1. LETTRE DE PROSPECTIVE
SEPTEMBRE 2009 - NUMERO 18
Les relais de croissance extérieurs
après la crise
Anticiper les prochains marchés émergents des dix à vingt prochaines années peut s’avérer un exercice
ambitieux, à tout le moins hasardeux, quand la crise financière et économique internationale semble rebattre les
cartes et invite à la plus grande prudence concernant les économies déjà émergées, qu’il s’agisse des pays
occidentaux, de la première génération de "nouvelles économies industrialisés" (Singapour, Hong Kong, Corée du
Sud et Taïwan) ou des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine). Bien des certitudes sont aujourd’hui fragilisées par
des bouleversements d’une brutalité sans équivalent depuis les années 1930 et il est aujourd’hui certain que le
monde de demain ne ressemblera pas à celui d’hier. Reste que la crise ne sera pas sans fin, que la reprise éco-
nomique mondiale passera par un redémarrage du commerce international et qu’en tout état de cause, il y aura
toujours une prime à l’entreprise qui saura anticiper les marchés porteurs, les technologies de rupture et les
changements de paradigmes sociétaux.
Dans ce contexte, les entreprises ont tout à gagner à rechercher, à l’horizon 2015-2020, de nouveaux relais de
croissance, à identifier – par un exercice qui résistera, autant que possible, à l’épreuve du temps – les marchés qui,
de par leur maturité, seront devenus stratégiques tant pour l’économie mondiale que pour les acteurs
économiques en quête de nouvelles perspectives de développement. Reste que le ralentissement économique
mondial incite à relativiser ces trajectoires. L’émergence n’est pas un long fleuve tranquille 1.
Ce Friedlandpapers résume une étude plus détaillée qui s’attache à identifier dix marchés porteurs à cet
horizon et en actualise les résultats au regard des bouleversements créés par la récession mondiale.
Par Corinne VADCAR
cvadcar@ccip.fr
Les prochains marchés porteurs à l’horizon 2015-2020 : une sélection
de dix pays et trois outsiders
Goldman Sachs avait dressé, en 2006, la Malaisie, le Mexique, le Nigeria, les
une liste de onze pays capables de Philippines, la Thaïlande, la Turquie,
faire partie des premières économies l’Ukraine et le Vietnam. Pourquoi alors
mondiales. La Global Research réitérer l’exercice quand d’autres s’y
Division de la banque à l’origine de cet sont appliqués avec des résultats
exercice les avait nommés les "Next probants pour certains pays ?
Eleven" ou "N-11". Les pays sélection- • il semble important de ne pas se
nés étaient le Bengladesh, la Corée du limiter aux enquêtes d’entrepri-
Sud, l’Egypte, l’Indonésie, l’Iran, le ses dont l’horizon est, parfois trop
Mexique, le Nigeria, le Pakistan, les court ; ces dernières permettent de
Philippines, la Turquie et le Vietnam. dessiner et confirmer de grandes
Tout récemment, le Crédit Agricole tendances mais donnent, d’une
s’est attaché au même exercice en enquête à l’autre, des résultats
s’appuyant sur deux critères : la taille parfois erratiques ;
de la population et la taille du PIB. Il en • il semble également opportun de ne
ressort une liste de treize pays peu pas se contenter des critères
1. Corinne Vadcar, "Crise interna- sensiblement différente de celle de traditionnels comme le PIB x la taille
tionale : vers une redistribution plus
rapide des puissances ?", Risques Goldman Sachs : l’Afrique du Sud, de la population (fast growing
internationaux, décembre 2008. l’Argentine, l’Egypte, l’Indonésie, l’Iran, population) car l’histoire a souvent
Une lettre de la Direction générale adjointe chargée des Études, de la Prospective et de l’Innovation
Directeur de la publication : Pierre TROUILLET
Rédacteur en chef : Jean-Luc BIACABE
Mise en page : Josiane MULLER
Contact : bmartin@ccip.fr
Avertissement : Les opinions exprimées dans le présent document sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de la CCIP.
2. démenti l’émergence des poids lourds le critère de la facilitation des
démographiques ; échanges, c’est-à-dire la façon
• enfin, il s’agit de voir l’action plus dont les pays favorisent l’ouver-
profonde et plus durable de certains ture commerciale de leurs
critères (commerce, libre circulation de économies.
marchandises) sur le développement.
A l’issue de cette démarche, l’on
L’étude s’appuie ainsi sur trois critères : parvient à dégager dix pays promet-
teurs à l’horizon 2015-2020. A cette
la liste des pays dans lesquels la sélection, s’ajoutent trois outsiders :
part de marché de la France l’Egypte, le Mexique et les Philippines.
baisse alors que la demande d’im- Ces résultats sont, en partie, confirmés
portation de ces pays augmente ; par les récentes enquêtes annuelles
l’impact de la performance auprès d’entreprises sur les pays de
commerciale de certains pays sur délocalisation dans une situation de
leur développement et ; post-crise.
Sélection finale des pays prometteurs à l’horizon 2015-2020
(par ordre alphabétique)
Source des données chiffrées : World Development Indicators Database, World Bank, 1 July 2008.
L’on constate, à l’issue de ces En revanche, ces résultats excluent
croisements, que l’Asie confirme son certains pays dont on aurait pu antici-
attractivité avec quatre pays communs à per leur intérêt eu égard à leur taille, à
deux des trois critères utilisés pour le leur taux de croissance ou encore au
classement ; certains pays avaient été niveau de leurs relations économiques
écartés de l’intégration internationale, avec certains pays industrialisés ; on
pendant plusieurs années, à l’issue de la pense notamment à l’Argentine ou
crise financière de 1998 : Thaïlande, encore au Maroc dont plusieurs
Indonésie, Malaisie et Vietnam. L’Asie observateurs prévoyaient, il y a quel-
s’affirme donc à part entière et non plus ques années, l’émergence. Ces pays
seulement autour de quelques grands ne sont identifiés que par un seul des
comme la Chine et le Japon. Une autre trois indices dans le cadre de l’échantil-
région émerge avec force : le Moyen- lon retenu. D’une façon générale, on
Orient avec deux pays qui ressortent de peut noter l’absence du Maghreb dans
ces classements : les Émirats arabes cette émergence potentielle, l’Algérie,
unis – seul pays commun aux trois l’Egypte ou la Tunisie n’étant retenus
index – et l’Arabie Saoudite. Sans sur- que par un des trois classements par
prise, l’Afrique du Sud apparaît comme critère alors que l’ancien Secrétaire
le pays africain qui se distingue dans d’Etat en charge de la prospective,
deux des critères. Enfin, en dehors de Eric Besson, estimait, pourtant, que les
ces trois régions, ce sont l’Ukraine en pays du Sud et de l’Est de la
2. "Paris optimiste sur l’avenir
économique de la rive Sud", Les Eurasie, le Chili en Amérique latine et la Méditerranée seraient les prochains
Echos, 10 juillet 2008. Turquie en Méditerranée qui remportent émergents 2.
la mise.
2
3. Une première catégorie de facteurs, quelques exceptions près
relativement favorables, caractérisent (Indonésie, Turquie, Vietnam et
les économies sélectionnées : Thaïlande), ils n’ont pas les
• d’abord, elles captent un montant débouchés internes – solvables – ou
soutenu de flux d’IDE (investissement la main-d’œuvre locale – abondante
direct étranger) ; et bon marché – qui les rend
• ensuite, elles bénéficient d’une incontournables comme le sont les
dynamique d’échanges régionaux BRIC ;
croissants ; • ensuite, plusieurs d’entre eux ne
• enfin, la plupart de ces pays ont disposent pas de matières premières
considérablement amélioré leur envi- énergétiques ou agricoles, qui les
ronnement des affaires comme le rendraient indépendants par rapport
montre le rapport de la Banque mon- à certaines sources d’approvisionne-
diale "Doing Business" qui classe ment ;
181 pays en matière de facilités des • enfin, leur développement se fait
affaires. dans un contexte différent de celui
qui a caractérisé, par exemple,
Une certaine fragilité de leur émer- l’émergence des premiers Dragons
gence caractérise également cet mais aussi celle de la Chine dans les
ensemble de pays prometteurs : années 1990 ; certaines économies,
• d’abord, ils n’ont pas forcément la fortement dépendantes des exporta-
taille critique malgré une population tions et concurrentes entre elles,
et un PIB relativement important pâtissent ainsi du ralentissement
pour plusieurs d’entre eux ; à mondial.
Des critères complémentaires pour sélectionner ces futurs marchés
émergents
Notation 2008-2009 Bien sûr, ces résultats doivent être second temps afin de réduire leurs
du risque-pays tempérés par les risques politiques que propres vulnérabilités avant l’ouverture
selon la Coface les pays retenus présentent, par les extérieure. Mais quel que soit le rythme
enseignements de la théorie de adopté, quelle que soit la chronologie
l’émergence et par les problèmes de des mesures, ces pays ont quasiment
gouvernance qui s’y posent (Etat de emprunté des trajectoires identiques
droit, corruption). Les effets de la crise sur le fond. Ils présentent un certain
amènent également à poser un autre nombre de points communs eu égard à
regard sur ces marchés prometteurs. la politique monétaire et fiscale, en
L’analyse en termes de risques politi- termes de taux d’épargne et d’investis-
ques des pays porteurs à l’horizon sement, en matière de systèmes de
2015-2020 permet, en effet, de relativi- santé et d’enseignement et, surtout,
ser le regard que l’on peut porter sur s’agissant de l’ouverture à l’économie
ces marchés. On notera que nombre internationale.
d’entre ces pays ont vu, en 2008 ou
2009, leur note de risque assortie En outre, cette sélection doit être
d’une surveillance négative. "Des observée, à terme, à l’aune de la
facteurs externes et internes (…) bonne gouvernance. L’un des critères
Source : Coface, @rating,
conduisent à une sensible révision en de l’émergence apparaît de plus en
http://www.trading-safely.com, août baisse de leurs prévisions de plus confirmé ; il s’agit de la qualité de
2008-2009 croissance et à une augmentation du la gouvernance laquelle passe par de
* Pays dont la note de risque est assortie
d’une surveillance négative.
risque-pays" 3. bonnes institutions. On sait, désormais,
que de bonnes institutions stables
Il convient aussi de noter que toute ("capacity building") sont nécessaires à
sélection de marchés porteurs bénéfi- un développement continu et à une
cie des développements de la théorie meilleure équité sociale, illustration de
de l’émergence. Les pays émergents, la relation universelle entre l’état de
NEI d’hier et BRIC d’aujourd’hui, ont droit et le développement. La valeur
adopté des réformes à des rythmes économique des institutions est loin
3. Guy Longueville et François très différents : tantôt graduel, tantôt d’être neutre ; les institutions, au sens
Faure, "Les pays émergents désor- radical. Certains ont adopté la voie de large du terme, font souvent la diffé-
mais ébranlés par la crise interna-
tionale", Conjoncture, BNP Paribas, la libéralisation interne dans un rence entre nations riches et nations
décembre 2008. premier temps puis externe dans un pauvres. De ce point de vue, force est
3
4. de noter que peu de pays, parmi les dix Enfin, cette cartographie des pays
retenus dans cette étude, ont de prometteurs à l’horizon 2015-2020
solides institutions politiques, économi- ne saurait éluder le ralentissement
ques et sociales éprouvées dans le économique mondial ; plusieurs pays
temps. En plus de la solidité, l’indépen- sont, en effet, affectés par le recul de
dance des institutions est aussi un la demande américaine : ils sont forte-
critère important ; elle permet à des ment dépendants de leurs exportations
acteurs comme les banques centrales vers les Etats-Unis 4.
de prendre les mesures qui s’imposent,
aussi impopulaires qu’elles puissent
être comme, par exemple, un resserre-
ment des conditions de crédit dans un
contexte d’inflation.
Les marchés porteurs à l’épreuve de la crise
Cette sélection sera-t-elle la même au On constate, tout d’abord, qu‘un certain
sortir de la crise ? Gardera-t-elle la nombre de pays (Turquie) sont fragilisés
même pertinence ? Ce sont des par le tarissement des sources de finan-
questions que l’on peut se poser légiti- cement extérieurs, non pas tant les
mement au regard, par exemple, de investissements directs étrangers que
l’Ukraine qui a fait appel au FMI dès les prêts et autres financements dont les
l’automne 2008 et dont l’attractivité conditions se sont dégradées. D’autres
économique s’est depuis considérable- pays avaient, depuis plusieurs mois,
ment érodée. La croissance post-crise observé des phénomènes de surchauffe
de la plupart des pays émergents sera (Ukraine, Vietnam). Enfin, dans d’autres
sûrement plus faible qu’avant et "le pays, c’est la dynamique de la consom-
Fonds monétaire international révisera mation privée qui permet à la croissance
désormais à la baisse ses estimations de résister. Seuls les pays ayant un
de croissance mondiale, après les avoir marché intérieur important s’en sortent
régulièrement revues à la hausse relativement mieux. Mais les situations
pendant les années de boom", selon sont, somme toute, très diverses. On
Kenneth Rogoff 5. Au demeurant, les peut distinguer entre les pays qui ont
perspectives à l’horizon 2015-2020 été particulièrement déstabilisés par la
semblent tenables pour l’ensemble des crise – mais dont le potentiel devrait être,
économies sélectionnées dans cette néanmoins, considérable à terme – et
étude même si la prudence s’impose à ceux qui, pour d’autres raisons, font
court-moyen terme. montre d’une meilleure résilience.
4. "Les Etats-Unis : un important
marché d’exportation pour les BRIC
et les Prochains 13", CA Eclaira-
ges, n° 123, juin 2008.
5. "Après la crise, la nouvelle
« normalité » économique", Les
Echos, 11 mai 2009.
4
5. Aucune de ces économies n’échappera, lors, la question qui se pose pour les
pour autant, à une réappréciation de pays d’Asie du Sud, par exemple, est
leur modèle de croissance et de déve- de savoir s’il convient de mettre en
loppement – tout comme les pays œuvre une politique budgétaire contre-
industrialisés – ni même à une interro- cyclique ? Les décideurs politiques
gation sur sa place dans l’économie et doivent, en effet, envisager l‘adoption
le commerce mondial, la crise révélant de mesures budgétaires discrétionnai-
de considérables besoins d’ajustement res en vue de stimuler la demande
à la mondialisation. et la croissance, sans perdre de vue
l’objectif de stabilité macroéconomique
Une récente conférence de la Banque à moyen terme.
mondiale sur l’économie du développe-
ment visant à chercher une issue à la Enfin, a été soulignée la nécessité de
crise est venue mettre en exergue les mesures incitatives pour favoriser
risques d’une dépendance excessive l’innovation industrielle ; on notera ainsi
aux exportations. "Dans le sillage de la que des pays comme la Turquie,
Chine, l’Asie du Sud-Est souffre l’Egypte et le Mexique entendent
également, puisqu’une partie de son mettre en œuvre, avec le soutien d’un
appareil industriel s’était repositionné Fonds pour les énergies propres géré
dans le rôle de fournisseur de l’empire par la Banque mondiale, des investis-
du Milieu" 6. sements majeurs dans les domaines
des énergies renouvelables, de l’effica-
Cette conférence a également souligné cité énergétique et des transports en
l’importance de la promotion de politiques commun. D’autres devront aller plus
monétaires conservatrices et l’accumu- loin dans l’innovation et dans la
lation d’importantes réserves pour diversification de leur économie (vers
résister à l’instabilité mondiale. Dès les services notamment).
Conclusion
Dès lors, des enseignements sont à modèle de développement dans le
tirer de la crise quant aux scénarios sens d’une montée en gamme pour
d’évolution de ces marchés porteurs : se différencier mais aussi pour
• il y a nécessité pour les dirigeants mieux répondre à la demande
d’Asie d’"actionner le moteur interne croissante de qualité des pays
de leurs pays ; le virage stratégique industrialisés et émergents.
s’impose" 7 ; les pays émergents se
retrouvent dans une situation simi- Quelles que soient ces évolutions nées
laire à la Chine qui, si elle "maintient de la crise, le diagnostic initial ne
son modèle de développement basé semble donc pas devoir être remis en
sur les exportations et la frugalité de cause : une troisième génération de
la consommation, (…) risque d’avoir pays émergents se profile bien à
des difficultés à placer son épargne l’horizon avec les mêmes défis (plus de
sur les marchés mondiaux sans faire concurrence) et les mêmes opportuni-
courir au monde, et à elle-même, le tés (de nouveaux marchés) pour les
risque d’un nouveau choc monétaire entreprises françaises que les deux
et financier" 8 ; précédentes générations. Pour clore
sur une note optimiste, on notera que,
• une remise en cause des structures pour la première fois, un certain
d’exportation de ces pays s’impose nombre de ces pays émergents
6. "Un monde condamné à s’enten- dans le sens d’une plus grande (Turquie, Egypte, Ukraine, Vietnam…)
dre", Les Echos, 1er avril 2009.
7. Les Echos, 1er avril 2009, op.cit. différenciation de leurs produits à sont géographiquement ou historique-
8. François Bourguignon, "La l’exportation (certaines économies ment proches de la France. Une raison
Chine, un modèle de développe- de plus pour s’y intéresser...
ment à modifier", Les Echos,
sont trop concurrentielles entre
11 mai 2009. elles) ; cela signifie repenser le
5
6. Vient de paraître
Les prochains marchés porteurs à l’horizon 2015-2020
Identifier la troisième génération de pays émergents à l'hori-
zon 2015-2020 peut paraître inconvenant quand, par ailleurs,
une grande partie de ceux-ci - situés en Asie - pâtissent de
la crise financière et économique internationale. En réalité,
nombre de décideurs économiques sont à la recherche de
nouveaux relais de croissance à travers le monde compte
tenu de l'atonie de la croissance dans les pays industrialisés.
à partir de trois critères - la demande d'importation de cer-
tains marchés, la liberté de circulation des marchandises
dans les différents pays et l'impact du commerce sur le dé-
veloppement des économies -, cette étude a sélectionné une
dizaine de marchés porteurs qu'il est dans l'intérêt des entre-
prises de cibler afin de mettre en œuvre ou de poursuivre
leur stratégie d'internationalisation. Si l'étude met en exergue
les dénominateurs communs à ces différents pays - les
atouts majeurs tout autant que les vulnérabilités -, elle va
aussi plus loin en pondérant les résultats avec plusieurs au-
tres indicateurs intéressants (résilience à la crise, risque-
pays, Etat de droit, bonne gouvernance, etc.). Il en résulte
une appréciation prospective relativement lucide même si
l'histoire du développement économique des nations, notam-
ment celle récente des BRIC, nous apprend que l'émergence
n'est pas un long fleuve tranquille… Dans ce monde aujour-
d'hui globalisé, ces perspectives constitueront un éclairage essentiel pour les entreprises en quête de
nouvelles opportunités. Pour les Etats dont elles relèvent, c'est l'occasion de s'interroger sur les voies
et moyens de restructurer les relations commerciales avec ces nouveaux marchés porteurs.
En vente sur la boutique CCIP : http://www.boutique.ccip.fr
en format téléchargeable et format papier
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