DEPRESSION ET TROUBLES DU COMPORTEMENT DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER ...alzheimer.tunisie
DEPRESSION ET TROUBLES DU COMPORTEMENT DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER ...
Intervention du Docteur OULD AOUDIA
source: http://alzheimer44.site.voila.fr/intervention29SEPT06.pdf
En tant que futurs professionnels de santé,les étudiants de l'Institut de Formation aux Soins Infirmiers de Troyes ont le plaisir de vous présenter : « Un outil innovant dans la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, le Coach Alzheimer » Cet outil se veut innovant dans le sens où nous désirons avec votre aide amener le projet à être choisi parmi les participants afin que ce projet, qui nous tient à coeur aboutisse et que nous puissions le porter à une version finalisée sous la forme d'une application pour smartphone. Un blog Wordpress est en ligne en cliquant sur le lien suivant afin de donner un aperçu de ce que pourra être l'application une fois finalisée: http://alz-memo.com/
Parce que j’ai détesté observer des soignants infantiliser les personnes âgées, sous prétexte qu’elles étaient dépendantes. Être dépendant ne signifie pas ne plus pouvoir décider pour soi-même. J’aime être le conseiller qui explique, via ses connaissances, ce qui semble être la thérapeutique la plus adaptée, suggérer, puis laisser le patient décider. C’est le principe d’autonomie. Et il doit s’appliquer chez le jeune comme chez le vieux.
L ’objectif chez la personne âgée, ce n’est pas de tout révolutionner, d’observer l’efficacité de façon immédiate comme pourrait le faire un chirurgien qui opère une appendicite. On ne peut pas redonner 20 ans à un foie qui en a 80. L’objectif, il me semble, c’est d’améliorer la qualité de vie, avec parfois des solutions simples.
Parce que soigner une personne âgée, c’est la soigner dans sa globalité. La gériatrie est une spécialité dans une médecine générale, globale. On ne peut pas traiter un organe de façon isolée, c’est l’ensemble qui est physiologiquement vieux, et c’est ce qui rend cette spécialité complexe. Ce rein a épuré pendant 80 ans, cette épaule s’est levée des milliers de fois, ce coeur a fait des milliards de battements. Il faut également prendre en compte le milieu social et familial. Comment vit cette personne au quotidien ? Comment se positionne-t-elle dans son environnement social et familial ? Comment la famille s’articule-t-elle autour d’elle ?
reseauprosante.fr
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DEPRESSION ET TROUBLES DU COMPORTEMENT DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER ...
Intervention du Docteur OULD AOUDIA
source: http://alzheimer44.site.voila.fr/intervention29SEPT06.pdf
En tant que futurs professionnels de santé,les étudiants de l'Institut de Formation aux Soins Infirmiers de Troyes ont le plaisir de vous présenter : « Un outil innovant dans la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, le Coach Alzheimer » Cet outil se veut innovant dans le sens où nous désirons avec votre aide amener le projet à être choisi parmi les participants afin que ce projet, qui nous tient à coeur aboutisse et que nous puissions le porter à une version finalisée sous la forme d'une application pour smartphone. Un blog Wordpress est en ligne en cliquant sur le lien suivant afin de donner un aperçu de ce que pourra être l'application une fois finalisée: http://alz-memo.com/
Parce que j’ai détesté observer des soignants infantiliser les personnes âgées, sous prétexte qu’elles étaient dépendantes. Être dépendant ne signifie pas ne plus pouvoir décider pour soi-même. J’aime être le conseiller qui explique, via ses connaissances, ce qui semble être la thérapeutique la plus adaptée, suggérer, puis laisser le patient décider. C’est le principe d’autonomie. Et il doit s’appliquer chez le jeune comme chez le vieux.
L ’objectif chez la personne âgée, ce n’est pas de tout révolutionner, d’observer l’efficacité de façon immédiate comme pourrait le faire un chirurgien qui opère une appendicite. On ne peut pas redonner 20 ans à un foie qui en a 80. L’objectif, il me semble, c’est d’améliorer la qualité de vie, avec parfois des solutions simples.
Parce que soigner une personne âgée, c’est la soigner dans sa globalité. La gériatrie est une spécialité dans une médecine générale, globale. On ne peut pas traiter un organe de façon isolée, c’est l’ensemble qui est physiologiquement vieux, et c’est ce qui rend cette spécialité complexe. Ce rein a épuré pendant 80 ans, cette épaule s’est levée des milliers de fois, ce coeur a fait des milliards de battements. Il faut également prendre en compte le milieu social et familial. Comment vit cette personne au quotidien ? Comment se positionne-t-elle dans son environnement social et familial ? Comment la famille s’articule-t-elle autour d’elle ?
reseauprosante.fr
Des solutions
pour vivre mieux
lorsqu’on a la maladie
d’Alzheimer
Aujourd’hui, 3 millions de Français sont directement ou
indirectement touchés par la maladie d’Alzheimer, dont plus de
850 000 personnes malades. Avec près de 225 000 nouveaux cas
diagnostiqués chaque année, la maladie progresse (source France Alzheimer).
Afin de répondre aux besoins des personnes et familles touchées par
ces maladies, nous avons sélectionné pour vous, malades, aidants
familiaux et professionnels encadrant, des outils adaptés pour
vivre mieux au quotidien. Vivre mieux c’est maintenir coûte que coûte
un respect de la personne et une qualité de vie tout au long de l’évolution
de la maladie. Découvrez des outils à utiliser en milieu professionnel ou à
la maison : aides quotidiennes mais aussi outils modernes de thérapie non
médicamenteuse, supports de stimulation cognitive et langagière ou encore
matériel moteur pour le maintien de l’autonomie fonctionnelle.
Omega - Apprendre à se rapprocher sans agressivité Patrice Machabee
Vous le savez, la maladie mentale fait vivre beaucoup de détresse chez le malade et sa famille. Dans les périodes aigües de la maladie, la famille peut parfois être confrontée à des comportements agressifs verbaux ou physiques. Comment faire face à ces comportements ? Est-il possible de développer une attitude qui saura créer un sentiment de sécurité pour la famille et diminuer la fréquence ou l’intensité des crises ?
Conférencier : Raymond Rochette, formateur accrédité de la formation «Apprendre à se rapprocher sans agressivité»
Guide des civilites à l'usage des gens ordinairesAVIE
Proposer aux « gens ordinaires » un petit guide des civilités qui les accompagne dans leur relation quotidienne avec nos concitoyens handicapés, est une nécessité. En effet, beaucoup de questions se
posent à chacun qui, non résolues, créent des
obstacles à la communication. A l’école, au
bureau, dans les transports en commun…
Le « vivre ensemble » dans une société
ouverte et attentive, est au coeur de la
démarche qui nous est proposée ici. Cela
suppose d’accepter une règle du jeu toute
simple : adopter, fut-ce même un court
instant, la logique de l’autre, son point de vue,
afin d’identifier les petits écueils usuels de la
vie ensemble, pour les dépasser.
Le propos du guide n’est ni de contraindre,
ni de normer ce qui doit rester naturel et
Le personnel soignant à l’épreuve du covid-19, guide pratique destiné aux professionnels de la santé.
Les aspects psychologiques
Pr A.BOUT, Pr C.AARAB, Pr R. AALOUANE
✔ Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès
✔ Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
✔ Service de Psychiatrie CHU Hassan II de Fès
LE POURQUOI DE CE DOCUMENT :
❖ Offrir un outil pour comprendre les enjeux psychologiques de la situation
❖ Apporter des mesures pouvant aider à prévenir la détresse psychologique chez les soignants
La maladie d’Alzheimer, c’est quoi ?
La maladie d’Alzheimer est une démence neurodégénérative. C’est un trouble des fonctions supérieures qui a un impact sur l’autonomie du sujet et sur son adaptation socio-professionnelle et familiale. On parle de dégénérescence lente et progressive puisqu’elle entraine un désapprentissage de la vie. Le patient au départ oubliera des événements récents, puis des événements passés, et enfin des éléments fondateurs de son existence. Il oubliera le nom de ses enfants, de ses proches. Le patient se retrouve perdu et l’entourage très inquiet de son devenir.
La maladie d’Alzheimer en quelques chiffres
C’est la plus fréquente des maladies neurodégénératives.
Elle touche environ 26 millions de personnes dans le monde.
En France environ 860 000 personnes souffriraient de la maladie.
Chaque année, on recense 225 000 nouveaux cas.
La maladie d’Alzheimer : Pourquoi moi ?
Si on ne connaît à ce jour pas encore la cause exacte de la maladie, l’hypothèse la plus largement suivie aujourd’hui est celle de la cascade amyloïde.
La protéine β-Amyloïde est le constituant principal des plaques séniles des neurones. Suite à un dysfonctionnement chromosomique, la β-amyloïde va être produite en trop grande quantité jusqu’à avoir une agrégation : cette dernière provoquera une importante entrée de calcium, et donc la mort du neurone.
reseauprosante.fr
C'est dans ma tête ou c'est l'hépatite ? - NAAD 2016soshepatites
Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l'association SOS Hépatites, c'est à dire par des personnes atteintes par le virus d'une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.
Selon l’article LA RELATION PATIENT-SOIGNANT est une relation d’aide psycho ...la maison
Cet article analyse les conséquences de maladie rénale sur la vie psychique et psychique des patients, et tente de définir la « bonne » place à adopter pour le l’infirmier qui accompagne ces malades chroniques
L'insuffisance rénale chronique a des répercussions sur de nombreux aspects de la vie du malade et chaque patient réagit et gère à sa façon le traumatisme selon leur âge, leur milieu social ou leur personnalité.
Le passage de l'état de personne en bonne sante à l'état de l'insuffisant rénal représente l’entrée dans un monde nouveau frustrant caractériser par une série des événements stressent psychique et psychique c’est une véritable rupture de la vie de l’insuffisant rénal
La meilleure façon d’aborder la situation selon les patients semble l’accompagnement et l’aide psychologique par le soignant “… Du jour au lendemain je me suis retrouvée en dialyse sans aucun soutien psychologique, comme si dialyser était une chose normale et courante ; les personnes ayant un cancer sont accompagnées, pas les dialysés. La greffe, c’est bien, mais il faut apprendre à vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, et personne avec qui parler….” (une patiente).
Des solutions
pour vivre mieux
lorsqu’on a la maladie
d’Alzheimer
Aujourd’hui, 3 millions de Français sont directement ou
indirectement touchés par la maladie d’Alzheimer, dont plus de
850 000 personnes malades. Avec près de 225 000 nouveaux cas
diagnostiqués chaque année, la maladie progresse (source France Alzheimer).
Afin de répondre aux besoins des personnes et familles touchées par
ces maladies, nous avons sélectionné pour vous, malades, aidants
familiaux et professionnels encadrant, des outils adaptés pour
vivre mieux au quotidien. Vivre mieux c’est maintenir coûte que coûte
un respect de la personne et une qualité de vie tout au long de l’évolution
de la maladie. Découvrez des outils à utiliser en milieu professionnel ou à
la maison : aides quotidiennes mais aussi outils modernes de thérapie non
médicamenteuse, supports de stimulation cognitive et langagière ou encore
matériel moteur pour le maintien de l’autonomie fonctionnelle.
Omega - Apprendre à se rapprocher sans agressivité Patrice Machabee
Vous le savez, la maladie mentale fait vivre beaucoup de détresse chez le malade et sa famille. Dans les périodes aigües de la maladie, la famille peut parfois être confrontée à des comportements agressifs verbaux ou physiques. Comment faire face à ces comportements ? Est-il possible de développer une attitude qui saura créer un sentiment de sécurité pour la famille et diminuer la fréquence ou l’intensité des crises ?
Conférencier : Raymond Rochette, formateur accrédité de la formation «Apprendre à se rapprocher sans agressivité»
Guide des civilites à l'usage des gens ordinairesAVIE
Proposer aux « gens ordinaires » un petit guide des civilités qui les accompagne dans leur relation quotidienne avec nos concitoyens handicapés, est une nécessité. En effet, beaucoup de questions se
posent à chacun qui, non résolues, créent des
obstacles à la communication. A l’école, au
bureau, dans les transports en commun…
Le « vivre ensemble » dans une société
ouverte et attentive, est au coeur de la
démarche qui nous est proposée ici. Cela
suppose d’accepter une règle du jeu toute
simple : adopter, fut-ce même un court
instant, la logique de l’autre, son point de vue,
afin d’identifier les petits écueils usuels de la
vie ensemble, pour les dépasser.
Le propos du guide n’est ni de contraindre,
ni de normer ce qui doit rester naturel et
Le personnel soignant à l’épreuve du covid-19, guide pratique destiné aux professionnels de la santé.
Les aspects psychologiques
Pr A.BOUT, Pr C.AARAB, Pr R. AALOUANE
✔ Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès
✔ Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
✔ Service de Psychiatrie CHU Hassan II de Fès
LE POURQUOI DE CE DOCUMENT :
❖ Offrir un outil pour comprendre les enjeux psychologiques de la situation
❖ Apporter des mesures pouvant aider à prévenir la détresse psychologique chez les soignants
La maladie d’Alzheimer, c’est quoi ?
La maladie d’Alzheimer est une démence neurodégénérative. C’est un trouble des fonctions supérieures qui a un impact sur l’autonomie du sujet et sur son adaptation socio-professionnelle et familiale. On parle de dégénérescence lente et progressive puisqu’elle entraine un désapprentissage de la vie. Le patient au départ oubliera des événements récents, puis des événements passés, et enfin des éléments fondateurs de son existence. Il oubliera le nom de ses enfants, de ses proches. Le patient se retrouve perdu et l’entourage très inquiet de son devenir.
La maladie d’Alzheimer en quelques chiffres
C’est la plus fréquente des maladies neurodégénératives.
Elle touche environ 26 millions de personnes dans le monde.
En France environ 860 000 personnes souffriraient de la maladie.
Chaque année, on recense 225 000 nouveaux cas.
La maladie d’Alzheimer : Pourquoi moi ?
Si on ne connaît à ce jour pas encore la cause exacte de la maladie, l’hypothèse la plus largement suivie aujourd’hui est celle de la cascade amyloïde.
La protéine β-Amyloïde est le constituant principal des plaques séniles des neurones. Suite à un dysfonctionnement chromosomique, la β-amyloïde va être produite en trop grande quantité jusqu’à avoir une agrégation : cette dernière provoquera une importante entrée de calcium, et donc la mort du neurone.
reseauprosante.fr
C'est dans ma tête ou c'est l'hépatite ? - NAAD 2016soshepatites
Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l'association SOS Hépatites, c'est à dire par des personnes atteintes par le virus d'une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.
Selon l’article LA RELATION PATIENT-SOIGNANT est une relation d’aide psycho ...la maison
Cet article analyse les conséquences de maladie rénale sur la vie psychique et psychique des patients, et tente de définir la « bonne » place à adopter pour le l’infirmier qui accompagne ces malades chroniques
L'insuffisance rénale chronique a des répercussions sur de nombreux aspects de la vie du malade et chaque patient réagit et gère à sa façon le traumatisme selon leur âge, leur milieu social ou leur personnalité.
Le passage de l'état de personne en bonne sante à l'état de l'insuffisant rénal représente l’entrée dans un monde nouveau frustrant caractériser par une série des événements stressent psychique et psychique c’est une véritable rupture de la vie de l’insuffisant rénal
La meilleure façon d’aborder la situation selon les patients semble l’accompagnement et l’aide psychologique par le soignant “… Du jour au lendemain je me suis retrouvée en dialyse sans aucun soutien psychologique, comme si dialyser était une chose normale et courante ; les personnes ayant un cancer sont accompagnées, pas les dialysés. La greffe, c’est bien, mais il faut apprendre à vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, et personne avec qui parler….” (une patiente).
الاجـــراءات لـــــــدى قــــــــاضــي التقــــــاديـــم
تعـــــريف
اجراءات طلب الحــجر و تسمية المقـــــدم:
ما هـــي المحكمـــة المختصــــة
كيف ترفع القضية
كيف يقدم المطلب؟
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الأطــوار التــي تمــر بــها القضيــــة
1. La déambulation ou errance du malade
Que faire quand le malade déambule ? Considérée comme un trouble du comportement
lié à la maladie d’Alzheimer ou à certaines pathologies apparentées, la déambulation, ou
errance, est souvent mal tolérée par l’entourage. Les allées et venues incessantes d’un
malade désorienté dans son espace de vie, sont à l’origine de bon nombre de sueurs
froides : chutes, fugues, etc. Pour ne pas s’épuiser, voici quelques conseils pratiques.
De quoi s’agit-il ?
L’errance est un problème particulièrement fréquent dans la maladie d’Alzheimer, mais existe
aussi dans certains autres types de démences. Que la déambulation soit motivée par un but ou
non, elle concerne 65% des malades hébergés en institution et 36% des patients vivant à
leur domicile.
La perte des fonctions intellectuelles est responsable d’une multitude de disfonctionnements.
Le sens de l’orientation dans le temps et dans l’espace est touché immanquablement au fur
et à mesure que la maladie progresse : la « boussole » flanche. L’ennui, c’est que le poste de
pilotage est très perturbé lui aussi… Le désir de se déplacer est alors motivé par des
impulsions (rendre visite à un proche, sentiment d’insécurité, ennui…), souvent inconnues de
l’entourage et régulièrement oubliées par le malade lui-même.
La menace est alors élevée de s’égarer (parfois à deux pas de sa maison), ou de se retrouver
en situation inadéquate : sortir sans être vêtu correctement, faire ses courses à minuit, etc.
Quels sont les risques ?
Les chutes, les « fugues »… Probables dans un environnement habituel, elles deviennent
presque incontournables lors de la perte des repères familiers du malade. Ainsi, des vacances
ou une hospitalisation, perturbent et surtout angoissent. Et comme l’angoisse aggrave
beaucoup la déambulation, elle potentialise encore les risques.
Difficile de gérer, quand on est celui qui aide...
Le risque encouru par le malade est vécu comme une énorme source de stress pour les aidants
ou les soignants. De plus, le fait de voir la personne ne pas tenir en place, monter et descendre
les escaliers, aller et venir, rester debout près de soi ou se faire suivre dans tous ses
déplacements, peut être épuisant.
Pourtant, le rôle de l’entourage est déterminant : en fournissant constamment des
informations permettant de mieux se repérer dans le temps et l’espace, on rassure et on calme.
Quelques questions utiles à se poser
Il déambule, mais quelle en est la cause : l’ennui ? L’anxiété? La douleur ?
L’errance s’accompagne-t-elle d’autres troubles du comportement ? Est-elle en lien avec un
but particulier (manger, boire, aller aux toilettes, retrouver une personne connue, un lieu) ?
Quelques aménagements à faire...
Pour améliorer le bien être du malade, il faut adapter le monde à son fonctionnement et non le
contraire. Pour faire au mieux, un solide sens de l’observation peut suffire à régler
2. énormément de problèmes. Une fois le « besoin élémentaire » identifié, il faut y répondre,
quitte à adapter tout l’environnement.
Quelques recommandations à tester
- Du calme, de l’espace… Il faut aménager autant que possible une zone peu bruyante, bien
éclairée (mais pas trop), bien signalée et sécurisée (ranger les tapis, les fils téléphoniques, les
objets qui encombrent les passages, sécuriser les cuisinières à gaz par des systèmes coupe
circuit). À la maison, on fermera la porte d’entrée et on protègera les escaliers. En institution,
les nouveaux projets tendent à privilégier des systèmes anti-fugues très peu contraignants
(bracelets alarme silencieuse à déclenchement magnétique lors d’un passage de porte).
- Il ou elle veut marcher ? Et bien marchons un peu avec la personne et profitons-en pour
l’aider à s’orienter. Des promenades dirigées dans la maison, le jardin ou même le quartier,
proposées très régulièrement, suffisent souvent à répondre à un vrai besoin et à détendre
l’atmosphère.
- Ne pas obliger à rester assis et surtout éviter la contention : plus on l’empêche, plus on
exacerbe le besoin de se déplacer.
- Rythmer les journées : lever, toilette, repas, activités.
- Proposer des activités ludiques ou artistiques, occuper avec des tâches ménagères (plier
du linge, débarrasser la table), lutter contre l’ennui.
- Traiter l’anxiété et la dépression, qui sont à l’origine de bon nombre de troubles du
comportement. Il n’y a pas de médicament contre la déambulation et tout ce qui « calme »
augmente les risques de somnolence et donc de chutes !
- Maintenir ou retrouver le rythme veille/sommeil (activités toniques le matin, relaxation
en fin d’après midi).
Chaque malade est différent et possède sa propre histoire. La meilleure façon de l’aider est de
s’en souvenir. Ceux qui aident ou soignent ont donc tout intérêt à développer un sens aigu de
l’observation et de l’analyse. Finalement, on se rend compte que contrer les risques liés à la
déambulation peut contribuer au maintien d’une certaine autonomie et peut-être même
d’une vraie .
(Dr Stéphanie Lehmann : http://www.e-sante.fr)
Sources : Logsdon R.G. La déambulation chez les sujets avec la maladie d’Alzheimer vivant à
domicile. Maladie d’Alzheimer, recherche et pratique clinique. Serdi Edition, 124-30, 2000.