Qu’est-ce que la TDC ? Pourquoi cette approche est-elle si souvent utilisée par les thérapeutes pour accompagner les personnes souffrant d’un trouble de personnalité limite (TPL)? Développée vers la fin des années 80 par Marsha Linehan, psychiatre, mais aussi diagnostiquée TPL, la TDC demeure l'une des seules approches à disposer de solides appuis empiriques issus d'une série d'études expérimentales et scientifiques dans le traitement des personnes borderline.
Conférencière : Hélène Busque, psychologue clinicienne. Grâce à ses travaux de maîtrise, elle figure parmi les pionnières de l'adaptation et de l'implantation de la TDC dans les services de première ligne au Québec
1. Partons en voyage…
Thérapie dialectique
comportementale
Présenté par
Hélène Busque, psychologue
19 avril 2016
2. Introduction
La TDC, c’est partir à la découverte des
personnes qui souffrent d’un trouble de
la personnalité limite (tpl) comme l’on
pars à la découverte d’une autre
« culture »
La TDC, c’est une histoire d’amour,
d’ouverture et de respect
3. Qui nous propose ce beau voyage?
Marsha M. Linehan
Professeur de psychologie, professeur adjoint de psychiatrie et
de sciences comportementales à l'Université de Washington à
Seattle
Directrice du « Behavioral Research & Therapy Clinic »
Dirige la « The Suicidal Behaviors Research Clinic »
Poursuit sa pratique clinique et offre de la supervision et de la
formation clinique aux États-Unis et en Europe
Développe la TDC dans les années 1980
Programme d’intervention spécifique pour la clientèle souffrant
d’un TPL et chroniquement suicidaire
En juin 2011 elle se confie au New-York Time
Elle a combattu et apprivoisé son TPL
4. Critères diagnostic du TPL (DSM-V)
Mode général d’instabilité de l’humeur, des relations interpersonnelles et de l’image de soi-
même, apparaissant au début de l’âge adulte et présent dans des contextes divers comme
en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
Instabilité et excès dans le mode des relations interpersonnelles (idéalisation et de
dévalorisation)
Impulsivité dans au moins deux domaines qui sont potentiellement dommageables pour
la personne
Instabilité affective caractérisée par des changements marqués d’humeur avec passage
de l’humeur de base à la dépression, à l’irritabilité ou à l’anxiété, durant habituellement
quelques heures et rarement plus de quelques jours
Colères intenses et non appropriées ou manque de contrôle de la colère
Menaces, comportements ou gestes suicidaires ou comportements répétés
d’automutilation
Perturbation marquée et persistante de l’identité caractérisée par une incertitude dans au
moins deux secteurs suivants: image de soi-même, orientation sexuelle, objectifs à long
terme ou choix de carrière, type d’amis recherchés, choix de valeurs
Sentiments permanents de vide et d’ennui
Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
Idées paranoïdes transitoires reliées au stress ou symptômes sévères de dissociations
5. Élaboration de la TDC : objectifs
Développer une théorie du TPL qui soit
à la fois scientifique et non-jugeante
Doit en résulter :
Des techniques de traitement efficaces
Une attitude de compassion
Développer des outils pour faciliter la
compréhension du tableau clinique et
la direction que doit prendre l’intervention
Favoriser le maintien de la motivation des
intervenants et leur engagement face au
traitement
6. TDC : un modèle sophistiqué
Qui intègre
Différentes orientations thérapeutiques et
philosophiques
Dialectique, TCC, centré sur la personne,
systémique, psychanalytique, zen, etc.
Différents modes de traitement
Différentes cibles de travail hiérarchisées
Différentes stratégies d’intervention
Qui donne une place prédominante aux valeurs
humaines
7. Itinéraire du voyage
… et de la présentation d’aujourd’hui
Philosophie de base - les dialectiques
Point de départ et destination - étiologie et
objectifs
Itinéraire proposé
Étapes du voyages - étapes du traitement
Moyens de transport – modes de traitement
Contenu des bagages – stratégies
d’intervention
Évaluation du voyage – efficacité et avantages
9. La conception dialectique
La recherche de l’équilibre,
la réconciliation des opposés
(thèses et antithèses) en un processus
continu de synthèses
Reconnaître et accepter les
opposés et rechercher le
juste milieu
10. La pensée dialectique
La réalité est un système complexe
L’analyse d’un élément est sans valeur
si n’est pas mise en lien avec le tout
La vérité est paradoxale
Elle contient des contradictions
(le « et » remplace le « ou »)
Dans chaque dysfonction, il y a une fonction;
Dans chaque distorsion, il y a une part de vérité
La réalité est un système en constante évolution
La tension entre les opposés fait naître le changement
11. La conception dialectique
Selon Linehan
Cette conception du monde peut améliorer la manière
de penser et d’agir avec les personnes qui ont un TPL
Les dialectiques sont vivantes
Impliquent rapidité et vivacité d’esprit afin de s’ajuster aux
mouvements du client (maintien de l’équilibre)
La dialectique la plus importante
Accepter la personne comme elle est au moment
présent tout en lui enseignant des manières de
changer
12. La conception dialectique
Teinte l’ensemble du traitement
Influence la compréhension et
l’organisation
Du tableau clinique
De la structure de l’intervention
De l’attitude et des stratégies d’intervention
13. Point de départ et destination…
Étiologie et modèles
comportementaux
14. TPL selon la TDC
Le trouble de la personnalité limite :
Incapacité à réguler les émotions et les
comportements qui en découlent
Les comportements sont :
soit une tentative de régulation émotionnelle
et/ou la conséquence d’une régulation inefficace
des émotions
15. Modèle biosocial du TPL
Approche biosociale
Interaction réciproque du biologique et de
l’apprentissage social
Avantages
Facilite la compréhension du tableau clinique et de son
développement
Aide à organiser et comprendre les modèles comportementaux
Facilite l’identification des éléments devant être travaillés
et/ou développés
Oriente vers l’attitude et le type d’intervention à préconiser
16. Influence biosociale
La prédisposition biologique
Fragilité du système émotionnel
Difficulté à gérer la charge émotionnelle
L’environnement invalidant
Invalide la communication des émotions
Ne favorise pas certains apprentissages
Est intolérant face aux émotions négatives
Simplifie la résolutions des difficultés
17. Dilemmes dialectiques : description
Vulnérabilité émotionnelle
Auto-invalidation
Biologique
Social
Crise aigüe
Passivité active
Compétence apparente
Inhibition du chagrin
• Recherche le soulagement par l’autre
• Dépendance, impuissance et désespoir
• Gestion centrée sur les émotions, évitement
• Hypersensibilité, difficulté à gérer l’expérience émotionnelle
• Sentiment de non-contrôle de soi, non-prédiction de soi
• Insécurité, peur des attentes, peur des compliments
• Invalide ses expériences affectives
• Invalide ses capacités à identifier et comprendre ses émotions
• Simplifie la résolution de problème; attentes irréalistes
• haine de soi, estime de soi, auto-punition
• Crise chronique, réactivité, épuisement
• Geste extrême, crise suicidaire
• Difficulté à tolérer et stress
• Capacités influencées par les émotions
• Capacités influencées par le contexte relationnel
• Incohérence entre le verbal et le non-verbal
• Inhiber et surcontrôler les affects négatifs
• Évitement de la douleur, inhibition de l’engagement
• Processus de deuil entravé (perdure)
18. L’objectif: la synthèse des
tensions dialectiques
Ce n’est pas « une ou l’autre », mais bien la
capacité d’intégrer les deux dans un équilibre
adapté et flexible
Augmentation des compétences vs. auto-
acceptation
Résolution de problèmes vs. acceptation des
problèmes
Auto-efficacité vs. recherche d’aide
Contrôle émotionnel vs. tolérance
émotionnelle
19. Point de départ…
Ce qu’il faut comprendre…
Ce ne sont pas des manipulateurs
Ils sont vulnérables au plan émotionnel et n’ont pas
reçu l’encadrement nécessaire pour apprendre à
gérer cette faiblesse
Ils ont appris des comportements inadéquats pour
s’autogérer et entrer en contact avec leur
environnement
Cette réalité les amènent souvent à vivre le chaos
interne et à provoquer un chaos externe
20. Point de départ…
Ce qu’il faut en déduire:
… ils ont de grands besoins
D’acceptation et de validation
De développer leurs compétences
Auto-gestion, introspection
Tolérance et gestion de la détresse
Identification, gestion et communication des émotions
Efficacité interpersonnelle
De développer une vision positive, respectueuse et
réaliste d’eux-même et de la vie
21. Viser l’amélioration de la qualité de vie
Redonner du pouvoir à la personne
Développer le sentiment de compétence et
d’efficacité
Développer la fierté personnelle
Créer « une vie qui vaut la peine d’être
vécue »
Destination… objectifs
23. Étapes et cibles du traitement
5 étapes dans le traitement des TPL
Avantages de cette conceptualisation
Facilite la vue d’ensemble du traitement
Donne une direction et un rationnel dans
l’intervention
Évite la confusion
Structure le suivi (début, évolution, fin)
Vise le développement de comportements
dialectiques (équilibrés et adaptés)
24. Pré-traitement
Utilité:
Attire l’attention de la personne
Favorise la décision éclairée et mutuelle de travailler
ensemble
Identifie les éléments à travailler
Modifie les attentes et croyances irrationnelles
Obligation du client
Accepter les cibles de traitements et un minimum de
règles
Avantages:
Diminue les risques d’abandon
25. Phase 1: Créer la relation et
développer des habiletés de base
Travaille les cibles hiérarchisées
1. Diminuer les comportements suicidaires
2. Diminuer les comportements qui nuisent à la thérapie
3. Diminuer les comportements qui nuisent à la qualité de vie
4. Augmenter les habiletés comportementales
Avantages:
Aide à se centrer sur les priorités thérapeutiques
Aide à clarifier notre mandat selon le mode de traitement
Facilite l’identification de la progression dans le traitement
26. Phase 2: Réduire le
stress-postraumatique
Préalables les acquis de la phase 1
Objectif:
Diminuer, à l'aide de l'exposition, le stress associé à
diverses expériences traumatiques passées
Avantages:
Évite les erreurs de jugement et fourni le rationnel
justifiant « l’attente »
Augmente les chances de résolution du trauma
27. Phases de traitement
Phase 3: Augmenter le respect de soi et
atteindre des objectifs personnels
Chevauche les 2 premières étapes
confiance, validation et fierté personnelle
haine de soi
Synthétise les apprentissage, actualise les objectifs
personnels (projet de vie)
Phase 4: Apprendre à savourer la joie
Ajoutée plus tard (Linehan, 1996)
Intégration des moments de vie, des contradictions
29. Modes de traitement
Linehan propose 5 modalités
d’intervention :
La psychothérapie individuelle
Les groupes d’entraînement aux compétences
Les consultations téléphoniques
Les discussions de cas pour les thérapeutes
Les traitements auxiliaires
30. 1. La psychothérapie individuelle
Pierre angulaire du traitement
L’intervenant joue le rôle d’intervenant central
Vise la diminution des comportements inadaptés
et la mise en place de réponses adaptées
Met l’emphase davantage sur l’application des
habiletés que sur l’enseignement ce celles-ci
Voit à l’identification et à la modification des
éléments qui interfèrent avec la motivation et qui
inhibent l’apparition des comportements
efficaces
31. 2. Le groupe d’entraînement
aux compétences
Est un auxiliaire à la thérapie individuelle
Met l’emphase sur l’enseignement des habiletés
Quatre principaux groupes de compétences
Avantages :
« Soulage » l’individuel
Fourni une source d’information sur le
fonctionnement relationnel
Facilite l’exposition dans un milieu sécuritaire
Source de normalisation et de soutien
32. 4 Modules psycho-éducatifs :
La pleine conscience
La tolérance à la détresse
La gestion des émotions
L’efficacité interpersonnelle
Entraînement aux compétences
33. La pleine conscience
Apprendre à contrôler son propre esprit plutôt
que de le laisser nous contrôler
Permet d’apprendre à se connaître et à s’auto-
observer, à agir de manière consciente
Permet de neutraliser les comportements impulsifs
et ceux qui dépendent de nos humeurs
Développer la capacité à prendre du recul
Aptitude indispensable pour identifier ce que « je
vis, ce que je ressens, ce que je désire et ce que je
pourrais faire pour atteindre mes objectifs »
34. La tolérance à la détresse
Permet d’apprendre à faire face efficacement
aux situations souffrantes
Consiste en une série de trucs concrets pour
aider lors de périodes où la personne doit tolérer
de la détresse en tout évitant d’empirer sa
situation
Aide à cesser de lutter contre la réalité et à agir
efficacement en fonction de ce qu’elle est
réellement
35. La gestion des émotions
Vise l’amélioration du contrôle des émotions
en développant les connaissances sur le
processus émotionnel et sur les actions à
poser pour augmenter les émotions
agréables
Permet le développement d’une attitude
préventive pour diminuer la vulnérabilité
émotionnelle
Favorise le développement de la capacité à
faire face aux émotions douloureuses
36. L’efficacité interpersonnelle
Favorise le développement de la capacité à vivre des
relations interpersonnelles plus harmonieuses et plus
satisfaisantes
Permet de réfléchir sur son réseau social et de
développer la capacité à gérer efficacement des
situations conflictuelles
Permet d’apprendre à communiquer plus efficacement
tout en maintenant son respect personnel ainsi que celui
des autres
Présente une série de trucs concrets pour augmenter
votre efficacité interpersonnelle et atteindre ses objectifs
37. 3. Consultations téléphoniques
Moyen de supervision qui vise :
L’augmentation des capacités à demander de l'aide
adéquatement
La généralisation des habiletés apprises dans le
groupe
La correction rapide d’une situation tendue et
l'amélioration de la relation thérapeutique
Disponible 24h/24h
Alternative : banque de rencontres supplémentaires
et d’appels téléphoniques, collaboration avec les
partenaires
38. 4. Les discussions de cas
pour les thérapeutes
Supervision hebdomadaire
Favorise l’entraide dans l'application des stratégies
dialectiques
Aide à mettre en lumière
les stratégies efficaces du thérapeute les progrès du client
Aide à conserver la motivation
Prévient l'épuisement professionnel
Dans un monde idéal…
Possible dans ressources spécialisées mais difficile dans un
milieu généraliste (ex. : CLSC) ou en privé
39. 5. Les traitements auxiliaires
Réfèrent à tout traitement non dispensé
par un thérapeute d'approche dialectique
comportementale
Exemples :
pharmacothérapie, orientation,
l'hôpital de jour, AA, NA
Pas d’obligation de participation
Collaboration lorsque pertinent et possible
40. Le contenu de nos bagages…
Attitude et stratégies
d’intervention
41. Attitudes et stratégies d’intervention
Savoir-être (attitudes) et savoir-faire
(stratégies) pour atteindre les objectifs de
manière efficace et confortable
Sont au cœur de la TDC
Touchent tous les aspects du traitement
Tiennent compte de la dynamique du tpl, de
ses enjeux et des objectifs du traitement
42. Attitudes et stratégies d’intervention
Habiletés requises :
Rester alerte aux «mouvements» du client et s’y
adapter avec aisance et rapidité
Voyager entre :
acceptation et invitation au changement
contrôle et indépendance
confrontation et support
fermeté et douceur
43. Attitude dialectique
Orienter vers le changement
Orienter vers l’acceptation
Centration inébranlable
Demande bienveillante
Soutien
Flexibilité bienveillante
• Équilibre entre donner l’aide nécessaire
et ne pas donner l’aide non nécessaire
• Reconnaît et renforce les capacités
• Responsabilise
• Encourage et stimule le changement
• Modification et remplacement des composantes non adaptées
• Approche comportementale
• Confrontation, résolution de problèmes
• Acceptation de la « réalité »
• Met en valeur les éléments de sagesse en évitant de juger
• Approche humaniste et centrée sur le client
• Validation
• calme au milieu du chaos
• Vision à long terme
• Capacité à tolérer la douleur du client
• Compassion et sensibilité
• Aide au renforcement des compétences
• Transcende tous les modes de traitement
• Capacité d’adaptation, de créativité
• Gestion du temps et des stratégies utilisées
• Redéfinition du problème
45. Stratégies centrales
Constituent le cœur du traitement
De pair avec la dialectique changement-acceptation
La résolution de problèmes (changement)
Comportement dysfonctionnel = problème à solutionner
Implique (1) la compréhension et l’acceptation du
problème et (2) l’élaboration et l’évaluation des
solutions alternatives
La validation (acceptation)
Recherche et communique le côté sensé et
compréhensible du comportement dans le contexte
actuel
Implique (1) l’observation active, (2) la réflexion et (3)
la validation proprement dite
46. Validation et résolution de problème
Paradoxe :
Le changement ne peut survenir que dans un contexte
d’acceptation de ce qui est et, que le fait d’accepter ce
qui est, est un changement en soi
Elles sont utilisées dans toutes les interventions
Impasse = déséquilibre dans l’utilisation
Trop axé sur le changement = invalidation, elle est le
problème et doit changer
Trop de validation = invalidation, ses difficultés sont
minimisées
47. Stratégies stylistiques
Sont liées au style et à la forme de communication
du thérapeute
Communication réciproque
Attitude chaleureuse, douce et soutenante
Équilibre le pouvoir et renforce la relation
Communication irrévérencieuse
Attitude confrontante mais bien intentionnée
Attire l’attention, surprend, ébranle la rigidité
Favorise le recul (observation/description)
48. De gestion de cas
Outille et guide l’interaction avec l’environnement
Consultation du client
Outille le client pour qu’il interagisse efficacement avec
son entourage
Intervention environnementale
Intervention du thérapeute lorsque la situation l’impose
et que le client ne possède pas actuellement les outils
nécessaires
Consultation des thérapeutes
Aide le thérapeute (et l’équipe) à rester dialectiques et
motivés
49. Les stratégies particulières
Séries de stratégies supplémentaires
Début et fin de suivi
Déroulement des rencontres
Situations particulières
Crises, comportement suicidaire, comportement interférant
avec la thérapie, communication téléphonique, etc.
Avantages :
Donnent des balises adaptées à la problématique
Rassurent et augmentent l’efficacité
51. TDC : un modèle efficace
Comportements auto-agressifs
Taux d’abandon
Colère et impulsivité
Nombre de jours d’hospitalisation
Ajustement social
Idéations suicidaires
Désespoir
Dépression
52. TDC : un modèle adaptable
Différentes populations cliniques
Adolescents suicidaires
Personnes âgées et dépressives
Couples et familles
Délinquants
Double diagnostic
Différentes problématiques
Boulimie, stress post-traumatique
Adaptable dans différents milieux
CLSC, cliniques spécialisées,
centres correctionnels
53. Avantages
D’un point de vue organisationnel
Remise en question des habitudes et de l’offre de services
Programme reconnu et adapté
Crédibilité à l’externe et à l’interne
Concertation et collaboration avec nos partenaires
Travail d’équipe et soutient entre les intervenants
Vision plus adaptée et respectueuse
Qualité du service offert et du contexte dans lequel il est
offert
Augmentation des connaissances et compétences
54. Avantages
D’un point de vue individuel
Nouvelles connaissances, attitudes et outils d’intervention
Diminution des préjugés
Confiance en soi et en ses interventions
Vue d’ensemble du suivi et de ses lignes directrices
Diminution de la charge de travail (tests, limites)
Meilleure rentabilité de l’utilisation du temps (ind., groupe)
Diminution de la confusion, du stress (crises suicidaires)
Confort et plaisir dans l’intervention et la relation
Intérêt et motivation
Observation rapide de progrès significatifs
55. Avantages
Du point de vue de la clientèle
Apparition d’un sentiment de sécurité qui favorise la
disponibilité aux apprentissages
Meilleure qualité de vie car plus compétent et efficace dans
le quotidien (personnel, émotionnel, relationnel, parental)
Augmentation de la fierté personnelle, du sentiment de
compétence et de l’estime de soi
Maturité, introspection, autonomie, sens des
responsabilités
Influence positive sur la prochaine génération
56. Conclusion
La beauté de cette approche
Elle nous offre une méthode de travail
sécurisante, adaptée et adaptable
Elle nous aide à aimer encore plus ces
personnes pour que nous puissions ensuite
les aider à le faire pour et par eux-mêmes
… cadeau essentiel à
une meilleur qualité de vie!
57. Merci de votre écoute!
Pour me joindre :
helene.busque@hotmail.com
58. Bibliographie et références
Linehan, M. M., (1993a). Cognitive Behavioral Treatment of Borderline
Personality Disorder. New York , NY, US: Guilford Press.
Linehan, M. M., 1993b, Skills Training Manual for Treating Borderline
Personality Disorder . New York, NY, US: Guilford Press.
Efficacité de la TDC :
(Linehan et al.,1991; Tuner, 2000; Koons et al.,2001; Bohus et al., 2004; Van
den Bosh et al., 2005; Linehan et al., 2006).
Bohus, M., Haaf, B., Simms, T., LImberger, M. F., Schmahl, C., Unckel, C.,
Lieb, K., Linehan, M. M. (2004). Effectiveness of inpatient dialectical behavioral
therapy for borderline personality disorder : A controlled trial. Behaviour
Research and Therapy, 42(5), 487-499.
Koons, C. R., Robins, C. J., Tweed, J. L., Lynch, T. R., Gonzalez, A. M., Morse,
J. Q,. Bishop, G. K., Butterfield, M. I., Bastian, L. A. (2001). Efficacy of
dialectical behavioral therapy in women veterans with borderline personality
disorder. Behavior Therapy, 32(2), 371-390.
59. Bibliographie et références
Efficacité de la TDC : suite
Linehan, M. M., Armstrong, H. E., Suarez, A., et al (1991)Cognitive–
behavioral treatment of chronically parasuicidal borderline
patients. Archives of General Psychiatry, 48, 1060– 1064.
Linehan, M. M., Comtois, K. A., Murray, A. M., Brown, M. Z., Gallop, R. J.,
Heard, H. L., Korslund, K. E., Turek, D. A., Reynolds, S. K., Lindenboim, N.
(2006). Two-years Randomized controlled trial and follow-up of dialectical
behavior therapy vs therapy by experts for suicidal behaviors and
Borderline Personality Disorder. Archives of General Psychiatry, 63(7). 757-
766.
Turner, R. M. (2000). Naturalistic evaluation of dialectical behavior therapy-
oriented treatment for Borderline Personality Disorder. Cognitive and
Behavorial Practice, 7(4). 413-419
Van den Bosch, L.M.C., Koeter, M.W.J., Stijnen, T., Verheul, R., Van den
Brink, W. (2005). Sustained efficacy of dialectical behaviour therapy for
borderline personality disorder. Bheaviour Research and Therapy, 43, 1231-
1241.
60. Bibliographie et références
Étiologie : causes physiques
Coccaro EF, Lee R, McCloskey M. 2003. Norepinephrine function in
personality disorder: plasma free MHPG correlates inversely with life history
of aggression. CNS Spectrum 8:731-736.
Kernberg O, Michels R. 2009. Borderline Personality Disorder. American
Journal of Psychiatry 166(5):505-508.
New AS, Hazlett EA, Buchsbaum MS, Goodman M, Mitelman SA, Newmark
R, Trisdorfer R, Haznedar MM, Koenigsberg HW, Flory J, Siever LJ. 2007.
Amygdala-prefrontal disconnection in borderline personality disorder.
Neuropsychopharmacology 32:1629-1640.
Rinne T, Westenberg HG, den Boer JA, van den Brink W. 2000.
Serotonergic blunting to meta-Chlorophenylpiperazine (m-CPP) highly
correlates with sustained childhood abuse in impulsive and autoaggressive
female borderline patients. Biological Psychiatry 47:548-556.
Wingenfeld K, Spitzer C, Rullkotter N, Lowe B. 2010. Borderline personality
disorder: Hypothalamus pituitary adrenal axis and findings from
neuroimaging studies. Psychoneuroendocrinology 35:154-170.
61. Bibliographie et références
Étiologie: causes psychologiques
Bandelow B, Krause J, Wedekind D, Broocks A, Hajak G, Rüther E. 2005.
Early traumatic life events, parental attitudes, family history, and birth risk
factors in patients with borderline personality disorder and healthy controls.
Psychiatry Research 134:169-179.
Levy KN. 2005. The implications of attachment theory and research for
understanding borderline personality disorder. Development and
Psychopathology 17:959-986.
Links PS, Steiner M, Huxley G. 1988. The occurrence of borderline
personality disorder in the families of borderline patients. Journal of
Personality Disorders 2:14-20.
Ogata SN, Silk KR, Goodrich S, Lohr NE, Westen D, Hill EM. 1990. Childhood
sexual and physical abuse in adult patients with borderline personality
disorder. American Journal of Psychiatry 147:1008-1013.
62. Bibliographie et références
Étiologie : causes psychologiques (suite)
Perry JC, Herman JL. 1993. Trauma and defense in the etiology of
borderline personality disorder. In: J Paris, editor. Borderline Personality
Disorder, etiology and treatment. Washington (DC): American Psychiatric
Publishing, Inc.
White CN, Gunderson JG, Zanarini MC, Hudson JI. 2003. Family studies of
borderline personality Weaver TL, Clum GA. 1993. Early family
environments and traumatic experiences associated with borderline
personality disorder. Journal of Consulting and Clinical Psychology 61:1068-
1075.
Zanarini MC, Frankenburg FR, Reich DB, Marino MF, Lewis RE, Williams AA,
Khera GS. 2000. Biparental failure in the childhood experiences of
borderline patients. Journal of Personality Disorders 14(3):264-273.
63. Bibliographie et références
Adaptations de la TDC
Evershed, S., Tennant, A., Boomer, D., Rees, A., Barkham, M., & Watson,
A. (2003). Practice-based outcomes of dialectical behaviour therapy (DBT)
targeting anger and violence, with male forensic patients: A pragmatic and
non-contemporaneous comparison. Criminal Behaviour and Mental Health,
13(3), 198-213.
Linehan, M. M., Schmidt, H., Dimeff, L. A., Craft, J. C., Kanter, J., &
Comtois, K. A. (1999). Dialectical behavior therapy for patients with
borderline personality disorder and drug-dependence. The American Journal
on Addictions, 8(4), 279-292.
Linehan, M. M., Dimeff, L. A., Reynolds, S. K., Comtois, K. A., Welch, S. S.,
Heagerty, P., Kivlahan, D. R. (2002). Dialectal behavior therapy versus
comprehensive validation therapy plus 12-step for the treatment of opioid
dependent women meeting criteria for borderline personality disorder. Drug
and Alcohol Dependence, 67(1), 13-26.
64. Bibliographie et références
Lynch, T. R., Morse, J. Q., Mendelson, T., & Robins, C. J. (2003). Dialectical
behavior therapy for depressed older adults: A randomized pilot study.
American Journal of Geriatric Psychiatry, 11(1), 33-45.
Rathus, J. H., & Miller, A. L. (2002). Dialectical behavior therapy adapted for
suicidal adolescents. Suicide and Life-Threatening Behavior, 32(2), 146-157.
Safer, D. L., Telch, C. F., & Agras, W. S. (2001). Dialectical behavior therapy
for bulimia nervosa. American Journal of Psychiatry, 158(4), 632-634.
Articles intéressants
Busque, H. (2010). L’approche dialectique comportementale en ressource
non spécialisée : la recherche d’un équilibre gagnant. Psychologie Québec,
27(5), 18-21.
Bégin, C., et Lefebvre, D. (1997). La psychothérapie dialectique
comportementale des personnalité limites. Santé Mentale au Québec:
Thérapies et patients borderlines, 22, 43-68.
65. Bibliographie et références
Articles intéressants : suite
Janelle, A., Labelle, R. (2009). La thérapie comportementale dialectique,
une voie d’espoir pour traiter les troubles mentaux complexes. Psychologie
Québec, 29(06), 25-27.
Lynch, T. R., Chapman, A. L., Rosenthal, M. Z., Kuo, J. R., & Linehan, M. M.
(2006). Mechanisms of change in dialectical behavior therapy: Theoretical
and empirical observations. Journal of Clinical Psychology, 62(4), 459-480.
Ogrodniczuk JS, Sierra Hernandez CA. (2012). Le trouble de la personnalité
limite. In: JH Stone, M Blouin, editors. International Encyclopedia of
Rehabilitation. http://cirrie.buffalo.edu/encyclopedia/fr/article/223/
L. Cailhol et al. (2010) Acceptabilité et faisabilité de la psychothérapie pour
les patients avec un trouble de personnalité limite. Annales Médico-
Psychologiques 168, 435-439.