Pathologie assez récente avec physiopathologie complexe et toujours en cours d'étude , traitement divers et souvent utilisés en association pour assurer plus d'efficacité et moins d'effets indésirable
Taux de récidive élevé , savoir prevenir et sensibiliser
2. Physiologie des muqueuses buccales.pdfHamedBelhaj
Les muqueuses buccales sont originales par deux caractères :
- L’humidification permanente par la salive ;
- Le turn over très rapide des cellules épithéliales (25 jours au lieu de 50 à
75 jours pour l’épiderme).
Elles sont constituées d’un épithélium malpighien reposant sur un chorion
conjonctif. Cette structure histologique est sujette à d’importantes variations
morphologiques et topographiques liées à des fonctions différentes. Ainsi, On
reconnaît 3 types de muqueuses buccales:
Type 1 : La muqueuse bordante: faces internes des joues, des lèvres, le
palais mou, le plancher buccal, fond du vestibule, les muqueuses
alvéolaires, les faces ventrale et latérales de la langue.
Type 2 : La muqueuse masticatoire: la gencive et la fibromuqueuse
palatine.
Type 3 : La muqueuse spécialisée: tapissant la face dorsale de la langue.
Ont pour rôle:
- d’assurer la protection des tissus musculaire et osseux sous-jacents;
- de jouer un rôle dans la transmission de sensation: chaud ou froid,
sécheresse ou humidité, texture des aliments ou d’objets et goût
Conduite a tenir devant une cellulite péri maxillairemohammed sadek
Les cellulites cervico-faciales font suite généralement à une infection dentaire ou oropharyngée. Les plus graves concernent souvent des adultes jeunes en bonne santé et peuvent se compliquer d’une obstruction des voies aériennes, ou d’une médiastinite et ce par propagation de l’infection, par contiguïté, vers le cou et le médiastin.
Ce sont des infections majoritairement polymicrobiennes développées dans le tissu cellulo-adipeux de la face.
Elles sont d’une réelle urgence malgré leur apparence banale au départ. En effet, les cellulites peuvent mettre en jeu rapidement le pronostic vital du patient et leur prise en charge nécessite le plus souvent un traitement médical et chirurgical avec une hospitalisation dans un service spécialisé.
2. Physiologie des muqueuses buccales.pdfHamedBelhaj
Les muqueuses buccales sont originales par deux caractères :
- L’humidification permanente par la salive ;
- Le turn over très rapide des cellules épithéliales (25 jours au lieu de 50 à
75 jours pour l’épiderme).
Elles sont constituées d’un épithélium malpighien reposant sur un chorion
conjonctif. Cette structure histologique est sujette à d’importantes variations
morphologiques et topographiques liées à des fonctions différentes. Ainsi, On
reconnaît 3 types de muqueuses buccales:
Type 1 : La muqueuse bordante: faces internes des joues, des lèvres, le
palais mou, le plancher buccal, fond du vestibule, les muqueuses
alvéolaires, les faces ventrale et latérales de la langue.
Type 2 : La muqueuse masticatoire: la gencive et la fibromuqueuse
palatine.
Type 3 : La muqueuse spécialisée: tapissant la face dorsale de la langue.
Ont pour rôle:
- d’assurer la protection des tissus musculaire et osseux sous-jacents;
- de jouer un rôle dans la transmission de sensation: chaud ou froid,
sécheresse ou humidité, texture des aliments ou d’objets et goût
Conduite a tenir devant une cellulite péri maxillairemohammed sadek
Les cellulites cervico-faciales font suite généralement à une infection dentaire ou oropharyngée. Les plus graves concernent souvent des adultes jeunes en bonne santé et peuvent se compliquer d’une obstruction des voies aériennes, ou d’une médiastinite et ce par propagation de l’infection, par contiguïté, vers le cou et le médiastin.
Ce sont des infections majoritairement polymicrobiennes développées dans le tissu cellulo-adipeux de la face.
Elles sont d’une réelle urgence malgré leur apparence banale au départ. En effet, les cellulites peuvent mettre en jeu rapidement le pronostic vital du patient et leur prise en charge nécessite le plus souvent un traitement médical et chirurgical avec une hospitalisation dans un service spécialisé.
Contact us -
Email- amitsuryawanshi999@gmail.com
Cell phone- +91 9405622455
Face Art International Clinic Landline- +91 7758976097
For International Patients - Dial country code of India (+91)
Visit us at www.faceart-clinic.com for more information.
Thèse : Les jeunes & Les jeux de casinoEva Thuries
Comment les casinos de jeux peuvent-ils attirer une clientèle plus jeune alors que cette population a tendance à ne pas fréquenter ces lieux ?
Ce travail porte sur une problématique à laquelle les casinos de jeux font face depuis plusieurs années : les jeunes générations ne fréquentent pas les casinos et laissent le champ libre à une clientèle vieillissante et dont les revenus sont relativement faibles. Pour proposer des solutions afin d’attirer les jeunes dans les établissements de jeux, nous avons étudié le marché des casinos dans un premier temps. Puis dans un second temps, nous avons analysé l’offre de jeux et les communications qui sont mises en place sur le secteur par les différents acteurs en présence. Ainsi, nous avons pu émettre nos propositions en vue d’attirer la clientèle qui est aujourd’hui notre cible. Pour nous, cela passe par des offres de services et de jeux personnalisées et adaptées accompagnées d’une communication ciblée
Si vous souhaitez avoir plus de détails sur mon travail et mon raisonnement, ou bien, si vous travaillez sur un sujet similaire, n'hésitez pas à me contacter sur mon likedin.
Revue "Pharmacien demain" n°27 Octobre 2016
L'immunothérapie est une nouvelle stratégie de lutte contre le cancer. La promesse d'améliorer considérablement la prise en charge de nombreux cancers grâce à l’immunité du patient est ancienne, notamment avec des premières expériences durant les années 1960 portant sur l’injection de particules bactériennes dans des tumeurs. Mais il a fallu attendre les années 2000 pour qu’elle démontre son efficacité clinique avec plusieurs produits aujourd’hui sur le marché.
Cette stratégie est fondée sur la meilleure connaissance des interactions entre le cancer et le système immunitaire de l'hôte. Ces relations suivent une chronologie récemment mise en évidence : au début du processus de cancérogenèse, la tumeur naissante va afficher de nombreux antigènes à sa surface, associés pour certains aux mutations de la tumorigénèse. Ces antigènes vont être reconnus par le système immunitaire inné (cellules NK, macrophages, cellules dendritiques) et adaptatif (lymphocytes). L'immunité va alors contrôler la tumeur en éliminant une grande partie des cellules cancéreuses par des actions cytotoxiques et la sécrétion d’anticorps. Mais en même temps, ce processus va provoquer une sélection des cellules affichant moins d'antigènes, avec des mutations au niveau du Complexe Majeur d'Histocompatibilité de type 1 qui porte les antigènes de surface ou de la machinerie intracellulaire préparant les antigènes. (...)
http://www.reseauprosante.fr
RCordat Mémoire (2/3) ANNEXES La marque territoriale : une réponse au nouvel ...Rébecca Cordat
La marque territoriale : une réponse au nouvel enjeu d'attractivité des régions ? Le cas de la marque Bretagne
http://www.marketing-et-territoire.fr
Rébecca CORDAT - MEMOIRE
16/20
CORPUS 1/3 : http://fr.slideshare.net/bk-a/mmoire-rcordat
ERRATA 3/3 : http://fr.slideshare.net/bk-a/rcordat-memoire-errata
Copie interdite
La communication au service de l’acceptation sociale des grands projets d’inf...Bastien André
Les grands projets d'infrastructure demandent un changement de comportement de la part des citoyens. Quels sont les étapes clés dans ce type de projets ? Comment définir le public ? Quels outils de communication sont les plus adéquats ? Ce document, support écrit d'une formation d'une heure, chercher à répondre à ces questions à travers l'analyse d'études de cas.
Travail réalisé avec Priscillia Cassuto, Rébecca Cordat et Edouard Luquet
l'hypersensibilité immédiate ou dite de type I.ALLERGIE A LA PENICILLIN. Exploration de l’Hypersensibilite Immédiate. IMMUNOTHÉRAPIE SPÉCIFIQUE DE L’HS TYPE I. Hypersensibilite Type II (Cytotoxique), Pemphigus vulgaris, Hypersensibilite Type III (Complexes Immuns), Hypersensibilité de type IV ou retardée, le lichen Plan, HS type IV contre le Latex, Test de Transformation Lymphoblastique (TTL), LES ETATS D’HYPERSENSIBILITE de l’Immunité INNÉE
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Cette stratégie est fondée sur la meilleure connaissance des interactions entre le cancer et le système immunitaire de l'hôte. Ces relations suivent une chronologie récemment mise en évidence : au début du processus de cancérogenèse, la tumeur naissante va afficher de nombreux antigènes à sa surface, associés pour certains aux mutations de la tumorigénèse. Ces antigènes vont être reconnus par le système immunitaire inné (cellules NK, macrophages, cellules dendritiques) et adaptatif (lymphocytes). L'immunité va alors contrôler la tumeur en éliminant une grande partie des cellules cancéreuses par des actions cytotoxiques et la sécrétion d’anticorps. Mais en même temps, ce processus va provoquer une sélection des cellules affichant moins d'antigènes, avec des mutations au niveau du Complexe Majeur d'Histocompatibilité de type 1 qui porte les antigènes de surface ou de la machinerie intracellulaire préparant les antigènes. (...)
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La marque territoriale : une réponse au nouvel enjeu d'attractivité des régions ? Le cas de la marque Bretagne
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Rébecca CORDAT - MEMOIRE
16/20
CORPUS 1/3 : http://fr.slideshare.net/bk-a/mmoire-rcordat
ERRATA 3/3 : http://fr.slideshare.net/bk-a/rcordat-memoire-errata
Copie interdite
La communication au service de l’acceptation sociale des grands projets d’inf...Bastien André
Les grands projets d'infrastructure demandent un changement de comportement de la part des citoyens. Quels sont les étapes clés dans ce type de projets ? Comment définir le public ? Quels outils de communication sont les plus adéquats ? Ce document, support écrit d'une formation d'une heure, chercher à répondre à ces questions à travers l'analyse d'études de cas.
Travail réalisé avec Priscillia Cassuto, Rébecca Cordat et Edouard Luquet
l'hypersensibilité immédiate ou dite de type I.ALLERGIE A LA PENICILLIN. Exploration de l’Hypersensibilite Immédiate. IMMUNOTHÉRAPIE SPÉCIFIQUE DE L’HS TYPE I. Hypersensibilite Type II (Cytotoxique), Pemphigus vulgaris, Hypersensibilite Type III (Complexes Immuns), Hypersensibilité de type IV ou retardée, le lichen Plan, HS type IV contre le Latex, Test de Transformation Lymphoblastique (TTL), LES ETATS D’HYPERSENSIBILITE de l’Immunité INNÉE
Prise en charge thérapeutique des cicatrices chéloides
1. Service de dermatologie et vénérologie
CHU Med VI OUJDA
Prise en charge
thérapeutique des
cicatrices chéloïdes
OUADI IMANE
2.
3. LE PLAN :
I. INTRODUCTION
II. INTERET DE LA QUESTION
III. RAPPEL DE LA CICATRISATION CUATNÉE
IV. ASPECT CLINIQUE DES CICATRICES CHELOIDES
V. PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUES
VI. ACTUALITÉS
VII. CONCLUSION
4. INTRODUCTION
- Pathologie de la cicatrisation cutanée spécifique de l’homme chez des individus prédisposés
- Prolifération fibreuse du derme liée a l’accumulation des fibres du collagène secondaire a un trauma
- Souvent confondu avec les cicatrices hypertrophique malgré sa clinique et anatomopathologie particulière
- Le principal mécanisme physiopathologique est un dérèglement de la synthèse et de la destruction du collagène
lié à une hyperactivité́ du TGF-b
- Le terme a été utilisé pour la 1ere fois en 1806 par le Baron Allibert vue leur ressemblance a des pinces de crabe
(dérivant du grec Chele ou pince)
5. INTERET DE LA QUESTION ?
- Malgré leur caractère bénin Pronostic fonctionnel et esthétique
- Sujet d’actualité : course pour identification des gènes responsables
- Prise en charge thérapeutique non codifiée a ce jour
- Très grand risque de récidive même après traitement
6. ÉPIDEMIOLOGIE
- Difficile a évaluer vue la confusion avec les cicatrices hypertrophiques
- Surtout la population noire et hispanique d’origine américaine
- Il est admis que les populations a peau sombre ont une incidence augmentée par rapport
aux patients de phototype clair , cependant tous les phototypes peuvent être touchés
7. GÉNÉRALITÉS CLINIQUES
Les chéloïdes sont des lésions cutanées bénignes purement dermiques se développant au
dépend du derme profond
Peuvent survenir après tout type de traumatisme ayant entrainé́ une plaie cutanée avec mise en
route des processus de cicatrisation
Leur caractéristique principale est la possibilité́ d’envahissement des berges saines avec une
extension qui dépasse la plaie initiale
8. CLINIQUE
SIGNES CLINIQUES :
- Prurit
- Douleur et paresthésies , sensation de tiraillement
- Prurit +++ quasi constant lié a la dégranulation des mastocytes présents dans le TC qui libèrent
l’histamine et d’autre cytokines
A L’EXAMEN CLINIQUE :
Se présentent sous forme de placards indurés , surélevés , fermes , aux berges irrégulières avec une
surface glabre , hyper pigmentée lisse ou bosselée donnant parfois un aspect pseudo-tumoral
9.
10.
11. FACTEURS FAVORISANTS
- Font suite à une plaie qui peut être :
Un geste chirurgical
Trauma même mineur
Brulure
Lésion dermatologique : acné , zona , varicelle
Piqure
Piercing ou tatouage
Scarification
Parfois spontané (mais peut être rapportée a des trauma minime passé inaperçus)
12. FACTEURS FAVORISANTS
- Tout âge , typiquement entre 10-30 ans (tensions cutanées diminuent avec l'âge)
- Facteurs hormonaux :
Incidence augmentée durant les périodes l’activité pituitaire
Stabilisation des lésions après la ménopause
Parfois une hyperpigmentation associée
Par ailleurs :
Lésions hormono-dépendantes telle que l’acné peuvent constituer un point de départ
Sébum est également incriminé en tant que facteur local (présence des lésions dans
les zones a haute concentration des glandes sébacées)
13. LOCALISATION
- Aucune n’est épargnée
- Certaines parties sont plus touchées partie supérieure du corps
+ deltoïdienne , pré-sternale , pré-claviculaire , scapulaire , nuque
+ sous ombilical
+ lobules des oreilles
- Paradoxalement , certaines régions ne sont pratiquement jamais touchées
+ Paupières , zones génitales , plantes des pieds
+ muqueuses
Prédilection d’apparition au niveau des zones exposées a d’importantes tensions
cutanées
14.
15.
16.
17.
18. GÉNÉTIQUE
- Beaucoup d’hypothèses de prédisposition génétiques ++
- Atteinte du système immunitaire avec une association avec certains sous types particuliers de
HLA
- Actuellement on admet la présence d’une composante héréditaire avec une transmission
autosomique dominante
- Études récentes ont mis en évidence des gènes probablement incriminés au niveau des
chromosomes 2 et 7
- Cependant , l’étude des gènes est un objet de recherche et plusieurs équipes y travaillent
actuellement
19. HISTOLOGIE
- Formations dermiques , histologiquement bénignes
- Facilement reconnaissables
FAIBLE GROSSISSEMENT
- Prolifération conjonctives localisée dans le derme réticulaire , bien circonscrites , toujours
séparée de l’épiderme par le derme papillaire , sans annexes cutanées a l’intérieur de la cicatrice
(refoulés en périphérie)
FORT GROSSISSEMENT: CARACTERISTIQUE
- Gros faisceaux de collagène épais , hyalinisé homogène
- Non parallèle a l’épiderme mais en amas
- Association des fibroblastes , mastocytes , et d’autre cellules inflammatoire
- MEC abondante , densité faible en fibroblastes (vs hypertrophique)
20. PHYSIOPATHOLOGIE
- Dérèglement du processus de cicatrisation avec formation en excès du tissu cicatriciel et
extension au-delà des limites de la plaie initiale
- Les cellules jouant un rôle majeur FIBROBLASTES avec production accrue de collagène ,
Fibronectine , élastine et certaines protéoglycanes (composants de la MEC)
- FB présentent également une réaction aberrante a des modulateurs métaboliques
(glucocorticoïdes , hydrocortisone , et certains facteurs de croissance)
- Les facteurs les + importants : TGFb , PDGF
21. FIBROBLASTES
- Présent au niveau du tissu de granulation
- En temps N : ils diminuent en nombre au cours du remodelage et de la maturation pour
devenir quiescents
- Chéloïdes : nombre de fibroblastes ne diminuent pas sous l’effet de certains FDC
Augmentation de la sensibilité
Dérèglement de la régulation du TGFb
Expression 4-5 x la N du nombre de Rc pour le PDGF (effet synergique avec le TGFb)
Fibroblastes chéloïdiens présentent un taux d’apoptose < a la N
22. COLLAGÉNE
- Protéine la plus abondante du corps humain
- Dans la peau normale :
Les fibres de collagènes sont fines et parallèles a la SC et perpendiculaires aux lignes de
tensions
Collagène I : derme adulte , Collagène III : 60% du derme embryonnaire , disparait
disparait progressivement
- Dans les chéloïdes :
Excès de collagène lié a un surplus de production + défaut de dégradation
Fibres de collagène plus épaisses , plus sinueuses , en volumineux amas
23. PROTEOGLYCANES ET GLYCOPROTEINES DE STRUCTURE
- Synthétisés par les fibroblastes
- Protéoglycanes : substance fondamentale entre le collagène et les C du derme
- Fibronectine : glycoprotéine secrétée par les Fb , présente sur la surface des C
mésenchymateuses , épithéliales et endothéliales joue un rôle dans le positionnement
des C au sein de la MEC
Dérèglement de production de ces facteurs fibrose
Chéloïdes élévation du taux des fibronectines avec diminution du taux des protéoglycanes
24. FACTEURS DE CROISSANCE
- Hyperproduction de facteurs activateurs des C du TC (IGF-1 , TGFb)
- Réponses augmentées aux : TGFb , PDGF
- Production diminuées des facteurs inhibiteurs (interféron gamma)
TGFb
- Semble être un facteur prépondérant , 3 sous types mais surtout TGFb1 et TGFb2
- Auto-induction de production du TGFb par les fibroblastes
Fibrose
Contraction de la plaie par augmentation de la production du collagène , fibronectine ,
glycosaminoglycanes et par diminution des protéases
25. Tension cutanée :
- Bien que le rôle du TGFb dans le développement des
chéloïdes , la physiopathologie n’est pas toujours claire
- Fort probable que la tension soit un mécanisme de
développement
La tension sur les berges modifie l’alignement des
fibres de collagène et entraine les CH et CC
- Des études in vivo et in vitro ont montré que la tension et le
cisaillement augmentation de la production du collagène
influence l’architecture et de l’orientation du collagène et
joue sur le remodelage dermique
27. - Le traitement s’impose devant l’existence de SF invalidants , gène mécanique ou
esthétique
- Taux élevé de récidive en cas de chirurgie seule d’où l’association thérapeutique
- Arsenal thérapeutique comprenant plusieurs volets thérapeutiques
TTT non agressifs :
- Presso thérapie
- Traitement médicaux
Chirurgie
Cryothérapie
Radiothérapie
Laser
- Nouveaux traitement sont en cours d’étude :
Toxine botulique type A
IL-10
- Pas de traitement idéal : 80 % de bons résultats avec les thérapeutiques les plus
efficaces
28. PRESSOTHÉRAPIE
- Décrite initialement en1924 par Blair , utilisée couramment depuis les années 70’
- Mécanisme mal connu
- Efficacité due :
Modification des tensions dans la cicatrice par compression
Ischémie causée par la VC = dégradation du collagène et modification de l’activité
des fibroblastes
D’autant + efficace que la cicatrice est jeune (phase inflammatoire)
29. PRESSOTHÉRAPIE
- Efficacité dépend du temps de compression
RECOMMENDATIONS :
+ pression : entre 24-30 mm hg
+ durée : au moins 12h/j pour plusieurs mois ++
- Vêtement compressifs (MEDICAL Z , CEREDERM)
- Clips d’oreille
LIMITES:
- Zones difficiles a comprimer par leur localisation
- Rarement utilisée en monothérapie , associée souvent a une corticothérapie , silicone , gel de
silicone
- Selon certains auteurs, l’absence de récidive après résection et compression serait supérieur
e à 80 %
30.
31.
32. INJECTIONS INTRALÉSIONNELLES DE CORTICOIDES
- Les corticoïdes = anti-inflammatoire + anti-fibrosant
- Efficacité supérieure dans le TTT de chéloïdes jeune/phase inflammatoire diminution de
douleur , prurit , épaisseur de la cicatrice
- Utilisée largement comme traitement de première intention associé aux clips (oreille)
Les mécanismes d’action :
diminution du taux d’inhibiteur des protéinases (collagénase) dégradation du collagène
modification des Rc des glucocorticoïdes des fibroblastes modifications de structure du
collagène change l’organisation caractéristique en amas de collagène hyalins
33. FICHE PRATIQUE
- PRODUIT : Actéonide Triamcinolone
- DOSE ET DURÉE :
Dépend de la surface a traiter et l'âge du patient
Pur ou dilué avec du SS si surface grande
10 mg/cm linéaire de cicatrice toute les 2-6 semaines jusqu’à amélioration clinique , MAX 6 injections
- SIEGE : strictement en intra-chéloïdien avec seringue vissé/aiguille fine en fonction de la dureté de la cicatrice
parfois a l’aide d’un dispositif a air comprimé (Dermojet)
Geste douloureux : penser a associer des pommades anesthésiantes type EMLA
- EFFETS IIRE:
Atrophie cutanée
Dépigmentation
Télangiectasies
Ulcérations , nécrose au point de ponction , amas crayeux blanchâtres si SURDOSAGE OU INJECTIONS FRÉQUENTES
Donc injecter strictement en intra-lésionnel
34. FICHE PRATIQUE
- EFFET SYSTÉMIQUE : rare
- CONTRE INDICATIONS : surinfection
- RÉSULTATS :
Taux de réponse de CRT seule 40-70%
Possibilité de récidive a 5 ans MAIS surtout dans l’année qui suit
Presque toujours associée aux autres thérapies : presso thérapie , 5FU
, Bléomycine , Laser CO2 ou colorant pulsé
Les associations = - ES et + d’efficacité
35. LES GELS DE SILICONE
- Utilisés pour la 1ere fois en AUSTRALIE en 80’ pour prévenir les cicatrices hypertrophiques
chez les brulés , depuis largement utilisés pour traiter les CH et CC
- Efficacité non prouvé selon les études menée (étude de mauvaise qualité avec plusieurs biais)
- Mécanisme inconnu , cependant plusieurs hypothèses :
Silicone constitue une membrane imperméable gardant la peau hydratée
Kératinocyte hydratés ont une altération de sécrétion des FDC effets sur le fibroblaste et la
synthèse de collagène
A NOTER QUE LES EFFETS NE SONT PAS EN RAPPORT AVEC
- Changement de pression
- Modification de l’oxygénation des tissus
- Passage du silicone a travers la peau
36. FICHE PRATIQUE
- PRODUIT : gel de silicone
- CONSISTANCE : gel liquide / plaque appliquée ou collée sur la cicatrice
- EX au marché marocain : Gel liquide ACM cicastim , Scarsil gel silicone , kaline scargel / Patch Epi-derm
feuille de silicone
- DURÉE : au moins 12h/jr pendant plusieurs mois
- EFFETS IIRE:
Macération , irritation , rougeur et prurit (réversible a l’arrêt)
CAPITAL D’EXPLIQUER AU PATIENT LA NECESSITÉ DE PORT PROLONGÉ
38. - A elle seule 40-100%
- Stimule le processus de cicatrisation pathologique formation
de nouvelle chéloïde parfois plus grande que la première
- d’où l’intérêt des associations thérapeutiques
39. FICHE PRATIQUE
- TYPES : 2 méthodes pour les chéloïdes :
Exérèse complète
Exérèse partielle appelée aussi INTRACICATRICIELLE
- PRINCIPE :
INTRACICATRICIELLE : laisser 2-3mm de cicatrice sur chaque berge (résection de la zone centrale) – reste controversé
- PRINCIPAL FDR: tension sur les berge favorise développement des chéloïdes
- CHOIX DE MÉTHODE :
Tension post-op faible (petite CC , lobe de l’oreille) exérèse complète
Tension post-op forte (grande chéloïde , zone de tension élevé) intra cicatricielle
40. FICHE PRATIQUE
- CHOIX DE FIL:
- Monofilament pour diminuer les phénomènes inflammatoire
- Sur le plan dermique :
Fil dont la résorption au moins sup a 6 semaines (MONOCRYL) pour diminuer initialement les tensions sur la cicatrice
Si zone de tension élevée , choisir fil avec délai de résorption > 6 mois (PDS®) ou non résorbable
- Parfois cicatrice large : fermeture directe n’est pas possible recours aux techniques de recontruction (greffe , derme
artificiel)
43. RADIOTHÉPIE
- Décrite en 1906 par Dr. Beurmann et Gougerot
- Inefficace toute seule , résultats satisfaisants si combinée a la chirurgie (le plus tôt possible)
- BUT : délivrer un dose efficace sans exposer le tissu voisin mort C différée limitation
de la prolifération fibroblastique au niveau du TC
- FORMES :
Superficielle : le plus tôt possible après la chirurgie , dose 10-20 Gy en 1-3 séances
EII : érythème et hyperpigmentation (pouvant persister M/années) / KC radio induits
Curiethérapie : introduire source radioactive a l’intérieur de tube inséré au site d’exérese
Source : IRIDIUM 192
45. CRYOTHÉRAPIE
- Peut être utilisée avec/sans chirurgie
- Seule destruction partielle de la CC en induisant une nécrose par le froid (par contact ,
spray , aiguille de cryothérapie intra lésionnelle)
- Nécessite une anesthésie vue la douleur , cicatrisation lente , période minimale d’un mois
entre 2 séances
EII:
Hyperpigmentation
Hypo pigmentation permanente
Atrophies importantes
47. LASER
- Les lasers ont été utilisés dans les CC pour la 1ére fois aux années 80 par Apfelberg et al. et
Castro et al. avec des résultats médiocres.
- Depuis, énormément de lasers avec différentes longueurs d’ondes ont été étudiés et utilisés.
Malheureusement, il est très difficile d’évaluer leur efficacité́ sur les cicatrices chéloïdes car
il y a peu d’études prospectives de niveau de preuve enlevé́ dans la littérature . Globalement
deux types de laser sont décrits pour le traitement des cicatrices chéloïdes.
49. - Action de destruction tissulaire
- EX : CO2 10600nm et le Er:YAG pulsé 2940nm
- Ils réalisent une véritable excision centrale de la cicatrice avec la nécessité d’appliquer
des pansements pour les semaines qui suivent avec taux de récidive élevé pas d’interet
par rapport a la chirurgie qui est suivie uniquement de 15 jours de pansement
- Peut également être utilisée sur le mode fractionné mais destruction est superficielle et
en pointillé et donc n’est pas efficace sur les CC qui sont généralement épaisses
Il semble donc que cette technique n’est pas adaptée
ABLATIF
50. - Laser a colorant pulsé (PDL) 585-595nm
- Les études décrivent une efficacité > 75% avec peu de morbidités
- MÉCANISME D’ACTION :
photo thermolyse des vaisseaux avec pour effet une amélioration de l’érythème et du prurit
Amélioration de la texture , de la couleur et de la souplesse
les longueurs d’onde 585-595nm n’agissent pas profondément effet minime
VASCULAIRE
51. - LIMITES :
Longueur d’onde 585-596 nm n’agissent que sur 1 mm d’épaisseur pas d’atteinte en profondeur
L’absorption par la mélanine (chromophore cutanée en compétition avec l’Hb) = effet du PDL
est atténué voir CI chez les patients a phototype foncé (ceux a plus haut risque des CC)
VASCULAIRE
52.
53. THÉRAPIES EN COURS D’ÉTUDE
5 FLUOROURACIL
• Chimiothérapie, analogue de la pyrimidine
• Action antimétabolique et inhibe les cellules à prolifération et
métabolisme rapides
• A concentrations basse apoptose fibroblastique sans nécrose
• Efficacité prouvée en monottt ou + CRT
• PROTOCOLE
50mg/mL en injection intra lésionnelle de 0,05 mL/cm de cicatrices : 1
à 3 injections/semaine jusqu’à amélioration puis espacés
• EFFETS IIRE: dose dépendants
Faible dose : douleur , sensation de brulure , hyperpigmentations ,
ulcérations
Forte dose : retentissement systémique
+ CYTOPÉNIE (ANÉMIE , LEUCOPÉNIE , THROMBOPÉNIE)
SURVEILLANCE PAR NFS
CI : grossesse , aplasie médullaire
• De + en + utilisé en association avec les autres ttt (CRT , laser)
54. THÉRAPIES EN COURS D’ÉTUDE
BLÉOMYCINE
• Antinéoplasique cytostatique ayant une efficacité́ anti tumorale,
antibactérienne et antivirale
• Agit par inhibition de la division cellulaire apoptose des
fibroblastes
• Inhibe TGFb1 diminuant ainsi la synthèse de collagène
PROTOCOLE:
0,1 à 1 mL/séance à une concentration de 1 mg/mL. Les injections sont
renouvelées toutes les 4 semaines avec un maximum de 5 séances.
• Très efficace sur l’inflammation (dlr , rougeur , prurit)
EFFETS IIRE:
• Ulcération , atrophie , hyperpigmentation
• Aucun effet systémique n’a été rapporté
55. THÉRAPIES EN COURS D’ÉTUDE
LES INTERFÉRONS
• Cytokine antivirale aux propriétés anti fibrosantes et
antiprolifératives.
• Permet d’augmenter la dégradation du collagène
• Usage controversé
• Efficacité < aux CRT
• Protocoles différents selon les équipes et selon le type
d’interféron utilisé
57. TOXINE BOTULIQUE TYPE A
- La toxine botulique A est parfois utilisée pour l’amélioration esthétique des cicatrices par une
injection post op immédiate dans les muscles adjacents à la cicatrice
- La toxine entraine une paralysie flasque des muscles striés par inhibition du relargage
d’acétyl choline à la jonction neuromusculaire (3-4M) , elle réduit donc les forces de tension
pendant la phase de cicatrisation.
PROTOCOLE:
20 à 140 UI de toxine botulique A espacées d’un mois dans les cicatrices chéloïdes
- Améliore les symptômes , en plus de ses effets connus sur l’acétyl choline, influerait sur la régulation
de l’équilibre entre apoptose cellulaire et la prolifération fibroblastique
- Très peu d’ES reste une option pour le ttt et la prévention
58. INTERLEUKINE 10
- cytokine anti-inflammatoire , inhibe les IL-6 et IL-8 qui sont pro-inflammatoires
- L’absence d’IL- 10 réponse inflammatoire importante + stimulation continue des fibroblastes et
une déposition anormale de collagène
- Chez le fœtus, la cicatrisation dermique très faible inflammation + restauration ad integrum de
l’architecture du derme sans cicatrice : c’est la régéneration tissulaire. Ce phénomène serait dû en
partie à l’expression plus importante d’IL-10
- La voie de l’IL-10 constitue donc une nouvelle piste
- Actuellement, des essais de phase 2 sont en cours pour déterminer la dose idéale
59.
60. STRATÉGIE DE PRISE EN CHARGE DES CC
Dépend de plusieurs éléments :
Caractère inflammatoire ou uniquement fibreux
Taille (surface et volume)
Localisation (gène fonctionnelle ou gène esthétique)
L'Age du patient
Thérapeutiques antérieures
En général
Compression , CRT ainsi que les autre produits injectable = efficace sur les cicatrices inflammatoires
Exerese chirurgicale d’emblée d’une cicatrice fibreuse
Dans tous les cas : INFORMER LE PATIENT et FAIRE UNE SURVEILLANCE RIGOUREUSE POUR
UNE PEC PRÉCOSE D’UNE RÉCIDIVE
61. INTERNATIONAL GUIDELINES
CC très inflammatoire
Systématiquement = ttt médical
- CRT + pressottt + plaque de gel
de silicone
CC volumineuse (aspect
tumoral)
Excision intra-cicatricielle + suture intra-cicatric
ielle ablation de points +pressottt +plaque
de silicone puis des injections de CRT 1mois e
n post op
CC fibreuse
D’emblée chirurgie = extracicatricielle la + économe
possible ou intracicatricielle pour limiter les tensions
pressottt + gel de silicone
62. INTERNATIONAL GUIDELINES
CC de grande surface
non accessible a une excision
(inflammatoire ou pas)
Ttt médical (CRT , presottt , silicone)
Si echec chir + pressottt
Récidive après chir et ttt co
mplémentaire bien menée
- excision/CRT/compression
- Excision/RT/compression
- Excision/cryottt/compression
- Excision/5FU/compression
63.
64. PRÉVENTION PRIMAIRE
Après chirurgie/plaie traumatique TTT préventif des CC chez les patients a risque selon les recom
mandations de 2002 utiliser le stéri-strip immédiatement en post op
Dés l’épithelialisation de la cicatrice gel de silicone au moins 12H/jr (mois++)
Sujets a très HR injections de CRT / mois + la compression et conseillée l’abstention de tout geste
chirurgicale inutile (plasties mammaire et abdominales , etcetera)
PATIENTS A HR:
- Ayant déjà une cicatrice pathologique (CH ou CC)
- Localisations a risque (chirurgie thoracique ou mammaire)
65. CONCLUSION
- Processus de cicatrisation pathologique
- Plusieurs facteurs physiopathologiques sont incriminés , études des gènes
responsables sont toujours en cours
- Absence de traitement idéal , associations thérapeutiques pour de meilleurs
résultats
- Maladie récidivante , informer les patients et assurer une surveillance stricte pour
dépister et traiter a temps
- Prévention chez les patients a haut risque
Notes de l'éditeur
En + : capillaires N , absence totale de birefringence en lumiere polarisé contrastant avec le derme normale
Image differente d’une cicatrice hypertrophique : bien moins limité , plus inflammatoire et plus proche de l’epiderme , depourvu de gros faisseaux hyalinisés et contient des fibres de collagenes plus fines et mieux orientés
On note aussi la presence de myofibroblastes qui sont + en cas de marquage avec des Ac anti alpha smooth actine lors des techniques d’immunoperoxydases alors que le marquage est negatif dans les cicatrices cheloides
CC tres inflammatoire qlq soit la surface grande ou petite mais sans exces de volume
CC tres inflammatoire qlq soit la surface grande ou petite mais sans exces de volume