3. Marques : attention au boycott
des 15-25 ans
Etude conduite par l’agence Poprock
Juillet 2019
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35. DUR à CUIR
Cette photo par Auteur inconnu est soumise à la licence CC BY-SA
Editor's Notes
De l'étude quali et quanti menée par Jam et l'agence Poprock à l'été 2019, il ressort que les 15-25 ans sont prêts à boycotter les marques qui ne s'engageraient pas sur les combats au coeur de leurs préoccupations, l'écologie en tête.
Le monde a déjà changé.
Les enjeux sociétaux auxquels nous faisons face sont de plus en plus complexes, urgents et interconnectés.
Envers quelles causes les Français de 15-25 ans sont-ils engagés ?
Que veulent-ils changer ?
Et surtout, qu’attendent-ils des marques ?
Ces sur ces questionsqu’ont répondu 2747 répondants, redressé sur un échantillon de 1000 personnes ciblé sur les 15-25 ans
Du 22/07 au 2/8/19
Par Jam et l’agence Poprock
Sans surprise, c’est l’ECOLOGIE qui constitue le 1er combat à mener (42%)
Suivi de l’EDUCATION (25%)
Et les INEGALITES (21%).
Pour ce faire, ils sont prêts à boycotter certains produits et marques :
« Ce qui est nouveau, c’est qu’aujourd’hui, ton acte d’achat pénalise ton furur »
Ou
« Tu votes avec ton porte-monnaie »
Soulignent deux d’entre eux.
Autre point de vigilance pour els marques :
Elles n’ont que peu d’influence sur eux (3%), les politques (4%), les influenceurs (14%)
Cependant, pour 62% des 15-25 ans interrogés, c’est grâce aux entreprises que la transition se fera.
Ils associent le mot « MARQUE » à un modèle de surconsommation qui ne peut pas être resposable
Les 15-25 ans pensent majoritairement que la transition actuelle est un projet « solidaire » entre les marques en les citoyens
Laurence Girard
Depuis début 2018, le prix des peaux de bovin ne cesse de baisser. En cause, la baisse des commandes, en particulier en Italie, l’accroissement des abattages aux Etat-Unis et en Amérique du Sud, et les campagnes des associations de défense du bien-être animal.
Le cuir se prend une tannée.
Depuis début 2018, le prix d’une peau de bovin brute ne cesse de rétrécir. « Elle a perdu près de la moitié de sa valeur en dix-huit mois. Elle se négocie aujourd’hui en moyenne à 50 ou 55 euros à la sortie de l’abattoir, contre 110 à 120 euros », explique Mathieu Pecqueur, directeur général de Culture viande. Cuir de bovin et peau de chagrin... Ne parlons même pas du cas de l’ovin. Si la peau d’agneau est recherchée, celle de brebis part au panier...
Passé le constat, comment l’expliquer ? Comme souvent, les causes sont multiples. Et le marché complexe, d’autant qu’il est mondialisé et que beaucoup de tanneries sont hors de nos frontières. « En 2018, les exportations de peaux brutes de bovins français ont atteint un montant de 198 millions d’euros. Les trois premiers pays de destination sont l’Italie, la Chine et l’Allemagne », affirme Philippe Gilbert, du Conseil national du cuir, qui ajoute : « Au premier semestre 2019, elles affichent une chute de 30 %, par un effet combiné de la baisse des prix et du recul de la demande, en particulier en Italie. »
M. Pecqueur évoque aussi un accroissement des abattages aux Etats-Unis et en Amérique du Sud, qui pèserait dans la balance.
Ainsi, le constructeur automobile Tesla a annoncé fin août que la Model 3 passait en mode végan. Exit le volant en cuir, dernier signe de la présence bovine dans le véhicule, après sa disparition des sièges en 2017.
D’autres marques proposent des versions 100 % synthétiques, même si elles ne se définissent pas toutes comme véganes. Peut-être parce qu’elles gardent un tigre dans le moteur ?
Le synthétique, c’est fantastique, nous disent les ingénieurs. Mais aussi les fibres végétales. Attention, toutefois, pas question d’évoquer le « cuir d’ananas ».
La marque de prêt-à-porter H&M a, elle, décidé de suspendre la vente de cuir en provenance du Brésil. Un sujet devenu brûlant avec les incendies de forêt. Reste à connaître l’origine des peaux. La filière viande française, qui abat 3,25 millions de bovins par an, souhaiterait une meilleure traçabilité, source de valorisation de l’origine.
(Art. LE MONDE, 28 sept 2019)
La marque de prêt-à-porter H&M a, elle, décidé de suspendre la vente de cuir en provenance du Brésil. Un sujet devenu brûlant avec les incendies de forêt. Reste à connaître l’origine des peaux.
La filière viande française, qui abat 3,25 millions de bovins par an, souhaiterait une meilleure traçabilité, source de valorisation de l’origine.
(Art. LE MONDE, 28 sept 2019)