d'une conversation entre les époux : saint Paul a évoqué la possibilité de différer
pour un temps les relations sexuelles, mais « d'un commun accord » (1 Co 7,5). à 154

110. Lorsque la précieuse
appartenance réciproque
devient un domaine,
«la structure de la
communion dans la relation
interpersonnelle change
essentiellement».
Dans la logique de
dominance, le dominant
aussiil finit par renier sa
propre dignité, et finit par
cesser de « s'identifier
subjectivement à son propre
corps », puisqu'il le prive de
tout sens. Vivre le sexe comme
une évasionde lui-même et
comment il renonce à la
beauté del'Union. AL155

111. Dans le mariage, cette "soumission" réciproque acquiert une
signification particulière, et est comprise comme une appartenance
mutuelle librement choisie, avec un ensemble de notes de fidélité, de
respect et d'attention.La sexualité est indissociablement au service de cette
amitié conjugale, car elle est orientée vers la pleine vie de l'autre. AL156

112. L'idéal du mariage ne peut se configurer uniquement comme un don généreux et
sacrificiel, où chacun renonce à tout besoin personnel et ne se soucie que de faire du bien
à l'autre sans aucune satisfaction. Rappelons-nous qu'un véritable amour sait aussi
recevoir de l'autre, il est capable de s'accepter vulnérable et nécessiteux, il ne renonce pas
à accueillir avec une gratitude sincère et heureuse les expressions corporelles de l'amour
dans les caresses, les câlins, les baisers et les relations sexuelles. AL 157

113. «Beaucoup de gens qui vivent sans mariage, non seulement se consacrent à leur famille
d'origine,ils rendent plutôt souvent de grands services dans leur cercle d'amis, dans la
communauté ecclésiale et dans la vie professionnelle [...] - Beaucoup, de même, mettent leurs
talents à l'œuvreservice à la communauté chrétienne sous forme de charité et de bénévolat.

114. Puis il y a ceux qui ne se marient pas parce qu'ils consacrent leur vie
à l'amour du Christ et de leurs frères. Leur dévouement enrichit
extraordinairement la famille, dans l'Église et dans la société» Al 158

115. La virginité est
une manière d'aimer.
Comme signe, il nous
rappelle l'urgence du
Royaume, l'urgence de
se donner au service
évangélisateursans
réserves (cf. 1 Co 7,32),
et est le reflet de
laplénitude du ciel où
"ni les hommes ne se
marieront ni les femmes
ne prendront de maris
(Mt 22,30).
les différents états de vie se
complètent, de telle sorte
qu'on peutêtre plus parfait
dans un certain sens et un
autre peut l'être d'un autre
point de vue. AL 159

116. « Il ne s'agit pas de diminuer la valeur du mariage au profit de la continence
», et « il n'y a pas lieu à une prétendue opposition [...] Si, selon une certaine
tradition théologique, on parle d'état de perfection (status perfectionis ),
cela ne se fait pas à cause de la continence elle-même, mais par rapport
à l'ensemble de la vie fondée sur les conseils évangéliques». AL 160

117. La virginité et le
mariage sont, et
devraient être, des
manières différentes
d'aimer, car "l'homme
ne peut pas vivre
sans amour.
Il reste pour
lui-même un être
incompréhensible,
sa vie n'a pas de sens
si l'amour ne lui est
pas révélé».
AL 161

118. Le célibat risque d'être une solitude confortable, qui donne la liberté de se
déplacer de manière autonome, de changer de lieux, de tâches et d'options, de
disposer de son propre argent, de fréquenter différentes personnes selon l'attrait
du moment. Dans ce cas, le témoignage des personnes mariées brille...

119. ….pour trouver
dans certains
mariages un signe
clair de la fidélité
généreuse et
inébranlable
de Dieu à son
Alliance, qui
stimule leurs
Cœurs à une
disponibilité plus
concrèteet oblatif.
AL 162

120. Peut-être que le conjoint n'est
pluspassionné par un désir
sexuelintense qui le pousse vers
l'autre, mais il ressent le plaisir de
lui appartenir et qu'il lui appartient,
de savoir qu'il n'est pas seul, d'avoir
un «complice» qui sait tout de sa
vieet son histoire et qui partage tout
Nous ne pouvons pas nous
promettre d'avoir les mêmes
sentiments tout au long de notre vie.
En revanche, on peut avoir un projet
commun stable, s'engager à s'aimer
et vivre ensemble jusqu'à ce que
la mort nous sépare,
et toujours vivreriche intimité.

121. L'amour que nous nous
promettons dépasse toute émotion,
sentiment ou état d'esprit,
même s'il peut les inclure.
C'est un désir plus profond,
avec une décision du cœur qui
implique toute l'existence.
Ainsi, au milieu d'un conflit non
résolu, et bien que de nombreux
sentiments confus tourbillonnent
autour du cœur, la décision
d'aimer, de s'appartenir, de
partager l'ensemble de la vie et de
rester aimant et indulgent est
entretenue chaque jour.
Chacun des deux suit un chemin
de croissance et de changement
personnel. Au milieu de ce
chemin, l'amour célèbre chaque
pas et chaque nouvelle étape.
AL 163

122. Quand les autres ne peuvent plus reconnaître la
beauté de cette identité, le partenaire amoureux est
encore capable de la percevoir avec l'instinct
d'amour, et l'affection ne disparaît pas. –
Réaffirme sa décision de lui appartenir, il la choisit
à nouveau, et exprime ce choix dans une proximité
fidèle et pleine de tendresse. La noblesse de son
option pour elle, parce qu'intense et profonde,
éveille une émotion nouvelle dans
l'accomplissement de cette mission conjugale.

123. Mais rien de tout cela n'est possible si l'Esprit Saint n'est pas invoqué, si nous ne
crions pas chaque jour pour demander sa grâce, si nous ne recherchons pas sa force
surnaturelle, si nous ne désirons pas répandre son feu sur notre amour pour
renforcez-le, guidez-le et transformez-le dans chaque nouvelle situation. AL 164

124. LIST OF PRESENTATIONS IN ENGLISH
Revised 1-11-2022
Advent and Christmas – time of hope and peace
All Souls Day
Amoris Laetitia – ch 1 – In the Light of the Word
Amoris Laetitia – ch 2 – The Experiences and Challenges of Families
Amoris Laetitia – ch 3 - Looking to Jesus, the Vocation of the Family
Amoris Laetitia – ch 4 - Love in Marriage
Amoris Laetitia – ch 5 – Love made Fruitfuol
Amoris Laetitia – ch 6 – Some Pastoral Perspectives
Amoris Laetitia – ch 7 – Towards a better education of children
Amoris Laetitia – ch 8 – Accompanying, discerning and integrating
weaknwss
Amoris Laetitia – ch 9 – The Spirituality of Marriage and the Family
Beloved Amazon 1ª – A Social Dream
Beloved Amazon 2 - A Cultural Dream
Beloved Amazon 3 – An Ecological Dream
Beloved Amazon 4 - An Ecclesiastical Dream
Carnival
Conscience
Christ is Alive
Deus Caritas est 1,2– Benedict XVI
Fatima, History of the Apparitiions
Familiaris Consortio (FC) 1 – Church and Family today
Familiaris Consortio (FC) 2 - God’s plan for the family
Familiaris Consortio (FC) 3 – 1 – family as a Community
Familiaris Consortio (FC) 3 – 2 – serving life and education
Familiaris Consortio (FC) 3 – 3 – mission of the family in society
Familiaris Consortio (FC) 3 – 4 - Family in the Church
Familiaris Consortio (FC) 4 Pastoral familiar
Football in Spain
Freedom
Grace and Justification
Haurietis aquas – devotion to the Sacred Heart by Pius XII
Holidays and Holy Days
Holy Spirit
Holy Week – drawings for children
Holy Week – glmjpses of the last hours of JC
Human Community
Inauguration of President Donald Trump
Juno explores Jupiter
Kingdom of Christ
Saint John N. Neumann, bishop of Philadelphia
Saint John Paul II, Karol Wojtyla
Saint Joseph
Saint Leo the Great
Saint Luke, evangelist
Saint Margaret, Queen of Scotland
Saint Maria Goretti
Saint Mary Magdalen
Saint Mark, evangelist
Saint Martha, Mary and Lazarus
Saint Martin de Porres
Saint Martin of Tours
Sain Matthew, Apostle and Evangelist
Saint Maximilian Kolbe
Saint Mother Theresa of Calcutta
Saints Nazario and Celso
Saint Philip and James the lesser
Saint John Chrysostom
Saint Jean Baptiste MarieaVianney, Curé of Ars
Saint John N. Neumann, bishop of Philadelphia
Saint John of the Cross
Saint Mother Teresa of Calcuta
Saint Patrick and Ireland
Saing Peter Claver
Saint Robert Bellarmine
Saint Therese of Lisieux
Saints Simon and Jude, Apostles
Saint Stephen, proto-martyr
Saint Thomas Becket
Saint Thomas Aquinas
Saints Zachary and Elizabeth, parents of John Baptist
Signs of hope
Sunday – day of the Lord
Thanksgiving – History and Customs
The Body, the cult – (Eucharist)
The Chursh, Mother and Teacher
Valentine
Vocation to Beatitude
Virgin of Guadalupe – Apparitions
Virgin of the Pillar and Hispaniic feast day
Virgin of Sheshan, China
Vocation – mconnor@legionaries.org
WMoFamilies Rome 2022 – festval of families
Way of the Cross – drawings for children
For commentaries – email –
mflynn@legionaries.org
Fb – Martin M Flynn
Donations to - BANCO - 03069 INTESA
SANPAOLO SPA
Name – EUR-CA-ASTI
IBAN – IT61Q0306909606100000139493
Laudato si 1 – care for the common home
Laudato si 2 – Gospel of creation
Laudato si 3 – Human roots of the ecological crisis
Laudato si 4 – integral ecology
Laudato si 5 – lines of approach and action
Laudato si 6 – Education y Ecological Spirituality
Life in Christ
Love and Marriage 12,3,4,5,6,7,8,9
Lumen Fidei – ch 1,2,3,4
Mary – Doctrine and dogmas
Mary in the bible
Martyrs of Korea
Martyrs of North America and Canada
Medjugore Santuario Mariano
Merit and Holiness
Misericordiae Vultus in English
Moral Law
Morality of Human Acts
Passions
Pope Francis in Bahrain
Pope Francis in Thailand
Pope Francis in Japan
Pope Francis in Sweden
Pope Francis in Hungary, Slovaquia
Pope Francis in America
Pope Francis in the WYD in Poland 2016
Passions
Querida Amazonia
Resurrection of Jesus Christ –according to the Gospels
Russian Revolution and Communismo 1,2,3
Saint Agatha, virgin and martyr
Saint Agnes of Rome, virgin and martyr
Saint Albert the Great
Saint Andrew, Apostle
Saint Anthony of the desert, Egypt
Saint Anthony of Padua
Saint Bernadette of Lourdes
Saint Bruno, fuunder of the Carthusians
Saaint Columbanus 1,2
Saint Charles Borromeo
Saint Cecilia
Saint Dominic Savio
Saint Faustina Kowalska and thee divine mercy
Saint Francis de Sales
Saint Francis of Assisi
Saint Francis Xaviour
Saint Ignatius of Loyola
Saint James, apostle
Saint John, apsotle and evangelist

125. LISTA DE PRESENTACIONES EN ESPAÑOL
Revisado 1-11-2022
Abuelos
Adviento y Navidad, tiempo de esperanza
Amor y Matrimonio 1 - 9
Amoris Laetitia – ch 1 – A la luz de la Palabre
Amoris Laetitia – ch 2 – Realidad y Desafíos de las Familias
Amoris Laetitia – ch 3 La mirada puesta en Jesús: Vocación de la
Familia
Amoris Laetitia – ch 4 - El Amor en el Matrimonio
Amoris Laetitia – ch 5 – Amor que se vuelve fecundo
Amoris Laetitia – ch 6 – Algunas Perspectivas Pastorales
Amoris Laetitia – ch 7 – Fortalecer la educacion de los hijos
Amoris Laetitia – ch 8 – Acompañar, discernir e integrar la fragilidad
Amoris Laetitia – ch 9 – Espiritualidad Matrimonial y Familiar
Carnaval
Conciencia
Cristo Vive
Deus Caritas est 1,2– Benedicto XVI
Dia de todos los difuntos
Domingo – día del Señor
El camino de la cruz de JC en dibujos para niños
El Cuerpo, el culto – (eucarisía)
Encuentro Mundial de Familias Roma 2022 – festival de las familias
Espíritu Santo
Fatima – Historia de las apariciones
Familiaris Consortio (FC) 1 – iglesia y familia hoy
Familiaris Consortio (FC) 2 - el plan de Dios para la familia
Familiaris Consortio (FC) 3 – 1 – familia como comunidad
Familiaris Consortio (FC) 3 – 2 – servicio a la vida y educación
Familiaris Consortio (FC) 3 – 3 – misión de la familia en la sociedad
Familiaris Consortio (FC) 3 – 4 - participación de la familia en la iglesia
Familiaris Consortio (FC) 4 Pastoral familiar
Fátima – Historia de las Apariciones de la Virgen
Feria de Sevilla
Haurietis aquas – el culto al Sagrado Corazón
Hermandades y cofradías
Hispanidad
La Iglesia, Madre y Maestra
La Comunidad Humana
La Vida en Cristo
Laudato si 1 – cuidado del hogar común
Laudato si 2 – evangelio de creación
Laudato si 3 – La raíz de la crisis ecológica
Laudato si 4 – ecología integral
Laudato si 5 – líneas de acción
Laudato si 6 – Educación y Espiritualidad Ecológica
San Marco, evangelista
San Ignacio de Loyola
San Marco, evangelista
San Ignacio de Loyola
San José, obrero, marido, padre
San Juan, apostol y evangelista
San Juan Ma Vianney, Curé de’Ars
San Juan Crisostom
San Juan de la Cruz
San Juan N. Neumann, obispo de Philadelphia
San Juan Pablo II, Karol Wojtyla
San Leon Magno
San Lucas, evangelista
San Mateo, Apóstol y Evangelista
San Martin de Porres
San Martin de Tours
San Mateo, Apostol y Evangelista
San Maximiliano Kolbe
Santos Simon y Judaa Tadeo, aposttoles
San Nazario e Celso
San Padre Pio de Pietralcina
San Patricio e Irlanda
San Pedro Claver
San Roberto Belarmino
Santiago Apóstol
San Tomás Becket
SanTomás de Aquino
Santos Zacarias e Isabel, padres de Juan Bautista
Semana santa – Vistas de las últimas horas de JC
Vacaciones Cristianas
Valentín
Vida en Cristo
Virgen de Guadalupe, Mexico
Virgen de Pilar – fiesta de la hispanidad
Virgen de Sheshan, China
Virtud
Vocación a la bienaventuranza
Vocación – www.vocación.org
Vocación a evangelizar
Para comentarios – email –
mflynn@lcegionaries.org
fb – martin m. flynn
Donations to - BANCO - 03069 INTESA
SANPAOLO SPA
Name – EUR-CA-ASTI. IBAN –
IT61Q0306909606100000139493
Ley Moral
Libertad
Lumen Fidei – cap 1,2,3,4
María y la Biblia
Martires de Corea
Martires de Nor America y Canada
Medjugore peregrinación
Misericordiae Vultus en Español
Moralidad de actos humanos
Pasiones
Papa Francisco en Baréin
Papa Francisco en Bulgaria
Papa Francisco en Rumania
Papa Francisco en Marruecos
Papa Francisco en México
Papa Francisco – Jornada Mundial Juventud 2016
Papa Francisco – visita a Chile
Papa Francisco – visita a Perú
Papa Francisco en Colombia 1 + 2
Papa Francisco en Cuba
Papa Francisco en Fátima
Papa Francisco en la JMJ 2016 – Polonia
Papa Francisco en Hugaría e Eslovaquia
Queridas Amazoznia 1,2,3,4
El Reino de Cristo
Resurrección de Jesucristo – según los Evangelios
Revolución Rusa y Comunismo 1, 2, 3
Santa Agata, virgen y martir
San Alberto Magno
San Andrés, Apostol
Sant Antonio de l Deserto, Egipto
San Antonio de Padua
San Bruno, fundador del Cartujo
San Carlos Borromeo
San Columbanus 1,2
San Domingo Savio
San Esteban, proto-martir
San Francisco de Asis 1,2,3,4
San Francisco de Sales
San Francisco Javier
Santa Bernadita de Lourdes
Santa Cecilia
Santa Faustina Kowalska, y la divina misericordia
San Felipe y Santiago el menor
SantaInés de Roma, virgen y martir
SantaMargarita de Escocia
Santa Maria Goretti
Santa María Magdalena
Santa Teresa de Calcuta
Santa Teresa de Lisieux
Santos Marta, Maria, y Lazaro