1. Les Transports du Futur
Le Blog
Twitter @tdf__ademe
Flux d’info netvibes public
Groupe de discussion linkedin
gabriel.plassat@ademe.fr
http://transportsdufutur.typepad.fr
2. Mobilité 1.0 - Les fondamentaux
En Théorie :
En Pratique :
Véhicule particulier, Multi-usage, MCI / pétrole
Plus de mobilité indiv.
Plus vite, plus loin
3. Mobilité 1.0 - Les fondamentaux
• Imaginons un monde : véhicule électrique individuel, 200 km d’autonomie,
service d’échange de véhicules dans des stations …
www.ina.fr
1968
Les questions sont donc : Pourquoi pas hier ? Pourquoi demain ?
• Depuis 100 ans …
… le couple Moteur à combustion interne (MCI) et pétrole domine.
Les questions sont donc : Pourquoi ? Qu’est ce qui va changer ?
4. Comprendre la domination (1/2)
Vehicle – Internal Combustion Engine
Micron machined
NOx
18 EURO -1
14,4 EURO 0
4000 engines / day
8,0
EURO I 7,0
EURO II
5,0
EURO III
3,5
120 000 parts identical but all different EURO IV
2,0 EURO V
Particules
0,36 0,15 0,02 0,46 0,661,1
0,10 2,4 3,5
HC
1,5
2,1
4,0
4,5
5 years warranty – 100 000 km
Full Energy in 3 minutes 11,2
20+/- 0.5°C 14
CO
Very low emissions and consumption / kWh
Millisecond, milligram,
Cubic Millimeter of fuel
5. Comprendre la
domination (2/2)
Carburant
Haute technologie
De plus en plus risqué
Haute caractéristique From ultra deep
(Densité energétique) exploration
Sans aucune reconnaissance
Du public
À une prix BAS !
1.5 € pour 42 MJ
To ultra deep
conversion
6. Mobilité 1.0
• Environnement,
• Sécurité, (Europ 14 M)
• Congestion,
• Energie (unique)
L’optimisation du
système complet
n’est plus une
option
9. QuelleS MobilitéS ?
Une explosion liée à des mutations
profondes de la société
Besoin de solutions
de Mobilité
Hyperspécialisées
Vers l’âge de la
Multitude ?
Source : BIPE
10. Quelle route vers le Facteur 4 ?
Pour des mobilités « supérieures » …
Plus d’info, cliquer ici
11. Mobilité intégrée et Facteur 4
Comment engager massivement et rapidement ces changements ?
Les opportunités offertes par le numérique sont inédites
Plus d’info, cliquer ici
12. « Data is the new oil » : irruption de l’usager,
connaissances inédites des pratiques (par qui ?)
13. « Data is the new oil »
va questionner tous les acteurs …
Traces numériques
Application
Remontées de la qualité
Du réseau cyclable
14. Irruption des géants numériques dans le monde réel
Le combat des cartes …
du numérique pour simplifier le réel impose de numériser le réel
Connaissance, Représentation et Indexation en cours du monde réel
vers une connaissance inédite des infrastructures, de l’environnement des véhicules
15. Gen Y
le pas de temps
chgt/accepta°/appropria°
change …
16. Mobilité 2.0
Palette complète de services
TIC
de mobilité : porte à porte
Mobilité 1.0 Économie de
La fonctionnalité
Économie de Top down
L’objet Bottom up
Top down Toutes énergies
Dont électricité
MCI / pétrole Mono-usage
Multi-usage
Perfo réelle
Émissions
Pseudo perfo
Conso réelle
Consommation
€/km
Émissions
Invest
Fiabilité
Fiabilité
Prix
Autonomie
TIC
B to C et B to B Intégration service
B to B
17. « je suis l’automobile »
Business modèle standard
accélération
Du multi-usage …
«
je
su
i sm
ob
ile
»
Mono usage
2-3 roues …
18. Intégration & Simplification de tous les modes
AutoP
Covoit.
Autolib
Vélib
Plus d’info, cliquer ici A.P.M. Assistant Personnel de Mobilité
19. Et si nous passions de 1.2 à 2 ?
Avons-nous les moyens d’ignorer ce gisement ?
-20 % sur GES, pollu°, -40 % sur GES, pollu°, conso 20 ans de gain Techno.
conso NRJ (-10% long.dist -10% urbain -20% rural)
(2% de gain / an)
sur VP-France Techno VP - France
sur Secteur Transport
-5 % GES France 40 à 60 ans pour le même
-8 Mtep/an (sur 160) résultat sur le parc
- 8 Md€/an (facture pétrol.)
Techno VP - France
France
Plus de la moitié de la Fermer X réacteurs nucl.
consommation d’élec. sur 58 Augmenter les TC d’un
des batiments facteur Y !
(13 Mtep) France
France
Plus d’info, cliquer ici
20. Toujours des voitures mais MIEUX utilisées et liées aux TC
innovation
Véh neuf et autre Nrj
Véhicule + léger
Paiement à l’usage
Véhicule mieux rempli
innovation
21. General Electric et le VE
Qui sera capable d’apprendre et d’optimiser le système ?
Qui maximisera la chaine de valeur ?
Quelles conséquences pour les constructeurs ?
Le véhicule, future « commodité »
Pour les opérateurs de mobilité ?
22. Avec le service, il faut re-concevoir le véhicule : EDAG & Vélib …
Vélib est une innovation systémique
Le vélo n’est pas un BON vélo mais
Le service de mobilité est excellent
Vélib a permis de changer les usages.
Le design du vélo est mauvais au regard d’un
Cycliste mais les bénéfices apportés par le
service sont supérieurs …
La voiture service peut donc être « mauvaise »
Avec un regard d’automobiliste
31. Besoin de Recherches …
• Trans-disciplines : socio à la techno, TIC à la logistique …
• Sciences des usages et des changements, comment génère-t-
on de la confiance ? Comment guider les changements ?
• Compréhension et Optimisation de système complexe,
• Ingénierie de compréhension des mobilités, de
conception/validation de solutions par apprentissage des
offreurs/utilisateurs,
• Outils de capitalisation pour « industrialiser » l’approche
(pas les solutions)
• Living labs, quels territoires attireront l’innovation ?
32. Synthèse
• La transition de l’objet au service peut être une chance pour le
citoyen, les industries et l’environnement,
• Bouleversement des chaînes de valeurs,
• Qui sera opérateur de mobilité multimodale? Qui gardera le
contact avec le client?
• Un écosystème nouveau se crée, les utilisateurs au centre
• La donnée est le cœur
• Une culture, des formations à développer pour tous les acteurs
de la mobilité
33. Pistes « concrètes »,
Que ferez Google/Amazon à ma place ?
Penser autrement, avec des inconnus pour créer des services puis des
« expériences »
•Expérimenter des partenariats innovants,
•Intégrer les usagers au plus près des choix stratégiques,
•Mettre en œuvre des services co-conçus en version béta (itératif)
Mieux connaître la multitude d’usagers pour proposer du sur-mesure
•Repenser les outils de connaissances des clients, des usages
•Imbriquer dans les services de mobilité des outils de compréhension
des usages (boucles rétroactives)
Mieux connaître le contexte, le territoire, la route
•« le combat des cartes »
34. Qu’est ce qui va vraiment changer ?
Si Confiance,
Gain indiv. & collectif
•l’objet va peu changer, mais son usage sera différent
•les connaissances des usages et des environnements seront bien plus grandes
(mais détenues par qui ?),
•Ces connaissances pourraient ensuite conduire à une rupture : de nouveaux
services portés par des objets roulants très différents.
35. MERCI de votre Attention !
http://transportsdufutur.typepad.fr
Editor's Notes
Cette présentation tente, par l’analyse des tendances de fond dans de nombreux domaines, de proposer une voie principale à considérer pour mettre en œuvre de nouveaux systèmes de mobilités pour les biens et les personnes compatibles avec nos ressources, nos objectifs environnementaux, finalement plus robustes aux crises à venir. En conséquence, il est indiqué également de nouvelles questions, de nouveaux problèmes, et identifié de nouveaux risques comme des symétriques aux solutions mises en valeur. L’objectif n’est pas de simplifier le problème, mais au contraire à montrer que nous devons, chacun dans nos domaines, chercher à intégrer de nouveaux paramètres influents, à se former dans les domaines voisins, à nouer de nouvelles relations dans des champs connexes, pour tenter de penser le système dans sa globalité. Devant les champs à couvrir, il n’y a pas plusieurs solutions. Seuls les outils modernes de fonctionnement en réseaux permettent d’accéder à des niveaux de connaissances supérieurs, d’échanger rapidement, largement avec de nombreux acteurs. Cette capacité à s’ouvrir et recevoir est essentielle. Les outils proposés (blog, groupe discussion LinkedIn, Flux d’info) deviennent les éléments de base d’un ensemble collaboratif. Ils sont parfaitement cohérents avec les sujets traités. Nota : la présentation contient des liens hypertextes permettant de renvoyer vers d’autres informations, vers les sources.
Utilisée encore majoritairement pour nos déplacements quotidiens, l’automobile, remplis en moyenne par 1,2 personne, affiche une part de marché compris entre 60% pour Paris intra-muros et 90% pour les territoires périurbains et ruraux. Son équivalent lourd, le camion, domine également la scène avec 80% des flux. Alors que les véhicules neufs (2 millions par an en France) progressent en émission de CO2, essentiellement par un report vers les petits véhicules, le parc de 30 millions de véhicules, âgés en moyenne de 8 ans, évolue peu et se renouvelle sur des durées longues d’environ 20 ans. Le budget Transport des ménages varie fortement sur les revenus entre achat de véhicule et coût d’usage (carburant essentiellement), et peut représenter pour les plus fragiles jusqu’à 25%. En conséquence, il est constaté aujourd’hui qu’il y a environ 1 à 3 millions de conducteur « hors norme » (pas d’assurance, de permis ou de CT).
Deuxième derrière le secteur du bâtiment, les transports en France consomment, en 2010, environ 50 millions de TEP (Tonne équivalent Pétrole), provenant essentiellement d’un seul produit fossile : le pétrole. Notre facture énergétique est ainsi de l’ordre de 50 Milliards d’euro. Ses émissions de CO2 lui redonnent la première place avec 33% du total national, concentrées à 80% sur les modes routiers, de même pour les oxydes d’azotes attribuées à 58% à nos véhicules motorisés. Le développement des transports collectifs, les chocs successifs (pétrolier puis économique), ainsi que l’augmentation des contrôles de vitesse, ont permis de stabiliser ces tendances. Les flux estimés pour les différents territoires sont respectivement de 110, 220 et 110 milliards de véhicule x kilomètre pour l’urbain, le péri-urbain/rural et la longue distance.
Dans ce contexte, les trajectoires pour atteindre le facteur 4, découpler création de richesse, bien être et mobilités, ne sont pas aujourd’hui clairement établies et partagées. Les progrès apportés par les technologies sur les véhicules ne suffiront pas compte tenu de la vitesse de renouvellement du parc, de leur coût et de leur effet rebond.
La palette de solutions est maintenant connue depuis plusieurs années. Nous connaissons les solutions, elles sont à la fois simples et limitées, mais nous ne sommes pas capables de les utiliser en masse, de changer d’échelle dans le covoiturage, l’autopartage, l’usage du vélo ou des transports en communs, le transfert des marchandises sur le rail. Les découpages historiques entre les différentes disciplines, tant au niveau des industries, des laboratoires ou dans les pratiques des collectivités ou des ministères (économie, technologie, sociologie, organisation, et politique des transports) ont conduit à couper les liens et rétro-actions entre ces domaines . Le système complexe n’est pas pensé dans sa globalité, les solutions sont apportées par morceaux, démontrant régulièrement un effet rebond : un véhicule plus efficace ou une voirie supplémentaire ne conduisent pas à limiter la consommation ou les émissions, bien au contraire. Il est maintenant proposé, simultanément, de combiner ces solutions entre elles, tout en recomposant les activités des entreprises et des ménages pour augmenter les degrés de libertés du système, pour qu’apparaissent de nouveaux points d’équilibre, de nouvelles formes de mobilités pérennes et stables, plus performantes et plus robustes. D’une solution unique nous permettant de réaliser tous nos déplacements, la voiture, nous devrons alors nous orienter vers une multitude d’offre hyperspécialisée, agrégée dans un service dont les performances sont supérieures à celle de la voiture individuelle possédée. Ces « nouvelles offres » sur-mesure s’adapteront alors à des activités quotidiennes réorganisées : les deux composantes auront alors évoluées . Pour ouvrir la possibilité de changer de mode de transport, de choisir la meilleure proposition, qui peut, dans certains cas, être l’immobilité, il est nécessaire de comprendre tout le système, de ne plus posséder son propre véhicule (pour re-devenir vraiment nomade), et de profiter d’innovations autrefois « externes » au domaine : les technologies de l’information et de la communication (TIC). Ainsi par exemple, nous devons focaliser nos efforts sur l’objectif de passer de 1,2 personne/véhicule à 2.
Ainsi nous passerons Hier d’une situation centrée sur l’automobile et les transports en communs, à Aujourd’hui où d’autres solutions apparaissent (autoP, covoit, vélo libre service…) vers Demain une intégration de ces moyens pour construire une nouvelle solution de mobilité portée par les TIC, adaptée aux besoins (contextualisée). Pour cela, les TIC permettent d’offrir à l’utilisateur la bonne information, d’apporter une solution individualisée, contextualisée, hyperspécialisée, à un coût faible et à rendement fortement croissant. Les TIC sont donc à considérer comme des facilitateurs vers des mobilités multimodales fluides en temps réel, pour choisir le meilleur mode, facilitant l’accès et la sortie (le paiement), apportant finalement au monde physique la souplesse du numérique. Intégré dans notre objet nomade, le téléphone portable, ces nouveaux savoirs permettront progressivement de nous détacher de la possession, nous garantissant partout, tout le temps, l’accès à de nouveaux services. La mise en œuvre à grande échelle de ces nouveaux services de mobilité impliquera de nouvelles conception de véhicules, repensés pour être exploités par des opérateurs professionnels et conduits par des clients qui n’acheteront pas un objet mais un service. Ce changement d’usage aura des conséquences majeures sur les caractéristiques des véhicules. Ainsi, le passage à des services de mobilité nécessitera toujours des usines de production mais les automobiles ne seront plus commercialisées ni utilisées de la même façon. Pour cela, il faudra (innovations) être capable de simplifier l’accès et la sortie d’un service, et d’intégrer toutes les solutions vers un service unique adaptable.
Si nous réussissons à passer de 1,2 à 2 personne/véhicule en moyenne, cela revient à … Nous n’avons plus aujourd’hui les moyens de négliger cette piste qui permet des changements immédiats. De plus, les solutions que nous développerons pour passer de 1,2 à 2, pourront se répliquer dans quasiment tous les territoires en France et à l’étranger, offrant de réelles opportunités en matière de développement économique.
D’une situation basée sur l’économie de la propriété, d’un mauvais usage des matières premières et des investissements réalisés, nous pouvons passer à une situation basée sur l’économie de la fonctionnalité. Dans ce cas, les objets sont mieux utilisés, rentabilisés, re-conçus pour être opérés soit par des professionnels, soit par des particuliers qui n’achèteront plus les objets. Ce paiement à l’usage conduit à une modification des comportements, et à une modification profonde du cahier des charges des véhicules, rendant possible la commercialisation de véhicule à 2 litre/100km car les opérateurs y auront intérêt. Cette voiture servicielle composée de toutes les solutions de mobilité rendues simples d’accès aura des performances bien supérieures à l’automobile possédée dans la plupart des cas, notamment parce que la voiture sera de plus en plus sous de multiples contraintes.
Pour chaque contexte, les services retenus par les usagers changent: soit une voiture possédée et une voiture servicielle, soit une voiture servicielle et un véhicule urbain (facilement électrifiable), soit une voiture servicielle et une voiture partagée. Ces choix seront co-conçus par les usagers eux-mêmes (notamment les pionniers), les industries et les collectivités. Pour cela, des structures adaptées devront être mises en œuvre.
Pour mettre en œuvre ces solutions à grande échelle, trois verrous sont à lever. 1- La capacité à expérimenter dans des territoires pour que le usagers expérimentent et s’approprient les solutions, et les co-conçoivent. 2- La mise à disposition de nombreuses données publiques permettant de construire de nouveaux outils, dont des assistants personnels de mobilité multimodales. Ce verrou est lié à l’action Etalab et à l’AFIMB, 3- La mise en œuvre de nouvelles structures de gouvernance elles-aussi multimodales permettant d’optimiser le système complet, ayant donc accès à la fois aux solutions de mobilité, aux infrastructures (notamment les tarifs). Bien entendu ces 3 verrous sont à coordonner simultanément …
Si ces 3 verrous sont levés, alors d’une situation bloquée, nous pourrons passer à une situation totalement différente, ouvrant de nombreuses opportunités pour tous les acteurs. Dans ce cas, la voiture individuelle serait mieux remplie, devenant ainsi un mode collectif privé, de nouveaux véhicules urbains éventuellement électriques, seront utilisés, les modes de transports publics seront mieux utilisés, ainsi que les modes doux.
Cette nouvelle structure de gouvernance impliquant tous les acteurs aura alors la capacité d’une part de connaître les principaux flux, les paramètres influents, l’élasticité aux tarifs pour les différentes catégories d’usagers, aura identifier les plus faibles, les plus dépendants de l’automobile. Une fois que le niveau de connaissance aura progressé, la gouvernance pourra alors arbitrer ces choix en agissant sur de multiples possibilités (tarifs péages, réservation couloir covoiturage, tarifs stationnement, …) pour atteindre des objectifs (CO2, qualité de l’air, congestion…). Un cercle vertueux de connaissances sera également disponible: apprentissages des flux utilisant les données temps réel, influence des contraintes/récompenses sur les choix, mise en œuvre de modèle prédictif des flux, puis mises en œuvre d’outils de management 2.0 des transports publics, des tarifications …
Cette nouvelle structure de gouvernance impliquant tous les acteurs aura alors la capacité d’une part de connaître les principaux flux, les paramètres influents, l’élasticité aux tarifs pour les différentes catégories d’usagers, aura identifier les plus faibles, les plus dépendants de l’automobile. Une fois que le niveau de connaissance aura progressé, la gouvernance pourra alors arbitrer ces choix en agissant sur de multiples possibilités (tarifs péages, réservation couloir covoiturage, tarifs stationnement, …) pour atteindre des objectifs (CO2, qualité de l’air, congestion…). Un cercle vertueux de connaissances sera également disponible: apprentissages des flux utilisant les données temps réel, influence des contraintes/récompenses sur les choix, mise en œuvre de modèle prédictif des flux, puis mises en œuvre d’outils de management 2.0 des transports publics, des tarifications …
Les TIC permettent d’offrir à l’utilisateur la bonne information, d’apporter une solution individualisée, contextualisée, hyperspécialisée, à un coût faible et à rendement fortement croissant. Les TIC sont donc à considérer comme des facilitateurs vers des mobilités multimodales fluides en temps réel, pour choisir le meilleur mode, facilitant l’accès et la sortie (le paiement), apportant finalement au monde physique la souplesse du numérique. Intégré dans notre objet nomade, le téléphone portable, ces nouveaux savoirs permettront progressivement de nous détacher de la possession, nous garantissant partout, tout le temps, l’accès à de nouveaux services. En fournissant les informations permettant de faire le meilleur choix de solutions de transport, l’assistant personnel de mobilité (APM) remontera également dans certains cas, la solution choisie, permettant de construire une base de connaissance collective sans précédent. Nous aurons alors progresser en matière de mobilité car nos connaissances sur les flux et les paramètres influents auront progressé.
Les données vont générer de nouveaux savoirs, de nouvelles connaissances sur nos modes de transports, nos usages, et nous devons dès à présent en maximiser l'usage. Cette évolution utilisant les données temps réel géolocalisée pour construire des modèles prédictifs porte le nom de web précognitif . Place de la Toile sur France Culture lui a consacré une émission : la société de l’anticipation. « L’anticipation, la capacité qu’ont les ordinateurs, grâce au traitement d’immenses masses données, à se transformer en outils de prédictions, c’est une question que l’on a traité de manière éparpillée dans Place de la toile. La société de l'anticipation a le grand mérite de rassembler tout cela et d'en proposer une interprétation globalisante, d’observer la « rupture anthropologique » qu’on est en droit d’attendre de cet usage. » Un des risques évoqués dans l’émission vient du contrôle des modèles et outils prédictifs uniquement par des sociétés marchandes dans le but de mieux/plus vendre des produits/services. Sur le sujet des transports, il apparaît essentiel que les entités publiques prennent un rôle dans la mise en œuvre, dans la gestion des énormes bases de données, et dans l’utilisation sociale de ces outils.
3 étapes sont proposées pour schématiser les évolutions possible. Passage de la voiture possédée, mal utilisée et peu efficace, vers la même voiture mais partagée donc mieux exploitée, puis un véhicule conçu pour le partage et une utilisation ciblée. Ce dernier véhicule sera plus léger, plus efficace, donc plus facilement électrifiable. Tous les leviers d’amélioration seront exploités.
Pour des commentaires, remarques, compléments, questions … transportsdufutur@gmail.com ou gabriel.plassat@ademe.fr