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INVOICE
Just a few films and series, and some music, to entertain your minds that must be tired
with romantic nature and love stories. Enjoy these catastrophic apocalyptic or simple
detective stories.
 – BILINGUAL – 
Juste quelques séries télévisées ou film, plus quelques musiques, pour distraire vos
esprits qui doivent être bien fatigués de la nature romantique et des histoire d’amour. Prenez
donc votre plaisir avec ces histoires catastrophiques, apopcalyptiques ou simplement
policières.
TABLE OF CONTENTS
EMMANUEL ROSSFELDER – CARNETS DE VOYAGE – 2018
VERSION FRANÇAISE
SPIRITANGO QUARTET – TRANSGRESSIONS - 2018
VERSION FRANÇAISE
JOHN LOGAN – PENNY DREADFUL – 2014-2016
VERSION FRANÇAISE
DEATHWATCH – 2002
VERSION FRANÇAISE
LEONARDO DI CAPRIO – THE REVENANT – 2015
VERSION FRANÇAISE
OLDER REVIEW
Z NATION – FULL SERIES – FIVE SEASONS – 2014-2018
VERSION FRANÇAISE
LEONARDO DI CAPRIO – DAVID THEWLIS – ÉCLIPSE TOTALE –
TOTAL ECLIPSE – 1995
VERSION FRANÇAISE
SARAH LANCASHIRE – HAPPY VALLEY – SERIES 1 & 2 – 2014
VERSION FRANÇAISE
MERYL STREEP – LEONARDO DI CAPRIO – DIANE KEATON –
ROBERT DE NIRO – MARVIN’S ROOM – SIMPLES SECRETS –
1996
VERSION FRANÇAISE
PAUL ABBOTT – NO OFFENCE – 2015
VERSION FRANÇAISE
AT THE END
À LA FIN
SUBLIME PRESENT
TO THE HOPEFUL
SUPERBE PRIME
POUR LES ESPRITS PLEINS D’ESPOIR
FROM A TIME WHEN I WAS
OVERTHERE IN THE USA
EN UN TEMPS OU J’ÉTAIS
LÀ-BAS AUX USA
THANKS ALICE COOPER
KINDLE ASIN :
B09SWRQ67H
Éditions La
Dondaine, 1ère
édition (18 février
2022)
Langue : Français
Nombre de pages
de l'édition
imprimée : 564
pages
EMMANUEL ROSSFELDER – CARNETS
DE VOYAGE – 2018
The unity of this CD comes from its variety and diversity, and it keeps on the good way because
there is no hybridization, no voracious black holing of everything and homogenizing it all into the dominant
ogre the west is and cannot be anything else.
The main interest is that the guitar cannot have long-flowing notes since it does not use a bow. All
notes have to be pinched and then these notes are like the seeds of the flowing cotton fibers, they are
ginned, and they fall on the ground where they resound each one separately and the guitarist manages at
times to have notes from different pitches contrasting one pitch at a time and crisscrossing their pitches.
The music is mostly betrayed by the fact we
are not provided with the lyrics of the songs.
Portuguese is not necessarily the language we speak
most commonly in life, when it is Portuguese: I heard
some French too. It is frustrating not to be provided
with a multilingual and plurilingual product. We have to
live in our globalized world where hundreds of different
cultures and dozens of different languages are
speaking to one another every day. The words of a
song are not a decoration like what Eric Thompson
believed the Maya glyphs were to the language behind.
We know he had it all wrong and today we spend
tremendous energy just to decipher the writing system
they are. Same thing with songs: we need the original
words, and eventually a translation, though we can
easily get it from our translation machines. We can also
look for the lyrics, provided we find the proper ones.
But anyway, the CD is not complete if we do not have
the lyrics of the songs. It tastes like a lump of sugar
that would contain no sugar at all.
The whole CD and most of the pieces contrast the flowing notes of the strings of the violin family with
the ginned and scattered notes of the guitar. The piano when it comes into the picture has the same effect.
The notes of these two instruments are like walking on tiptoe on the stretched skin of a vast tympanum and
these tiptoeing notes are like providing us with a rhythm, a tempo, at times erratic or flexible, at times subject
to a fall or change of speed. The flowing fiber of the violins and their brothers and cousins in the family has to
fit itself onto the tiptoed notes and their tempos or tempi.
But all along the main tone is sadness and nostalgia. It reminds me of the poetry of Fernando
Pessoa and all the representations of the poet who cultivated multiple personalities and multiple author
identities, even to the point of making several of these work together in a poem or a story. The results were
at times very disturbing, but always enlightening when we understood that the poet was debating, at times
fiercely, with himself.
Do not hesitate one minute and get onto this CD as if it were a flying carpet over the Andes. Put on a
thick coat: it is very cold up there. You can ask the Incas, they know. You might even meet with the sad
experience of some plane pilots who had to go over the Andes to deliver mail from the east coast to the west
coast of South America, from Argentina to Chile, for example. There are many ghosts up there.
And there are many ghosts in this music. I’ll let the bandoneon accompany your voyage with flowing
notes that the guitar is trying to tame and domesticate, but nothing is more irritating than something that
flows and bleeds without an end. So, we stick to the ginned notes of the guitar that helps us stand and walk
on some resounding firm earth, even when it is burning with a real fire and the whole landscape is being
blazed to nothingness but slowly falling ashes.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
L'unité de ce CD vient de sa variété et de sa diversité, et il colle à la bonne voie parce qu'il n'y a pas
d'hybridation, pas de dévoration comme un trou noir le ferait de tout et le reste, et pas d'homogénéisation de
tout et encore le reste, s’il en reste, par et dans l'ogre dominant qu'est l'occident et qui ne sait pas être autre
chose.
L'intérêt principal est que la guitare ne peut pas
avoir de notes longues et fluides puisqu'elle n'utilise
pas d'archet. Toutes les notes doivent être pincées et
ensuite ces notes sont comme les graines des fibres
de coton qui coulent quand elles sont égrenées, et
elles tombent sur le sol où elles résonnent chacune
séparément et le guitariste arrive parfois à avoir des
notes de hauteurs différentes qui contrastent leurs
hauteurs relatives tout en les entrecroisant les unes
aux autres.
La musique est surtout trahie par le fait qu'on
ne nous fournit pas les paroles des chansons. Le
portugais n'est pas forcément la langue que l'on parle
le plus dans la vie, quand c'est du portugais : j'ai
entendu un peu de français aussi. Il est frustrant de ne
pas disposer d'un produit multilingue et plurilingue.
Nous devons vivre dans notre monde globalisé où des centaines de cultures différentes et des douzaines de
langues différentes se parlent tous les jours. Les paroles d'une chanson ne sont pas une décoration comme
ce qu'Éric Thompson croyait concernant les glyphes mayas comme recouvrant la langue qui les sous-
tendait. Nous savons qu'il avait tout faux et aujourd'hui, nous dépensons une énergie considérable rien que
pour déchiffrer le système d'écriture qu'ils constituent. C'est la même chose avec les chansons : nous avons
besoin des mots originaux, et éventuellement d'une traduction, bien que nous puissions facilement l'obtenir
grâce à nos machines à traduire. Nous pouvons également chercher les paroles, à condition de trouver les
bonnes. Mais de toute façon, le CD n'est pas complet si nous n'avons pas les paroles des chansons. Il a le
goût d'un morceau de sucre qui ne contiendrait pas de sucre du tout.
L'ensemble du CD et la plupart des morceaux opposent les notes fluides des cordes de la famille du
violon aux notes égrenées et éparses de la guitare. Le piano, lorsqu'il entre en scène, produit le même effet.
Les notes de ces deux instruments sont comme marcher sur la pointe des pieds sur la peau tendue d'un
vaste tympanum et ces notes sur la pointe des pieds sont comme là pour nous fournir un rythme, un tempo,
parfois erratique ou flexible, parfois sujet à une chute ou à un changement de vitesse. La fibre fluide des
violons et de leurs frères et cousins de la famille doit s'adapter aux notes sur la pointe des pieds et à leurs
tempos ou tempi.
Mais tout au long du morceau, le ton principal est la tristesse et la nostalgie. Cela me rappelle la
poésie de Fernando Pessoa et toutes les représentations du poète qui cultivait de multiples personnalités et
de multiples identités d'auteur, jusqu'à en faire travailler plusieurs ensemble dans un poème ou une histoire.
Les résultats ont été parfois très troublants, mais toujours éclairants quand on a compris que le poète
débattait, parfois férocement, avec lui-même.
N'hésitez pas une minute et sautez sur ce CD comme sur un tapis volant au-dessus des Andes.
Mettez un manteau épais : il fait très froid là-haut. Vous pouvez demander aux Incas, ils le savent. Vous
pourriez même rencontrer la triste expérience de certains pilotes d'avion qui ont dû passer au-dessus des
Andes pour distribuer le courrier de la côte est à la côte ouest de l'Amérique du Sud, de l'Argentine au Chili,
par exemple. Il y a beaucoup de fantômes là-haut.
Et il y a beaucoup de fantômes dans cette musique. Je laisserai le bandonéon accompagner votre
voyage avec des notes fluides que la guitare essaie de dompter et de domestiquer, mais rien n'est plus
irritant que quelque chose qui coule et saigne sans fin. Alors, on s'en tient aux notes égrenées de la guitare
qui nous aide à nous tenir debout et à marcher sur une terre ferme qui résonne, même lorsqu'elle brûle d'un
vrai feu au point que tout le paysage s'embrase jusqu'au néant d’une terre gâte et partie en fumée et en
cendres qui tombent lentement dans l’air jusqu’au sol où elles s’enliseront.
Dr Jacques COULARDEAU
SPIRITANGO QUARTET –
TRANSGRESSIONS - 2018
The Tango is like a dream in a nightmare. The dream of a perfect moment of bliss, both orgasmic
and mental, within the nightmare of real life bared down to plain naked skin being flayed alive. You are like
aspired into the fire that is burning to death the last witch of the west on the main square of Montpellier or
Lille at the very end of the 17th century, just before Louis XIV’s Royal Justice banned the “crime” that became
the redemption of the medicine that had been hijacked by fake male doctors, fake because male because for
millennia medicine had been female midwives delivering both births and abortions. That’s what the Tango is
for me and will always be. The voice of an alien world deep inside my own self that evades all Supreme
Courts in the world.
So TRANS-gressions TRANS-cending the
TRANS-normalcy, the TRANS-aggression, the TRANS-
genres and TRANS-genders of the TRANS-formation
of life into death and death into life every five minutes,
at every heartbeat of the amoral immorality of ethical
protest against this dissolving into the Tango and its
unbearable enslaving and mesmerizing rhythm and
tempo if not tempi. The Tango is physically,
physiologically, and hormonally mental, and with the
Tango, your mind takes residence in your prostate
because it is first and foremost a male dance to which
females are only the accompanying witches needed for
the dance to become diabolically divine.
The choice of the SpiriTango Quartet to bring
together four instruments plus a guest is the perfect
composition of a band of hooligans who can provide
the stage with the dance of the Devil dressed up like a Pope, a POTUS, a Potentate of the underworld
resuscitated in the upper world for the sole pleasure of the human organic insects crawling in the dust of this
planet and admiring the fight between the under and the upper worlds to conquer their feet and make them
dance this Tango of Hell and Heaven at the same time.
Piano. Accordion. Violin. Bass. And a pinch of drums and other rhythmic percussions. You can stop
taking all your vitamins, ginseng, maca, opioids, morphine, and all the blue pills you can think of, the Tango
is here, the SpiriTango Quartet is there to bewitch you into so much energy, hardwood, and other
cataclysmic catastrophic guttural ejaculation that will make you fall in the apples, faint and swoon into
transcending your collapse into a rebirth in your nativity dress or suit on the brink of a precipice with vertigo
appealing you into the chasm of the vertical cliff, white of course, just over Dover, or Étretat, as for that. Any
cliff will do for you to jump into the maelstrom of the Tango that has tied you up to a totem in some Aztek
ritual or on some altar in some pyramidal heart-rending sacrifice of your blood to feed the gods, Maize god,
or storm, wind, and rain gods, so that they can impregnate your fields with the seeds they need to spray
around for your harvests to be perfect. And when the blood has been cast, the sacrifice performed, the
leftover pieces of bodies, limbs, and innards are thrown down the stairs of the pyramid so that they can roll
down into the dust of the main square where dogs can feed, and humans thank you for your sacrifice that will
guarantee the future of this civilization.
No Para Descansar in all this music, in all this Tango, even when it is a Waltz. It is the hyper-ordered
chaos that attracts teenagers and makes the musicians, males, and females, perform their music to see how
the teens, the kids even, and all the young men and women can enter this schizophrenic dance that leads
directly to the deepest layers of Dante’s Inferno.
That’s what I like in this music, the Tango’s Delirium Tremens that makes me impregnate life with my
death’s seeds that will germinate in the minds of people around who will grow more children of mine in their
brains. When this Tango music resounds in the desert of everyday life, our spirits and our cortexes are
bathed and marinated in all sorts of spermic secretion that will bring rejuvenation even to Jesus Christ on his
Cross. He would never have died on this cross if he had been provided with some Tango music between the
two robbers, thieves, and gangsters, because stealing was a gang ritual in the old Roman Empire that
colonized everything and everyone, till the Barbaric wild Germanic tribes overran them into collapse.
And a Tango, THE Tango, always ends up in the total collapse of your libido into Thanatos, right
through to a perfect chord on the tonal note.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
Le Tango est comme un rêve dans un cauchemar. Le rêve d'un moment parfait de félicité, à la fois
orgasmique et mentale, dans le cauchemar de la vie réelle mise à nu jusqu'à la peau in naturalibus,
écorchée vive. Vous êtes comme aspiré dans le feu qui brûle à mort la dernière sorcière de l'Ouest sur la
place principale de Montpellier ou de Lille à la toute fin du XVIIe siècle, juste avant que la justice royale de
Louis XIV n'interdise le "crime" qui est devenu la rédemption de la médecine qui avait été détournée par de
faux médecins mâles, faux parce que mâles, car pendant des millénaires, la médecine avait été pratiquée
par des sage-femmes qui accouchaient et avortaient autant que nécessaire. C'est ce que le tango est pour
moi et sera toujours. La voix d'un monde étranger au plus profond de mon être qui échappe à toutes les
cours suprêmes du monde.
Ainsi, toutes les cinq minutes, à chaque
battement de cœur de l'immoralité amorale de la
protestation éthique contre cette dissolution dans le
Tango et son rythme et tempo insupportables,
asservissants et hypnotiques, si ce n'est d’ailleurs des
tempi, les TRANS-gressions TRANS-cendant la
TRANS-normalité, la TRANS-agression, les TRANS-
genres et TRANS-orientation-coïtale de la TRANS-
formation de la vie en petite mort et de la grande mort
en vie. Le Tango est physiquement,
physiologiquement, et hormonalement mental, et avec
le Tango, votre esprit prend résidence dans votre
prostate parce que c'est d'abord et avant tout une
danse mâle à laquelle les femmes ne sont que les
sorcières d'accompagnement nécessaires pour que la
danse devienne diaboliquement divine.
Le choix du SpiriTango Quartet de réunir quatre instruments plus un invité est la composition parfaite
d'une bande de voyous qui peut offrir à la scène la danse du Diable déguisé en Pape, en POTUS, en
Potentat des enfers ressuscité dans le monde supérieur pour le seul plaisir des insectes organiques humains
rampant dans la poussière de cette planète et admirant la lutte entre le monde inférieur et le monde
supérieur pour conquérir leurs pieds et leur faire danser ce Tango de l'Enfer et du Ciel en même temps.
Piano. Accordéon. Violon. Contrebasse. Et une pincée de tambours et autres percussions
rythmiques. Vous pouvez arrêter de prendre toutes vos vitamines, ginseng, maca, opiacés, morphine, et
toutes les pilules bleues auxquelles vous pouvez penser, le Tango est là, le SpiriTango Quartet est là pour
vous envoûter dans tant d'énergie, de bois dur du matin ou de n’importe quelle heure du jour et de la nuit, et
autre éjaculation gutturale cataclysmique qui vous fera tomber dans les pommes, si ce ne sont pas des
patates, vous évanouir d’intense excitation et vous pâmer dans toutes vos sécrétions en transcendant votre
effondrement en une renaissance dans la robe ou le costume de votre naissance au bord d'un précipice
avec le vertige qui vous attire dans le gouffre de la falaise verticale, blanche bien sûr, juste au-dessus de
Douvres, ou d'Étretat, peu me chaut. N'importe quelle falaise fera l'affaire pour que vous vous jetiez dans le
maelström du tango qui vous a attaché à un totem dans un rituel Aztèque ou sur un autel sacrificiel en haut
de la pyramide pour l’arrachement de votre cœur et le don de votre sang pour nourrir les dieux, le dieu Maïs,
ou les dieux de l'orage, du vent et de la pluie, afin qu'ils puissent imprégner vos champs des semences qu'ils
doivent disséminer pour que vos récoltes soient parfaites. Et lorsque le sang a été versé, le sacrifice
consommé, les déchets et morceaux de corps, de membres et d'entrailles sont jetés en bas de l’escalier de
la pyramide afin qu'ils puissent rouler dans la poussière de la place principale où les chiens pourront s’en
goinfrer, et les humains vous remercier pour votre sacrifice qui garantira l'avenir de cette civilisation.
Pas de Para Descansar dans toute cette musique, dans tout ce Tango, même quand c'est une
Valse. C'est le chaos hyper-ordonné qui attire les adolescents et pousse les musiciens, hommes et femmes,
à jouer leur musique pour voir comment les adolescents, les enfants même, et tous les jeunes hommes et
femmes peuvent entrer dans cette danse schizophrénique qui mène directement aux couches les plus
profondes de l'Enfer de Dante.
C'est ce que j'aime dans cette musique, le Delirium Tremens du Tango qui me fait imprégner la vie
des graines de ma mort qui germeront dans l'esprit des gens à l’entour qui feront grandir d'autres de mes
enfants dans leurs cerveaux. Lorsque cette musique de Tango résonne dans le désert de la vie quotidienne,
nos esprits et nos cortex sont baignés et marinés dans toutes sortes de sécrétions spermatiques qui
apporteront notre rajeunissement même à Jésus-Christ sur sa Croix. Il ne serait jamais mort sur cette croix si
on lui avait fourni un peu de Tango entre les deux voleurs, bandits et brigands, surtout que le vol était un
rituel de bande, sinon de masse, n’étaient-ils pas légions, dans l'ancien Empire Romain qui colonisait tout et
tout le monde, jusqu'à ce que les tribus sauvages barbares et germaniques ne les écrasent.
Et un Tango, LE Tango, finit toujours par l'effondrement total de votre libido en Thanatos, jusqu'à un
accord parfait sur la note tonique ou serait-ce tonale ?
Dr Jacques COULARDEAU
JOHN LOGAN – PENNY DREADFUL –
2014-2016
You will recognize all the characters by name. Frankenstein, Dorian Gray, Dr. Jekyll and Lord Hyde,
and Dracula of course, and some more, as they say in the Newshour on PBS, which are less-known, maybe
or perhaps. You will meet with witches, werewolves, vampires, and resuscitated monsters that were revived
with electricity from the thunder by Dr. Frankenstein and his acolyte Dr. Jekyll. And do not forget Renfield
who is both part of the landscape and totally out of place. I must say I prefer the allusions to Satan and
Lucifer, the heroes of the Winchester brothers.
The story adds an Apache “father” who is in
fact the werewolf father of Ethan Chandler, if I am not
mistaken, who has another identity from his biological
father who is a gang leader in some desertic area in
the USA. And all sorts of other immortal monsters that
can be killed with a simple bullet, not even a silver
bullet, and certainly not in the brain. So, they are not
zombies, these living dead, and yet they are zombie-
like indeed.
The music is fine. The sound effects are good.
The other visual effects are maybe less extraordinary.
A little bit too much Wagnerian, the music, but it is
lugubrious enough to melt into the setting that is no
longer black but has a cloud of Wagnerian grey milk
and some peppery sugar that burns your tongue.
We are in horror, nineteenth-century horror
actually, hardly updated to the twenty-first century
using most liberally old traditions from Mary Shelley to
Oscar Wilde to Bram Stoker and a few others.
And yet, despite the brisk tempo and the dense
shooting (all meanings intended, both at least from the
camera and from the guns of all the good characters
who are monsters in their own ways), you wonder if it
has any depth. Apart from depicting a ruthless, un- and
inhuman, barbaric, capitalistic society, there is little more. A few – very few – empathetic scenes. The only
ones I can think of are at the end.
Malcolm or Ethan, both could have done it, killing Miss Ives out of love and in love to free her from
the curse. The creature (Frankenstein’s) burying his son from his previous life before his resurrection, who
has just died of consumption, into the sea because he refused to ask Doctor Frankenstein to resurrect him
with magical lightning electricity.
Apart from that the whole story is squalid and definitely disheartening with the final sentence (all
meaning intended, both at least the court decision to execute you once and for all, and the simple
arrangement of a few words into a meaningful phrase) being “Where is it now the glory and the dream?”
But now and then some beautiful natural landscapes or rotting abandoned factories like the final
slaughterhouse. But that does not give any depth to anything in this sempiternal rewriting of John’s
Apocalypse, without any possible salvation since God is negated from the beginning to the end, at least as a
real being or a fake concept.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
Vous reconnaîtrez tous les personnages par leur nom. Frankenstein, Dorian Gray, Dr Jekyll et Lord
Hyde, et Dracula bien sûr, et quelques autres, comme ils disent dans la Newshour sur PBS, qui sont moins
connus, peut-être bien que oui ou peut-être bien que non. Vous rencontrerez des sorcières, des loups-
garous, des vampires, des monstres ressuscités grâce à l'électricité du tonnerre par le Dr Frankenstein et
son acolyte le Dr Jekyll. Et n'oublions pas Renfield qui fait à la fois partie du paysage et n'est pas du tout à
sa place. Je dois dire que je préfère les allusions à Satan et Lucifer, les héros des frères Winchester.
L'histoire ajoute un "père" Apache qui est en
fait le père loup-garou d'Ethan Chandler, si je ne me
trompe pas, qui a une autre identité de son père
biologique qui est un chef de gang dans une région
désertique des USA. Et toutes sortes d'autres monstres
immortels qui peuvent être tués par une simple balle,
même pas une balle en argent et certainement pas
dans le cerveau. Ce ne sont donc pas des zombies,
ces morts-vivants, et pourtant ils ressemblent bien à
des zombies.
La musique est bonne. Les effets sonores sont bons. Les autres effets visuels sont peut-être moins
extraordinaires. Un peu trop wagnérienne, la musique, mais elle est suffisamment lugubre pour se fondre
dans le décor qui n'est plus noir mais a un nuage de lait gris wagnérien et un peu de sucre poivré qui vous
brûle la langue.
Nous sommes dans l'horreur, l'horreur du XIXe siècle en fait, à peine actualisée au XXIe siècle en
utilisant de la manière la plus libérale les vieilles traditions de Mary Shelley à Oscar Wilde en passant par
Bram Stoker et quelques autres.
Et pourtant, malgré le rythme soutenu et la densité des coups de feu et des prises de vue (tous les
sens sont voulus, au moins par la caméra et par les armes à feu de tous les bons personnages qui sont des
monstres à leur manière), on se demande s'il y a une quelconque profondeur. À part la description d'une
société capitaliste impitoyable, inhumaine, antihumaine et barbare, il n'y a guère plus que cela. Quelques -
très rares scènes empathiques. Les seules auxquelles je peux penser sont à la fin.
Malcolm ou Ethan, tous deux auraient pu le faire, tue Mlle Ives par amour et dans l'amour pour la
libérer de la malédiction. La créature (de Frankenstein) qui enterre son fils de sa vie antérieure à la
résurrection, qui vient de mourir de tuberculose, dans la mer parce qu'il a refusé de demander au docteur
Frankenstein de le ressusciter avec l'électricité magique de la foudre.
En dehors de cela, toute l'histoire est sordide et définitivement décourageante, avec la sentence ou
phrase finale (qui résonne dans notre esprit comme la décision du tribunal de vous exécuter une fois pour
toutes, et le simple arrangement de quelques mots en une phrase significative) qui est "Où sont donc
maintenant la gloire et le rêve ?" Je dois dire que je préfère les neiges d’antan.
Mais de temps en temps quelques beaux paysages naturels ou une usine abandonnée en
décomposition comme l'abattoir final. Mais cela ne donne aucune profondeur à quoi que ce soit dans cette
réécriture sempiternelle de l'Apocalypse de Jean, sans aucun salut possible puisque Dieu est nié du début à
la fin, du moins en tant qu'être réel ou concept factice.
Dr Jacques COULARDEAU
DEATHWATCH – 2002
The well-named Shakespeare is the only survivor in this episode of the first world war. We are in
1917. An English unit, somewhere on the front is trapped by some fog they think is some gas. Trapped in
such a way they found themselves taking control of a section of German trenches where they find a lot of
dead German soldiers. Except one that rises from the mud, and they capture him as a war prisoner, vastly
mistreated by some of the British soldiers.
But little by little, after securing what does not
have to be secured because it is totally cut off from the
front, after collecting the corpses of the dead German
soldiers there and piling them in one place, after
securing all passages and recesses, the survivor,
tortured by one soldier, is revealed as a die-hard if not
never-die being. And during that time the British
soldiers turn one against the others and start killing
each other and one another right to the end of a
collapse into the underground where all the dead
British soldiers are assembled in their death.
Shakespeare who had managed to survive is
collapsing into this underground celebration of
liberation by death, and he refuses to accept his death
since he is not dead and he runs away and out and
confronts the German survivor, the death-watching and
death-bringing spirit and reminds him he is the one who
actually saved his life by freeing him from the torturing
station after the death of the torturer.
Benevolent and thankful, the spirit announces
to Shakespeare he is alive indeed and free to go and
he shows him an escape route up a ladder.
Shakespeare escapes from there and gets lost in some
fog again. We will not know what happens to him, but a
new group of British soldiers arrives, and they find the
German spirit in perfect shape and alive. They arrest
him and take over the German trenches. And it will all start all over again.
It is well done, and it reveals a clear ideological discourse: war is nothing but trauma and hell. War
has no objective, no destination, no reward. It is damnation and perdition, and death is the only result for the
soldiers and that death comes from inside as much as outside, from underground as much as from far-away
politicians, from some surrealistic world as much as from the plain death instinct of human beings, direct
death for the soldiers, and the death of the soldiers as the surrogate of their own death for politicians. The
radio the soldiers find in the German trenches is the link with this outside higher world that guarantees its
survival by providing the death spirit, Death himself, with new bone and blood individuals to die and be
sacrificed for the politicians’ and distant officers’ vanity and vain survival. 1917, the year when Pétain won
the war in Verdun by sending to the firing squad hundreds of rebellious soldiers who wanted to do the same
thing as their Russian, soon to be Soviet, counterparts.
The rebellion was defeated by this monstrous human sacrifice, and it led to some more war-
sacrifices on all sides of this war, and for what? To enable Hitler to emerge and lead to another world war.
And in 2002 the USA were getting themselves ensnared in Afghanistan and then Iraq for we don’t know what
objective that ended up with the Kabul debacle and in the forced retreat from Iraq and the defeat in Syria
since the real enemy was not so much the Sunni Islamic State as the mainly Shia Syrian regime. And during
that time the Shia majority of Iraq was taking over Iraq and pushing the USA into a blind alley of an alcove,
waiting for the opportunity to get them out from there too. And the first big contracts in the oil field have been
signed with the French company Total, remembering that Chirac refused to endorse this war in the United
Nations, and depriving the Americans of the oil prize and premium that was the real objective of this
American war.
War is the work of the devil, even when he is called Bush or Cheney, and it only means death.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
Le bien nommé Shakespeare est le seul survivant de cet épisode de la première guerre mondiale.
Nous sommes en 1917. Une unité anglaise, quelque part sur le front, est piégée par un brouillard qu'elle
pense être un gaz. Piégés de la sorte, ils se retrouvent à prendre le contrôle d'une section de tranchées
allemandes où ils trouvent de nombreux soldats allemands morts. Sauf un qui sort de la boue, et ils le
capturent comme prisonnier de guerre, fort maltraité par certains des soldats britanniques.
Mais peu à peu, après avoir sécurisé ce qui n'a
pas besoin de l'être car cette section de tranchées est
totalement coupée du front, après avoir ramassé les
cadavres des soldats allemands morts sur place et les
avoir empilés en un seul endroit, après avoir sécurisé
tous les passages et les recoins, les soldats
britanniques réalisent que le survivant, torturé par un
des leurs, se révèle être un être irréductible, voire
jamais mort. Et pendant ce temps, les soldats
britanniques se retournent les uns contre les autres et
commencent à s'entretuer jusqu'à la fin avec un
effondrement dans le monde souterrain où tous les
soldats britanniques morts sont rassemblés dans leur
mort. Shakespeare, qui a réussi à survivre, s'effondre
dans cette célébration souterraine de la libération par
la mort, et il refuse d'accepter sa mort puisqu'il n'est
pas mort. Il s'enfuit et sort et affronte le survivant
allemand, l'esprit qui veille sur la mort et amène chacun
de ces soldats à la mort, et il lui rappelle que c'est lui
qui lui a sauvé la vie en le libérant du poste de torture
après la mort du tortionnaire.
Bienveillant et reconnaissant, l'esprit annonce
à Shakespeare qu'il est bel et bien vivant et qu'il est
libre de partir, et il lui montre une voie d'évasion en
montant une échelle. Shakespeare s'échappe de ces
tranchées et se perd à nouveau dans un brouillard.
Nous ne saurons pas ce qui lui arrive, mais un
nouveau groupe de soldats britanniques arrive, et ils trouvent l'esprit allemand en parfaite forme et vivant. Ils
l'arrêtent et prennent le contrôle des tranchées allemandes. Et tout recommence à zéro.
C'est bien mené, et cela révèle un discours idéologique clair : la guerre n'est que traumatisme et
enfer. La guerre n'a pas d'objectif, pas de destination, pas de récompense. C'est la damnation et la perdition,
et la mort est le seul résultat pour les soldats, et cette mort vient de l'intérieur comme de l'extérieur, d’un
monde souterrain comme des politiciens lointains, d'un monde surréaliste comme du simple instinct de mort
des êtres humains, la mort directe pour les soldats, et la mort des soldats comme substitut de leur propre
mort pour les politiciens. La radio que les soldats trouvent dans les tranchées allemandes est le lien avec ce
monde supérieur extérieur qui garantit sa survie en fournissant à l'esprit de mort, la Mort elle-même, de
nouveaux individus d’os et de sang pour mourir et être sacrifiés pour la vanité et la vaine survie des
politiciens et des officiers éloignés. 1917, l'année où Pétain a gagné la guerre à Verdun en envoyant au
peloton d'exécution des centaines de soldats rebelles qui voulaient faire la même chose que leurs
homologues russes, bientôt soviétiques.
La rébellion a été vaincue par ce sacrifice humain monstrueux, et cela a conduit à d'autres sacrifices
de guerre de tous les côtés de cette guerre, et pour quoi ? Pour permettre à Hitler d'émerger et conduire à
une autre guerre mondiale. Et en 2002, les États-Unis se sont empêtrés en Afghanistan puis en Irak pour on
ne sait quel objectif qui a abouti à la débâcle de Kaboul et à la retraite forcée de l'Irak et à la défaite en Syrie
puisque le véritable ennemi n'était pas tant l'État islamique sunnite que le régime syrien majoritairement
chiite. Et pendant ce temps, la majorité chiite d'Irak prenait le contrôle de l'Irak et poussait les USA dans une
impasse en forme d'alcôve, en attendant l'occasion de les exclure de là aussi. Et les premiers grands
contrats dans le domaine du pétrole ont été signés avec la société française Total, en se rappelant que
Chirac a refusé d'approuver cette guerre aux Nations Unies, et en privant les Américains du prix et de la
prime, pourquoi pas la récompense, le bon point ou le tableau d’honneur, du pétrole qui était le véritable
objectif de cette guerre américaine.
La guerre est l'œuvre du diable, même quand il s’appelle Bush ou Cheney, et elle ne signifie que la
mort.
Dr Jacques COULARDEAU
LEONARDO DI CAPRIO – THE REVENANT
– 2015
This film is mysterious. We can think of all the perfect motivations to shoot it, and even for Di Caprio
to be the main actor who does not – the character, of course – survive the film. Yet, what does such a film
mean?
It is a strong denunciation of the racist and
even eugenic colonialism that was imposed on North
America, here the zone where French and English
colonists were present side by side before the
existence of the USA or Canada. But there is little new
about it, except that Hugh Glass was married to a
Pawnee woman and had a son from her, and this wife
dies and Hugh Glass’s son is killed by a racist English
colonist on a hunting and buying mission for hides, who
took advantage of Hugh Glass having been attacked by
a grizzly mother bear, finding himself in a fight for his
life, only taken care of by the other trappers, but he is
finally left behind with his son and the shady
Englishman who killed the son, and then he tries to kill
Hugh Glass himself. But he fails and escapes to the
closest fort where he claims he had a deal with Hugh
Glass who is “now” dead, and thus this shady racist
can get Hugh Glass’s share of the money for the hides
on top of his own.
Imagine then the long solitary fight of Hugh
Glass, alone, sick, and yet ready to do anything to
survive. He meets along the way in this extremely cold
winter a solitary Pawnee who helps him for a while,
feeds him and tries to take care of his wounds, and
finally builds a “cabin” in which he installs Hugh Glass
in some steam bath, hot and humid, that puts him to
sleep and helps him recuperate. That’s one of the rare moments when there is some understanding and
support between the Europeans – I mean here Hugh Glass – and the Pawnees. There will be a second
episode right at the end.
The film is thus a great lesson of resilience and enduring determination to live and get justice or
deliver justice if there is no other option. It is beautiful, for, sure, but yet it is only on the European side. And it
is only one among many, maybe two with the commander of the fort who takes Glass’s side. But catching the
murderer is another story.
Yet, the most beautiful part of the film is the landscape, the natural beauty of the mountains in the
winter. There is little credibility in this survival story in such conditions: Hugh Glass should have died and
been buried in the snow somewhere. But we have to believe it is possible, it may have happened, it actually
happened to feel the emotions and the pain of Hugh Glass whose son is killed when he was taking care of
his father so that the killer could recuperate the father’s share after his death. And it is these people who
colonized the Americas and who pretend nowadays that they brought civilization and democracy to a
barbaric continent, and all the hides they bring back are mostly not even honestly produced by any hunting;
They buy them from the Indians, knowing they have been stolen from some other Indians, etc. The demand
for hides creates the offer, one way or another, to satisfy the demand. Colonialism disturbed and perverted
the market economy of the Indians, a market economy mainly ecological, and the first consequence of this
perversion was the vast epidemics brought from Europe, the wiping out of maybe 75% of the Indian
population, and the breaking of all the various ecological balances between these Indians – we are speaking
of millions of them – and the natural world in which they lived. As some French trappers wrote on a sign
hanging over a hanged – and probably tortured and raped beforehand – Indian: “Nous sommes tous des
sauvages.” We are all savages. Maybe, but some are more barbaric than others.
Unluckily, we know from the very start Hugh Glass will come back and get his share of justice. The
only suspense there is, comes from the details, the peripeteias of an action that is at least haphazard.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
Ce film est mystérieux. On peut penser à toutes les motivations pour le tourner, et même pour que
Di Caprio soit l'acteur principal qui ne survit pas, le personnage bien sûr, au film. Pourtant, que signifie un tel
film ?
C'est une forte dénonciation
du colonialisme raciste et même
eugénique qui a été imposé à
l'Amérique du Nord, ici la zone où
les colons français et anglais se
côtoyaient avant l'existence des
USA ou du Canada. Mais il n'y a
pas grand chose de nouveau, si ce
n'est que Hugh Glass était marié à
une femme Pawnee dont il a eu un
fils, que cette femme meurt et que
le fils de Hugh Glass est tué par un
colon anglais raciste pendant une
mission de chasse et d'achat de
peaux. Ce colon raciste profite du
fait que Hugh Glass ait été attaqué
par une mère grizzly, et Hugh Glass
se retrouve dans un combat pour sa
vie, seulement pris en charge par les autres trappeurs, mais il est finalement laissé derrière avec son fils et
cet anglais cupide qui tue le fils, puis tente de tuer Hugh Glass lui-même. Mais il échoue pour le père et
s'échappe vers le fort le plus proche où il prétend avoir eu un accord de coopération avec Hugh Glass, qui
est "maintenant" mort, et ainsi ce raciste cupide peut obtenir la part de Hugh Glass de l'argent des peaux en
plus de sa propre part.
Imaginez alors le long combat solitaire de Hugh Glass, seul, malade, et pourtant prêt à tout pour
survivre. Il rencontre en chemin, dans cet hiver extrêmement froid, un Pawnee solitaire qui l'aide un moment,
le nourrit et tente de soigner ses blessures, et finalement construit un "abri" dans laquelle il installe Hugh
Glass dans une sorte de bain de vapeur, chaud et humide, qui l'endort et l'aide à récupérer. C'est l'un des
rares moments où il y a une certaine compréhension et un certain soutien entre les Européens – je veux dire
ici Hugh Glass – et les Pawnees. Il y aura un deuxième épisode juste à la fin.
Le film est donc une grande leçon de résilience et de détermination durable à vivre et à obtenir
justice ou à se rendre justice s'il n'y a pas d'autre option. C'est beau, certes, mais cela ne concerne que le
côté européen. Et ce n'est qu'un cas parmi beaucoup d'autres tout à fait contraires, peut-être deux avec le
commandant du fort qui prend le parti de Glass. Mais attraper le meurtrier est une autre histoire.
Pourtant, la plus belle partie du film est le paysage, la beauté naturelle des montagnes en hiver. Il y
a peu de crédibilité dans cette histoire de survie dans de telles conditions : Hugh Glass aurait dû mourir et
être enterré quelque part dans la neige. Mais nous devons croire que c'est possible, que cela a pu arriver,
que c'est réellement arrivé pour ressentir les émotions et la douleur de Hugh Glass dont le fils est tué alors
qu'il s'occupait de son père pour la seule fin que le tueur puisse récupérer la part du père après sa mort. Et
ce sont ces gens qui ont colonisé les Amériques et qui prétendent aujourd'hui avoir apporté la civilisation et
la démocratie à un continent barbare, et toutes les peaux qu'ils ramènent ne sont généralement pas
produites honnêtement par une quelconque chasse ; ils les achètent aux Indiens, sachant qu'elles ont été
volées à d'autres Indiens, etc. La demande de peaux crée l'offre, d'une manière ou d'une autre, pour
satisfaire la demande. Le colonialisme a perturbé et perverti l'économie de marché des Indiens, une
économie de marché principalement écologique, et la première conséquence de cette perversion a été les
vastes épidémies apportées d'Europe, l'extermination d'environ 75% de la population indienne, et la rupture
de tous les différents équilibres écologiques entre ces Indiens – nous parlons de millions d’Indiens – et le
monde naturel dans lequel ils vivaient. Comme l'ont écrit des trappeurs français sur un panneau suspendu
au-dessus d'un Indien pendu – et probablement torturé et violé auparavant, on pourrait dire lynché : "Nous
sommes tous des sauvages." Peut-être, mais certains sont plus barbares que d'autres.
Malheureusement, nous savons dès le départ que Hugh Glass reviendra et aura sa part de justice.
Le seul suspense vient des détails, des péripéties d'une action pour le moins dictée par le hasard.
Dr Jacques COULARDEAU
OLDER REVIEW
In a way it is a film for nothing, except an Oscar for the main actor.
We are in Pawnee country
some time in the 18th century, at
the divide where the French and the
English more or less meet. With the
Indians in-between, around, behind
and in front, at times under (a
couple of feet under) or even over
(from their horsebacks).
The French are trying to
play it commercial and buy pelts
and other Indian natural products
but they can’t always have their
terms and at times are obliged to
give some horses, even when the season is advanced and the horses are the guarantee to survive. Some
will die.
The English are more in burning the Indian villages and looting what’s left and even killing the
survivors, even when there are none. Kill them twice for good business.
Add to this the fact that some Indians, especially those who have managed to get horses can
become a real permanent pressure and an arrow is silent, efficacious and reloading is easy. Think of an
arrow sniper in the trees.
Then you have the unhealthy, sick, vicious, criminal minds on the European sides. On the French
and English sides they may consider an Indian woman is like a pet you take away without asking for
permission. And the film widely shows how the English with their forts are rotten from the inside by the
thieves, the immoral beings who take advantage of the frontier to realize the worst trends in their
personalities: they can kill, rape, steal and many other things as much as they want.
This film is the fight to the finish between two such English “pioneers,” one being on the sinning side
and the other on the punishing side. They call that vengeance, and vengeance;, as is well known, is always
on God’s side, and sure enough the assassin, murderer, thief and a few other things, among them rapist, will
be finished by the Indians who will pass on their horses leaving the good one to die in the snow since he is
wounded and his horse, if it is still there, has been left behind several miles of deep snow away.
No salvation, no real vengeance. Just violence for the sake of surviving and for the pleasure of
shedding blood. That shows the resilience and the viciousness of human beings. They love destroying, killing
and a few other things like that.
Really a film for nothing, except an Oscar for the main character, oops! Sorry actor.
Dr Jacques COULARDEAU
Z NATION – FULL SERIES – FIVE
SEASONS – 2014-2018
Nothing to brag about. Five full seasons to
come in the end back to the old US constitution
reduced to democracy and rule of law. After all, nothing
but an epidemic where everyone becomes zombies as
soon as they die or are bitten by an already dead
zombie, or is it zomby? Every episode is a case of
endangered survival for the still-alive humans. All along
killing zombies is the norm, except at the end when the
still alive discover that if you provide the zombies with
cookies that integrate some brain, they go back to
some nearly not abnormal behavior. They are called
then talkers. From the systematic giant hunt against
zombies, we move to the exploitation of the slavery of
the talkers; And the series is wrapped up at the end
when some political outcome is found that gives the
right to vote to all human beings that are able to talk,
hence living humans and dead surviving talkers.
The fact that it is entirely locked up in the USA,
makes this series both easy like hell since it is
programmed from the very start that we are rewriting
the US Constitution, and very boring in many ways
because there is only one end, and it is the triumph of
the democratic rule of law à la USA. The good old
whites reinvent slavery. The good old US patriots
reinvent voting if you believe in democracy for all, or
apartheid for those who are not alive, hence for the
zombies or the talkers. There could have been so
many other choices and possibilities, but there are
none apart from this simple choice: the dictatorship of the living Human beings, or democracy for all but with
no real definition of the role of everyone apart from voting as if electoral democracy were the one-size-suits-
all political solution in our world today.
True enough, one Chinese woman plays a tremendously positive role. We are before 2019, and this
Chinese woman is a stranded Chinese military person sent to the USA by her armed forces to study the
situation here. You can imagine Trump losing all his fluids, blood included, and Biden losing all the little mind
he has left somewhere in one corner of his round skull. But they are ahead of their time since Russians do
not exist, at least not more than the Europeans, which is zilch. Speaking of cultural imperialism, this is a
good example of it.
But watch it for the grossness that becomes humorous at times.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
Pas de quoi parader, défiler
ou manifester. Cinq saisons
complètes pour revenir au final à la
vieille constitution américaine
réduite à la démocratie et à l'état de
droit. Après tout, rien d'autre qu'une
épidémie où tout le monde devient
zombie dès qu'il meurt ou est
mordu par un zombie déjà mort, ou
est-ce zomby d’ailleurs ? Chaque
épisode est un cas de survie en
danger pour les humains encore en
vie. Tout au long de la série, tuer
des zombies est la norme, sauf à la
fin lorsque les vivants découvrent
que si l'on donne aux zombies des biscuits qui intègrent un peu de cerveau, ils reprennent un comportement
presque pas anormal. On les appelle alors des parleurs. De la chasse systématique et géante aux zombies,
on passe à l'exploitation de l'esclavage des parleurs. Et la série se termine à la fin quand on trouve une
issue politique qui donne le droit de vote à tous les êtres humains capables de parler, donc les humains
vivants et les parleurs survivants morts.
Le fait qu'elle soit entièrement enfermée aux USA, rend cette série à la fois infernalement facile
puisqu'elle est programmée dès le départ pour que nous réécrivions la Constitution américaine, et très
ennuyeuse à bien des égards car il n'y a qu'une seule fin, et c'est le triomphe de l'état de droit démocratique
à l’américaine ou à l’étatsunienne. Les bons vieux Blancs réinventent l'esclavage. Les bons vieux patriotes
américains réinventent le vote si vous croyez en la démocratie pour tous, ou l'apartheid pour ceux qui ne
sont pas vivants, donc pour les zombies ou les parleurs. Il aurait pu y avoir tant d'autres choix et possibilités,
mais il n'y en a aucune en dehors de ce choix simple : la dictature des êtres humains vivants, ou la
démocratie pour tous mais sans réelle définition du rôle de chacun en dehors du vote comme si la
démocratie électorale était la solution politique unique dans notre monde actuel.
Il est vrai qu'une femme chinoise joue un rôle extrêmement positif. Nous sommes avant 2019, et
cette femme chinoise est une femme militaire chinoise en détresse sinon perdition, envoyée aux USA par
ses forces armées pour étudier la situation ici. On peut imaginer Trump perdant tous ses fluides, sang
compris, et Biden perdant le peu d'esprit qui lui reste quelque part dans un coin de son crâne rond. Mais ils
sont en avance sur leur temps puisque les Russes n'existent pas, du moins pas plus que les Européens, et
c’est réduit à que dalle. En parlant d'impérialisme culturel, en voici un bon exemple.
Mais regardez-le pour la grossièreté qui devient parfois humoristique.
Dr Jacques COULARDEAU
LEONARDO DI CAPRIO – DAVID THEWLIS
– ÉCLIPSE TOTALE – TOTAL ECLIPSE –
1995
This film is probably the best film, or the best story about Rimbaud and Verlaine, their love affair
rooted in the failed revolution of the Paris Commune, the lost war with Germany who seized two provinces of
France because they were speaking Germanic dialects, who accepted to stop at some distance of Paris and
negotiate with Adolphe Thiers a compromise giving the French total free rein over getting rid of the Paris
Commune, a social movement that was menacing the fragile capitalistic world emerging in Europe.
After that, the passion between these two men was at least surprising in the motivations of the one
and the other. Verlaine was totally in love, possessed and mesmerized by Rimbaud’s new poetry. Rimbaud
was only trying all possible human connections to be able to break the logic of language, of grammar, of
syntax, of meaning in general, and try to deliver something new in all respects. And he sure did.
But that led Verlaine to some crazy violence
that sent him to prison in Belgium for two years, and it
led Rimbaud to the understanding that his way of trying
everything was, in fact, concentrating on the body, the
physical being, and not on the soul, the spirit, the mind.
It led to a blind alley and an impasse, (he calls it “la
pissotière de l’hôtel,” “the loo of the hotel,” in his
“Season in Hell”) as for human emotions, human
imagination, human creativity, and he had only one
solution then: to step out of it and try the exclusively
physical runaway extreme adventure in Africa and that
led him to weapon trafficking, sexual trafficking,
including some kind of pimping. The film does not show
what happened in Africa, except for the famous
transportation by African runners of the litter on which
Rimbaud was lying, literally dying, since he could not
walk anymore. It is a shame because he had a wife for
a rather long time, faithful and yet very African in her
patience. And he had in the last years of his adventure
a young male teenager who volunteered to become his
“valet” of sorts, his private servant, confidant, and
probably lover.
The family, mother, and sister are depicted as
unworthy of being his family because their only
objective was to have his poetry destroyed in order not
to shame them with such a connection. What is missing
is the poetry of both Verlaine and Rimbaud. What is too
much present is absinthe. But the last scene is
absolutely divine and beautiful, though, of course, it is
the proof of Verlaine’s galloping ranting and raving about Rimbaud he was so attached to emotionally that he
could not see his suffering and how to deal with it, alleviate it, which he never tried at all.
Just enjoy the emotions and some of the beautiful
landscapes and city neighborhoods.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
Ce film est probablement le meilleur film, ou la meilleure
histoire de Rimbaud et Verlaine, leur histoire d'amour ancrée dans
la révolution ratée de la Commune de Paris, la guerre perdue
contre l'Allemagne qui s'est emparée de deux provinces françaises
parce qu'elles parlaient des dialectes germaniques, qui a accepté
de s'arrêter à quelque distance de Paris et de négocier avec
Adolphe Thiers un compromis donnant aux Français les coudées
franches pour se débarrasser de la Commune de Paris, un
mouvement social qui menaçait le fragile monde capitaliste
émergeant en Europe.
Après cela, la passion entre ces deux hommes fut pour le
moins surprenante dans les motivations de l'un et de l'autre.
Verlaine était totalement amoureux, possédé et hypnotisé par la
nouvelle poésie de Rimbaud. Rimbaud ne faisait qu'essayer toutes
les connexions humaines possibles pour pouvoir briser la logique
du langage, de la grammaire, de la syntaxe, du sens en général, et tenter de livrer quelque chose de
nouveau à tous égards. Et il y est parvenu.
Mais cela a conduit Verlaine à une violence folle qui l'a envoyé en prison en Belgique pendant deux
ans, et cela a conduit Rimbaud à comprendre que sa façon de tout essayer était, en fait, réduit à se
concentrer sur le corps, l'être physique, et non sur l'âme, l'esprit, le mental. Cela l'a conduit à une impasse (il
l'appelle "la pissotière de l'hôtel" dans sa "Saison en enfer") en ce qui concerne les émotions humaines,
l'imagination humaine, la créativité humaine, et il n'avait alors qu'une seule solution : s'en sortir et tenter
l'aventure extrême de la fugue exclusivement physique en Afrique, ce qui l'a conduit au trafic d'armes, au
trafic sexuel, y compris une sorte de proxénétisme. Le film ne montre pas ce qui s'est passé en Afrique, si ce
n'est le fameux transport par des coureurs africains de la litière sur laquelle Rimbaud était allongé,
littéralement mourant, puisqu'il ne pouvait plus marcher. C'est dommage car il avait une femme depuis assez
longtemps, fidèle et pourtant très africaine dans sa patience. Et il avait dans les dernières années de son
aventure un jeune adolescent qui s'était porté volontaire pour devenir en quelque sorte son "valet", son
serviteur privé, son confident, et probablement son amant.
La famille, la mère et la soeur, sont dépeintes comme indignes d'être sa famille car leur seul objectif
était de faire détruire sa poésie afin de ne pas leur faire honte avec un tel lien. Ce qui manque, c'est la
poésie de Verlaine et de Rimbaud. Ce qui est trop présent, c'est l'absinthe. Mais la dernière scène est
absolument divine et belle, même si, bien sûr, elle est la preuve des élucubrations galopantes de Verlaine à
propos de Rimbaud auquel il était si attaché émotionnellement qu'il ne pouvait pas voir sa souffrance et
comment la gérer, l'atténuer, ce qu'il n'a jamais essayé de faire.
Profitez simplement des émotions et de certains beaux paysages et quartiers urbains.
Dr Jacques COULARDEAU
SARAH LANCASHIRE – HAPPY VALLEY –
SERIES 1 & 2 – 2014
As for the police work? it is fine. As for the plot,
it is slightly easy and schematic. As for the social
context, it is quite detailed and sinister, Bleak? Charles
Dickens would say. And bleak it is.
If this bleak vision of Manchester and Northern
England is true, we can say this society is rotting from
deep inside and there is no hope of any salvation. Let’s
hope it is not that true. I used to have students in
Bradford on placements at the Film and TV Museum
and I spent some time in Bradford to visit them, inspect
them actually. I had about four plays for marionettes
presented in the Mela, the Asian festival of the Indian
subcontinent immigration. I don’t remember that bleak
a situation. Things may have changed, but even so.
One thing is sure this total boiling up and over of social
problems and racial hatred, and the ineffectiveness to
control anything plus a deeply corrupted political elite
explain perfectly well why they voted for Brexit. To
have more of this jingoistic and nationalistic and racist
boiling over.
The main actress is OK in the part she
performs though she is in phase with the boiling over I
have just mentioned. She is constantly boiling over and
overreacting. Imagine: her sister is an alcoholic, and
she has to take care of her. Her own daughter was
raped by a chap she has managed to send to prison in
the meantime, and this daughter hanged herself and committed suicide as soon as the child was born. No
abortion, please, we are from Yorkshire, I guess. The child is approached in different ways by his jailed
father and of course, he wonders who that father is and is attracted to him. The son of the cop, hence the
uncle of the child had a family breakdown at one birthday party and his wife decided to get a divorce. The
father of the child just before being arrested by the grandmother, the cop, of course, had kidnapped the child
and in a boat where he intended to commit suicide with his son, he had sprinkled the child with gasoline and
the boat at the same time and was blackmailing the cop grandmother with blazing the place.
The second series is even worse since the corruption is inside the police force.
But that is a good series because the acting is fine, and the plots are so dark that it may give you
some nightmares. Do not go to back alleys and other small streets at night. You never know!
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
La police ? Bon travail. L'intrigue ? Elle est un peu facile et schématique. Le contexte social ? C’est
assez fouillé, dans le sinistre, Sordide, qu’il dirait le Charles Dickens. Et sordide c’est, de bout en bout.
Si cette vision sombre de
Manchester et du nord de
l'Angleterre est vraie, nous pouvons
dire qu’une chose : cette société
pourrit de l'intérieur et il n'y a aucun
espoir de salut. Espérons que ce ne
soit pas le cas. J'ai eu eu des
étudiants à Bradford en stage au
musée du cinéma et de la télévision
et j'ai passé du temps à Bradford
pour leur rendre visite, les inspecter
en fait. J'ai présenté environ quatre
pièces pour marionnettes dans le
cadre du Mêla, le festival asiatique
de l'immigration du sous-continent
indien. Je ne me souviens pas d'une situation aussi sombre. Les choses ont peut-être changé, mais quand
même. Une chose est sûre, ce débordement total de problèmes sociaux et de haine raciale, l'inefficacité à
contrôler quoi que ce soit et une élite politique profondément corrompue expliquent parfaitement pourquoi ils
ont voté pour le Brexit. Pour avoir plus de ce débordement nationaliste, raciste et chauvin.
L'actrice principale est correcte dans le rôle qu'elle joue, mais elle est en phase avec l'ébullition que
je viens de mentionner. Elle est constamment en ébullition et réagit de manière excessive. Imaginez : sa
sœur est alcoolique et elle doit s'occuper d'elle. Sa propre fille a été violée par un type qu'elle a réussi à
envoyer en prison entre-temps, et cette fille s'est pendue et donc suicidée dès la naissance de l'enfant. Pas
d'avortement, s'il vous plaît, nous sommes dans le Yorkshire, je suppose. L'enfant est approché de
différentes manières par son père emprisonné et bien sûr, il se demande qui est ce père et est attiré par lui.
Le fils du flic, donc l'oncle de l'enfant, a eu une explosion familiale lors d'une fête d'anniversaire et sa femme
a décidé de divorcer. Le père de l'enfant juste avant d'être arrêté par la grand-mère, le/la flic, bien sûr, avait
kidnappé l'enfant et dans un bateau où il avait l'intention de se suicider avec son fils, il avait aspergé l'enfant
d'essence et le bateau en même temps et faisait chanter la grand-mère flic de mettre le feu.
La deuxième série est encore pire puisque la corruption est à l'intérieur de la police.
Mais c'est une bonne série car les acteurs sont bons, et les intrigues sont si sombres qu'elles
peuvent vous donner des cauchemars. N'allez pas dans les ruelles et autres petites rues la nuit. On ne sait
jamais !
Dr Jacques COULARDEAU
MERYL STREEP – LEONARDO DI CAPRIO
– DIANE KEATON – ROBERT DE NIRO –
MARVIN’S ROOM – SIMPLES SECRETS –
1996
Good morning nostalgia, when you watch a film
that is so old that the actors and actresses look as if
they were just out of high school, not to say – don’t you
dare – kindergarten. Yet a couple were already names
in 1996, but the very young Di Caprio was still very
artistically and dramatically pubescent.
The story is so bizarre. The hatred between
two sisters. After twenty years of total separation, the
one that is taking care of the old parents needs a bone
marrow transplant and she approaches her sister and
her two sons to find out if one is compatible.
Apparently, no luck. So, the leukemia sister is bound to
die in less than a few months. The sister who had
moved away and had raised two sons by herself for
quite a few years is confronted by her dying bedridden
father who is vastly senile, the aging mother who is not
much better though still able to walk to church, and the
dying sister who is counting her life from now on in
days.
And a miracle happens since we are in
Hollywood. The elder son who is nearly 18 and who is
classified as a delinquent and who is normally
institutionalized because he burned down his mother’s
house, accepts to stay there, attracted as he is by his
aunt, the younger son has no real opposition to
anything, and the independent sister is finally captured
by her father in his dying dementia playing with a mirror
and the various reflections he projects on the ceiling and walls of his room. That is called hypnosis, and
that’s where the miracle is: the estranged sister accepts to stay, apparently, to take care of all that dying and
of all these deaths.
Slavery has been reinvented in the name of the family confronted with the coming final departure to
some cosmic space station.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
Bonjour la nostalgie,
quand on regarde un film si vieux
que les acteurs et actrices ont l'air
d'être tout juste sortis du lycée,
pour ne pas dire – ne vous y
avisez pas – de la maternelle.
Pourtant, deux d'entre eux
portaient déjà un nom en 1996,
mais le très jeune Di Caprio était
encore très artistiquement et
dramatiquement pubère.
L'histoire est tellement
bizarre. La haine entre deux sœurs. Après vingt ans de séparation totale, celle qui s'occupe des vieux
parents a besoin d'une greffe de moelle osseuse et elle approche sa sœur et ses deux fils pour savoir si l'un
d'eux est compatible. Apparemment, pas de chance. La sœur leucémique est donc condamnée à mourir en
moins de quelques mois. La sœur qui s'était éloignée et avait élevé seule ses deux fils pendant plusieurs
années est confrontée à son père grabataire et mourant qui est très sénile, à sa mère vieillissante qui ne va
pas beaucoup mieux bien qu'elle puisse encore marcher jusqu'à l'église et à sa sœur mourante qui compte
désormais sa vie en jours.
Et un miracle se produit puisque nous sommes à Hollywood. Le fils aîné qui a presque 18 ans,
classé délinquant et qui est normalement placé en institution psychiatrique parce qu'il a brûlé la maison de
sa mère, accepte de rester là, attiré qu'il est par sa tante, le fils cadet ne s'oppose à rien, et la sœur
indépendante est finalement capturée par son père dans sa démence agonisante jouant avec un miroir et
les différents reflets qu'il projette sur le plafond et les murs de sa chambre. C'est ce qu'on appelle l'hypnose,
et c'est là que se produit le miracle : la sœur à moitié fuyante accepte de rester, apparemment, pour
s'occuper de tous ces mourants et de toutes ces morts.
L'esclavage a été réinventé au nom de la famille confrontée au départ définitif vers une station
spatiale cosmique que certains disent divine.
Dr Jacques COULARDEAU
PAUL ABBOTT – NO OFFENCE – 2015
The “show” is dynamic, complicated, twisted, torturous, and yet as simple as a straight line in a
convex or concave, or both, universe. But it is only a show and yes, it is a weapon of mass emotions. It only
targets the most problematic social questions. Let me just list them out, some of them.
1- Racism against all colored people and all
Muslims. It is not a side presence or a circumstantial
episodic presence. It is a structural and genetic
invasion with the systematic showing of terrorism
among these people.
2- Constant and repetitive mention of Ireland,
the Irish Republican Army, the war that had lasted so
long since Cromwell decided to invade and colonize
Ireland. And there is no hope ahead. Irish families are
trying to create their own Irish enclaves in Manchester
and Yorkshire as if they were at home. Pubs seem to
be a good weapon for this, especially since Muslims do
not go to these houses of alcoholism. These Irish
families are on the verge of being a mafia, definitely full
in the middle of a pressure group that uses all
possibilities to make “illegal” money with smuggling and
other traffic like weapons and drugs.
3- Corruption is seen as the main nerve of
politics in Manchester. Better be corrupt on your own or
corrupted by and with many others since corruption is
the Motorway to Power and Control, and if you are on
the left it will be Control and Power to sound like CP.
4- The aim and target of those political groups,
mostly white protestant groups with direct reference to
Hitler and Nazism, is to conquer local power, and the city council and mayordom first of all.
5- The only protection, if any, is the police, and even so the police have to work against the local
politicians who dominate the area, then the special branch or branches of national security systems and
institutions who may have some national security interest in supporting this or that criminal personality.
6- The result is a mess, and that mess explains Brexit 200%. Brexit and locking yourself inside your
citadel island are seen as the only ways to survive. We know the result of this ideology.
Enjoy the action, decipher the local Yorkshire accent, but try to remain immune to the ideology this
series conveys all the time, even if the last “episode of the third season” reverses this discourse. It means
nothing, except that the “author” must have felt awkward defending that jingoistic, racist, sexist, and many
other “-istic” monstrosities in a supposedly democratic country.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
Le "spectacle" est dynamique, compliqué, tordu, tortueux, et pourtant aussi simple qu'une ligne
droite dans un univers convexe ou concave, ou les deux à la fois. Mais ce n'est qu'un spectacle et oui, c'est
une arme d'émotions massives. Il ne cible que les questions sociales les plus problématiques. Permettez-
moi de les énumérer, quelques-unes d'entre elles.
1- Le racisme contre toutes les personnes de couleur et tous les musulmans. Il ne s'agit pas d'une
présence secondaire ou d'une présence épisodique circonstancielle. C'est une invasion structurelle et
génétique avec la manifestation systématique du terrorisme chez ces personnes.
2- Mention constante et répétitive de l'Irlande, de l'Armée Républicaine Irlandaise (IRA), de la guerre
qui dure depuis si longtemps, depuis que Cromwell a décidé d'envahir et de coloniser l'Irlande. Et il n'y a
aucun espoir pour l'avenir. Les familles irlandaises tentent de créer leurs propres enclaves irlandaises à
Manchester et dans le Yorkshire, comme si elles étaient chez elles. Les bistrots (public houses ou pubs)
semblent être une bonne arme pour cela, d'autant plus que les musulmans ne vont pas dans ces temples de
l'alcoolisme. Ces familles irlandaises sont à la limite d’une mafia, définitivement en plein coeur d'un groupe
de pression qui utilise toutes les possibilités pour gagner de l'argent "illégal" avec la contrebande et d'autres
trafics comme les armes et les drogues.
3- La corruption est considérée comme le nerf principal de la politique à Manchester. Il vaut mieux
se corrompre tout seul ou être corrompu par et avec beaucoup d'autres, car la corruption est l'autoroute du
Pouvoir et du Contrôle, et si vous êtes de gauche pour faire PC, et ce sera le Contrôle et le Pouvoir pour
faire plus anglais et CP, du pareil au même.
4- Le but et la cible de ces groupes politiques, pour la plupart des groupes protestants blancs avec
une référence directe à Hitler et au nazisme, est de conquérir le pouvoir local, et le conseil municipal et la
position de Maire en premier lieu.
5- La seule protection, s'il y en a une, est la police, et même ainsi la police doit travailler contre les
politiciens locaux qui dominent la région, puis la ou les branches spéciales des systèmes et institutions de
sécurité nationale qui peuvent avoir un intérêt de sécurité nationale à soutenir telle ou telle personnalité
criminelle.
6- Le résultat est le chaos, et ce chaos explique le Brexit à 200%. Le Brexit et l'enfermement dans
son île-citadelle sont considérés comme les seuls moyens de survivre. Nous connaissons le résultat de cette
idéologie.
Appréciez l'action, déchiffrez l'accent local du Yorkshire, mais essayez de rester immunisé contre
l'idéologie que cette série véhicule en permanence, même si le dernier "épisode de la troisième saison"
renverse ce discours. Cela ne veut rien dire, si ce n'est que l'"auteur" a dû se sentir gêné aux entournures de
défendre ces monstruosités chauvines, racistes, sexistes et bien d'autres "-istes" dans un pays
prétendument démocratique.
Dr Jacques COULARDEAU
ET EN PRIME
UN ROMAN FRANÇAIS
PROLOGUE
Le soleil se lève, derrière ses nuages, son brouillard nocturne et matinal mêlé, et il jette un rayon
rapide entre ses deux paupières humides. Il frappe à une croisée qui réagit mollement, puis il pénètre
dans une petite salle de séjour sombre.
"Tic tac! Tic tac!" va la pendulette comtoise
sur la cheminée, engourdie dans sa laque noire
et ses fioritures dorées. Un chat ronronne,
solitaire, sur le fauteuil, un chat de gouttière gris
et zébré comme un vieux chiffon strié et mal
lavé, sur un fauteuil dont le grenat ancien cède
le pas à un blanchâtre en pointillés aux endroits
d'usure entourés d'auréoles de patine des
doigts mille fois promenés à l'étoffe, cercle diffus
d'un cerne sombre d'avoir trop veillé à la vie,
veillé à l'envie.
Et la table à peine rutile d'un éclat émoussé
et le pauvre rayon de soleil égaré fuit dans la
cuisine tout aussi peu aguichante d'une maison
dont la chaleur humaine monte d'un désordre
persistant qui s'entrecroise à une mise en ordre
erratique. On a bien essuyé la table, mais les
assiettes sont empilées sur l'évier. Les deux
Saint Paulia et le bégonia de la fenêtre
explosent de couleur et de vie, et leurs
soucoupes regorgent de l'eau de leur soif
dûment surveillée, mais deux ou trois fleurs
fanées auraient dû être coupées depuis bientôt
deux ou trois jours.
Au loin, oh pas bien loin, deux ou trois
maisons, un merle siffle, et beaucoup plus loin,
un coq s'égosille à réveiller sa clientèle de
poules paresseuses.
Septembre s'installe enfin en cette terre de Croix après un mois d'août moite et sans éclat.
Chaque jour de ce mois d'août, elle s'est levée tard et est allée à l'université préparer ses cours,
ceux qu'elle va enseigner cette année, bien loin de chez elle, à l'Université de Californie. Elle est
agrégée d'anglais et elle a obtenu un poste de professeur assistant de littérature anglaise à cette
Université de Californie à Davis, le campus spécialisé dans les matières agricoles, agraires et
vétérinaires. Elle prend ses fonctions le quinze septembre. On est aujourd'hui le 2 et elle doit partir
en avion pour sa destination on ne peut plus lointaine. C'est la première fois qu'elle va aux USA. Elle
a beaucoup peur de ce pays, et de ces gens, les Américains. Elle a beaucoup étudié leur culture et
leur histoire. Mais elle ne les comprend pas. Elle comprend peut-être les noirs, car elle est une
femme, et elle s'imagine qu'être noir là bas ne doit pas être beaucoup plus vexatoire et ridicule que
d'être femme ici, du moins une femme seule qui vit avec sa seule mère, étudie et travaille comme
une intellectuelle de haute volée, ou de haute voltige. Pensez-donc! Un doctorat de troisième cycle
sur Walt Whitman, le poète du 19° siècle. Et maintenant un doctorat d'état sur Invisible Man de Ralph
Ellison, un noir pur et dur s'il en est un dans cette littérature d'aujourd'hui, enfin de l'après guerre.
Oh certes, elle démarrait juste, mais elle comptait sur son séjour d'un an pour avancer. Inutile de
dire qu'elle était la cible de ricanements ou de sourires de ses chers collègues. Tous! Ceux avec qui
elle avait baisé souriaient avec beaucoup de tendresse, trop de tendresse. C'était comme une
insulte. Surtout qu'une fois, au mieux deux, leur avaient suffi. Ils ne revenaient jamais. Elle avait
comme une puissance qui les dépassait. Elle prenait trop vite la barre et elle les menait trop vite trop
loin. L'amour était pour elle comme une aventure tropicale, chaude et humide, mais jamais répétée
deux fois, comme une chasse de quelque fauve qu'il fallait abattre et jamais la mise à mort d'un
quelconque éléphant ne ressemble à la précédente ni à la suivante. Il fallait changer. Evoluer,
Inventer des voies nouvelles, des tendresses inattendues, des explorations sensuelles
inprogrammables. Alors, la baise tendre, souple, tranquille, routinière même d'un prof moyen la
lassait vite. Et plutôt que de faire cent fois la même chose, elle préférait faire cent fois quelque chose
de différent en changeant l'outil. L'homme n'était plus que cet outil d'un plaisir passager qu'elle se
donnait, n'osant même pas le prendre. C'est comme si elle rencontrait un beau fruit et que sans
même y porter la main, elle le sentait descendre à sa gorge assoiffée et déjà allumer un feu secret
et vital dans son être profond. Elle se donnait des sensations, mais ne les prenaient pas. Lassant
pour l'homme macho moyen qui hante les classes de nos écoles et qui fait l'amour comme d'autres
se brossent les dents ou se curent le nez. Alors,
elle n'avait pas la moindre envie d'entretenir
une relation suivie avec quelqu'un dont la suite
est toujours pareille à du déjà vu, du déjà sucé,
du déjà consommé.
Et les autres étaient jaloux de cette
audace, et ils le montraient par quelque
ricanement provocateur, ou bien encore ils
avaient peur de ce continent inconnu comme ils
avaient peur de leurs chers élèves noirs ou
arabes, trop sombres pour être clairs. Et elle
travaillait sur un noir, c'est tout dire. Un
quelconque indien encore, passe. Ils ont tant
souffert, mais c'est quand même mieux qu'ils
soient peu. Mais un noir, un noir bien noir, tout
ce qu'il y a de plus noir. S'ils avaient su l'anglais
ils auraient fait un mauvais jeu de mot sur les
goûts « kinky » de cette fille avaleuse de vie,
« kinky » comme crépu et noir, ou « kinky »
comme marginal et pervers. « A kinky black girl
with kinky tastes for kinky sex. » Une fille noire
crêpue avec des goûts bizarres pour la
sexualité extrême, lui dirait une machine à
traduire sans âme.
Bref rien de bien amusant pour une fille qui
croyait voir le soleil percer sans cesse le ciel
gris de cette région du Nord. Alors, vive le
changement! Et cette fois, elle allait en prendre pour son argent. C'était ça, sa jeunesse. Car elle
était encore jeune, malgré tous ses travaux et les quelques rides d'intellectuelles qui rayaient ses
tempes dégarnies.
Journaliste de théâtre ou de littérature, d'opéra ou de ballet, écrivain pour les petits ou les
grands, en radio ou en presse, en livres ou même en images, scientifique bardée de diplômes, même
si ses collègues universitaires riaient un peu à cette folle hirsute qui touchait à tout, disaient-ils, mais
ne finissaient vraiment rien. C'est que pour eux ouvrir des portes ne sert à rien si on n'installe pas
aussitôt quelque garde fou pour empêcher l'intellectuel moyen de tomber. Et c'est bien qu'elle
oubliait volontairement le plus souvent de les installer ces garde fou, ces barrières muselières et
laisses à chien tout à la fois, ces barricades qui bouchent la vue au-delà de la porte ouverte. Elle
aimait le grand vent et elle ne tirait jamais les volets de ces portes cochères qu'elle faisait sauter
pour contempler les hautes cimes de quelques montagnes inconnues. Et elle était même
enseignante dans un petit lycée technique assez minable et sans grande ambition. En d'autres
termes, elle survivait et même jouissait de cette survie suractive assez souvent, quand une relâche
intellectuelle s'installait et lui permettait de voir venir sans rien faire plutôt que de courir en avant
sans avoir le temps de regarder en arrière les faces éberluées des témoins de sa percée permanente
à travers quelque béton social qu'elle refusait de respecter, car on ne respecte pas le béton, on le
perce, on le dynamite, on le détruit et rien d'autre. Parfois on le coule, mais simplement pour
permettre plus tard qu’on le fasse sauter, et pas sur vos genoux, Mademoiselle.
Voilà le panorama ce matin-là.
Un réveil retentit à l'étage. Deux chocs sourds ébranlèrent la charpente.
"Vite! Lève-toi! Rachel! Il est huit heures! Tu vas manquer ton avion!" dit une voix de femme
grisonnante aux accents éraillés.
Et ma voix va se taire. L'histoire va prendre corps. L'histoire de Rachel Duthoit ce 2 septembre
1982. Elle a vingt-huit ans, mais qu'importe. Qu'importe qu'elle soit agrégée, docteur, communiste –
cela devenait déjà difficile –, qu'elle écrive dans la presse des chroniques souvent littéraires mais
pas toujours, car elle aime le théâtre, le ballet, l'opéra, et bien d'autres choses, et qu'elle se commette
assez souvent à la poésie et à la littérature. Elle a bien des projets d'œuvres à publier plus que
publiées. Mais elle a une notoriété dans cette région, car elle est une femme de radio. Radio
Quinquin, c'est tout dire.
Rachel Duthoit, fille d'Abel Duthoit et d'Ezraël Duthoit née Silberman. Son père est mort en 1956
juste après Budapest, jurant ses grands dieux – bien qu'on eût pu penser qu'il n'en avait qu'un – que
le monde allait à sa perte. Elle avait deux ans et elle ne s'en souvient pas. Mais on le lui a si souvent
dit, raconté, rappelé, récité, parfois même en musique, la musique d'un vaste chant des morts qui
n'en finit pas de se dérouler à la voûte sombre de la vie. Elle a toujours vécu avec sa mère, bien
qu'elle ait eu pendant deux ans une chambre à Lille. Mais sa mère ignorait ce détail. On ne peut pas
toujours tout savoir, n'est-ce pas ? Mais elle vient de mettre un terme à la location. Elle part ce matin
pour New York. Alors... !
Et ma voix va se taire, car maintenant est venue l'heure de rendre à Rachel Duthoit son
autonomie, sa propre vie. Il est huit heures. Elle se lève. Son avion est à dix heures à Lesquin. Elle
Dunn, North Carolina, 1969-70.
Avec quelques élèves
Dunn High School 1969-1970.
De l’autre côté de la rue, North Orange Avenue,
depuis la fenêtre de ma chambre chez Mrs Cromartie.
Cette école a aujourd’hui disparue. Rien n’est éternel.
Le second personnage principal, un Noir, y a vécu
ses plus horribles années d’adolescent.
doit changer à Paris. Mais laissez-moi vous dire, avant qu'il ne soit trop tard, un dernier détail de
cette vie que vous allez découvrir. Rachel, comme Ezraël et comme Abel, est juive.
LES DEUX LIEUX MAJEURS DE
L’ACTION

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LA SOIF DE LA FIN – THE THIRST FOR THE END

  • 1.
  • 2. INVOICE Just a few films and series, and some music, to entertain your minds that must be tired with romantic nature and love stories. Enjoy these catastrophic apocalyptic or simple detective stories.  – BILINGUAL –  Juste quelques séries télévisées ou film, plus quelques musiques, pour distraire vos esprits qui doivent être bien fatigués de la nature romantique et des histoire d’amour. Prenez donc votre plaisir avec ces histoires catastrophiques, apopcalyptiques ou simplement policières. TABLE OF CONTENTS EMMANUEL ROSSFELDER – CARNETS DE VOYAGE – 2018 VERSION FRANÇAISE SPIRITANGO QUARTET – TRANSGRESSIONS - 2018 VERSION FRANÇAISE JOHN LOGAN – PENNY DREADFUL – 2014-2016 VERSION FRANÇAISE DEATHWATCH – 2002 VERSION FRANÇAISE LEONARDO DI CAPRIO – THE REVENANT – 2015 VERSION FRANÇAISE OLDER REVIEW Z NATION – FULL SERIES – FIVE SEASONS – 2014-2018 VERSION FRANÇAISE LEONARDO DI CAPRIO – DAVID THEWLIS – ÉCLIPSE TOTALE – TOTAL ECLIPSE – 1995 VERSION FRANÇAISE SARAH LANCASHIRE – HAPPY VALLEY – SERIES 1 & 2 – 2014 VERSION FRANÇAISE MERYL STREEP – LEONARDO DI CAPRIO – DIANE KEATON – ROBERT DE NIRO – MARVIN’S ROOM – SIMPLES SECRETS – 1996 VERSION FRANÇAISE PAUL ABBOTT – NO OFFENCE – 2015 VERSION FRANÇAISE
  • 3. AT THE END À LA FIN SUBLIME PRESENT TO THE HOPEFUL SUPERBE PRIME POUR LES ESPRITS PLEINS D’ESPOIR FROM A TIME WHEN I WAS OVERTHERE IN THE USA EN UN TEMPS OU J’ÉTAIS LÀ-BAS AUX USA THANKS ALICE COOPER KINDLE ASIN : B09SWRQ67H Éditions La Dondaine, 1ère édition (18 février 2022) Langue : Français Nombre de pages de l'édition imprimée : 564 pages
  • 4. EMMANUEL ROSSFELDER – CARNETS DE VOYAGE – 2018 The unity of this CD comes from its variety and diversity, and it keeps on the good way because there is no hybridization, no voracious black holing of everything and homogenizing it all into the dominant ogre the west is and cannot be anything else. The main interest is that the guitar cannot have long-flowing notes since it does not use a bow. All notes have to be pinched and then these notes are like the seeds of the flowing cotton fibers, they are ginned, and they fall on the ground where they resound each one separately and the guitarist manages at times to have notes from different pitches contrasting one pitch at a time and crisscrossing their pitches. The music is mostly betrayed by the fact we are not provided with the lyrics of the songs. Portuguese is not necessarily the language we speak most commonly in life, when it is Portuguese: I heard some French too. It is frustrating not to be provided with a multilingual and plurilingual product. We have to live in our globalized world where hundreds of different cultures and dozens of different languages are speaking to one another every day. The words of a song are not a decoration like what Eric Thompson believed the Maya glyphs were to the language behind. We know he had it all wrong and today we spend tremendous energy just to decipher the writing system they are. Same thing with songs: we need the original words, and eventually a translation, though we can easily get it from our translation machines. We can also look for the lyrics, provided we find the proper ones. But anyway, the CD is not complete if we do not have the lyrics of the songs. It tastes like a lump of sugar that would contain no sugar at all. The whole CD and most of the pieces contrast the flowing notes of the strings of the violin family with the ginned and scattered notes of the guitar. The piano when it comes into the picture has the same effect. The notes of these two instruments are like walking on tiptoe on the stretched skin of a vast tympanum and these tiptoeing notes are like providing us with a rhythm, a tempo, at times erratic or flexible, at times subject to a fall or change of speed. The flowing fiber of the violins and their brothers and cousins in the family has to fit itself onto the tiptoed notes and their tempos or tempi. But all along the main tone is sadness and nostalgia. It reminds me of the poetry of Fernando Pessoa and all the representations of the poet who cultivated multiple personalities and multiple author identities, even to the point of making several of these work together in a poem or a story. The results were at times very disturbing, but always enlightening when we understood that the poet was debating, at times fiercely, with himself. Do not hesitate one minute and get onto this CD as if it were a flying carpet over the Andes. Put on a thick coat: it is very cold up there. You can ask the Incas, they know. You might even meet with the sad experience of some plane pilots who had to go over the Andes to deliver mail from the east coast to the west coast of South America, from Argentina to Chile, for example. There are many ghosts up there. And there are many ghosts in this music. I’ll let the bandoneon accompany your voyage with flowing notes that the guitar is trying to tame and domesticate, but nothing is more irritating than something that flows and bleeds without an end. So, we stick to the ginned notes of the guitar that helps us stand and walk on some resounding firm earth, even when it is burning with a real fire and the whole landscape is being blazed to nothingness but slowly falling ashes. Dr. Jacques COULARDEAU
  • 5. VERSION FRANÇAISE L'unité de ce CD vient de sa variété et de sa diversité, et il colle à la bonne voie parce qu'il n'y a pas d'hybridation, pas de dévoration comme un trou noir le ferait de tout et le reste, et pas d'homogénéisation de tout et encore le reste, s’il en reste, par et dans l'ogre dominant qu'est l'occident et qui ne sait pas être autre chose. L'intérêt principal est que la guitare ne peut pas avoir de notes longues et fluides puisqu'elle n'utilise pas d'archet. Toutes les notes doivent être pincées et ensuite ces notes sont comme les graines des fibres de coton qui coulent quand elles sont égrenées, et elles tombent sur le sol où elles résonnent chacune séparément et le guitariste arrive parfois à avoir des notes de hauteurs différentes qui contrastent leurs hauteurs relatives tout en les entrecroisant les unes aux autres. La musique est surtout trahie par le fait qu'on ne nous fournit pas les paroles des chansons. Le portugais n'est pas forcément la langue que l'on parle le plus dans la vie, quand c'est du portugais : j'ai entendu un peu de français aussi. Il est frustrant de ne pas disposer d'un produit multilingue et plurilingue. Nous devons vivre dans notre monde globalisé où des centaines de cultures différentes et des douzaines de langues différentes se parlent tous les jours. Les paroles d'une chanson ne sont pas une décoration comme ce qu'Éric Thompson croyait concernant les glyphes mayas comme recouvrant la langue qui les sous- tendait. Nous savons qu'il avait tout faux et aujourd'hui, nous dépensons une énergie considérable rien que pour déchiffrer le système d'écriture qu'ils constituent. C'est la même chose avec les chansons : nous avons besoin des mots originaux, et éventuellement d'une traduction, bien que nous puissions facilement l'obtenir grâce à nos machines à traduire. Nous pouvons également chercher les paroles, à condition de trouver les bonnes. Mais de toute façon, le CD n'est pas complet si nous n'avons pas les paroles des chansons. Il a le goût d'un morceau de sucre qui ne contiendrait pas de sucre du tout. L'ensemble du CD et la plupart des morceaux opposent les notes fluides des cordes de la famille du violon aux notes égrenées et éparses de la guitare. Le piano, lorsqu'il entre en scène, produit le même effet. Les notes de ces deux instruments sont comme marcher sur la pointe des pieds sur la peau tendue d'un vaste tympanum et ces notes sur la pointe des pieds sont comme là pour nous fournir un rythme, un tempo, parfois erratique ou flexible, parfois sujet à une chute ou à un changement de vitesse. La fibre fluide des violons et de leurs frères et cousins de la famille doit s'adapter aux notes sur la pointe des pieds et à leurs tempos ou tempi. Mais tout au long du morceau, le ton principal est la tristesse et la nostalgie. Cela me rappelle la poésie de Fernando Pessoa et toutes les représentations du poète qui cultivait de multiples personnalités et de multiples identités d'auteur, jusqu'à en faire travailler plusieurs ensemble dans un poème ou une histoire. Les résultats ont été parfois très troublants, mais toujours éclairants quand on a compris que le poète débattait, parfois férocement, avec lui-même. N'hésitez pas une minute et sautez sur ce CD comme sur un tapis volant au-dessus des Andes. Mettez un manteau épais : il fait très froid là-haut. Vous pouvez demander aux Incas, ils le savent. Vous pourriez même rencontrer la triste expérience de certains pilotes d'avion qui ont dû passer au-dessus des Andes pour distribuer le courrier de la côte est à la côte ouest de l'Amérique du Sud, de l'Argentine au Chili, par exemple. Il y a beaucoup de fantômes là-haut. Et il y a beaucoup de fantômes dans cette musique. Je laisserai le bandonéon accompagner votre voyage avec des notes fluides que la guitare essaie de dompter et de domestiquer, mais rien n'est plus irritant que quelque chose qui coule et saigne sans fin. Alors, on s'en tient aux notes égrenées de la guitare qui nous aide à nous tenir debout et à marcher sur une terre ferme qui résonne, même lorsqu'elle brûle d'un vrai feu au point que tout le paysage s'embrase jusqu'au néant d’une terre gâte et partie en fumée et en cendres qui tombent lentement dans l’air jusqu’au sol où elles s’enliseront. Dr Jacques COULARDEAU
  • 6. SPIRITANGO QUARTET – TRANSGRESSIONS - 2018 The Tango is like a dream in a nightmare. The dream of a perfect moment of bliss, both orgasmic and mental, within the nightmare of real life bared down to plain naked skin being flayed alive. You are like aspired into the fire that is burning to death the last witch of the west on the main square of Montpellier or Lille at the very end of the 17th century, just before Louis XIV’s Royal Justice banned the “crime” that became the redemption of the medicine that had been hijacked by fake male doctors, fake because male because for millennia medicine had been female midwives delivering both births and abortions. That’s what the Tango is for me and will always be. The voice of an alien world deep inside my own self that evades all Supreme Courts in the world. So TRANS-gressions TRANS-cending the TRANS-normalcy, the TRANS-aggression, the TRANS- genres and TRANS-genders of the TRANS-formation of life into death and death into life every five minutes, at every heartbeat of the amoral immorality of ethical protest against this dissolving into the Tango and its unbearable enslaving and mesmerizing rhythm and tempo if not tempi. The Tango is physically, physiologically, and hormonally mental, and with the Tango, your mind takes residence in your prostate because it is first and foremost a male dance to which females are only the accompanying witches needed for the dance to become diabolically divine. The choice of the SpiriTango Quartet to bring together four instruments plus a guest is the perfect composition of a band of hooligans who can provide the stage with the dance of the Devil dressed up like a Pope, a POTUS, a Potentate of the underworld resuscitated in the upper world for the sole pleasure of the human organic insects crawling in the dust of this planet and admiring the fight between the under and the upper worlds to conquer their feet and make them dance this Tango of Hell and Heaven at the same time. Piano. Accordion. Violin. Bass. And a pinch of drums and other rhythmic percussions. You can stop taking all your vitamins, ginseng, maca, opioids, morphine, and all the blue pills you can think of, the Tango is here, the SpiriTango Quartet is there to bewitch you into so much energy, hardwood, and other cataclysmic catastrophic guttural ejaculation that will make you fall in the apples, faint and swoon into transcending your collapse into a rebirth in your nativity dress or suit on the brink of a precipice with vertigo appealing you into the chasm of the vertical cliff, white of course, just over Dover, or Étretat, as for that. Any cliff will do for you to jump into the maelstrom of the Tango that has tied you up to a totem in some Aztek ritual or on some altar in some pyramidal heart-rending sacrifice of your blood to feed the gods, Maize god, or storm, wind, and rain gods, so that they can impregnate your fields with the seeds they need to spray around for your harvests to be perfect. And when the blood has been cast, the sacrifice performed, the leftover pieces of bodies, limbs, and innards are thrown down the stairs of the pyramid so that they can roll down into the dust of the main square where dogs can feed, and humans thank you for your sacrifice that will guarantee the future of this civilization. No Para Descansar in all this music, in all this Tango, even when it is a Waltz. It is the hyper-ordered chaos that attracts teenagers and makes the musicians, males, and females, perform their music to see how the teens, the kids even, and all the young men and women can enter this schizophrenic dance that leads directly to the deepest layers of Dante’s Inferno. That’s what I like in this music, the Tango’s Delirium Tremens that makes me impregnate life with my death’s seeds that will germinate in the minds of people around who will grow more children of mine in their brains. When this Tango music resounds in the desert of everyday life, our spirits and our cortexes are bathed and marinated in all sorts of spermic secretion that will bring rejuvenation even to Jesus Christ on his Cross. He would never have died on this cross if he had been provided with some Tango music between the
  • 7. two robbers, thieves, and gangsters, because stealing was a gang ritual in the old Roman Empire that colonized everything and everyone, till the Barbaric wild Germanic tribes overran them into collapse. And a Tango, THE Tango, always ends up in the total collapse of your libido into Thanatos, right through to a perfect chord on the tonal note. Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE Le Tango est comme un rêve dans un cauchemar. Le rêve d'un moment parfait de félicité, à la fois orgasmique et mentale, dans le cauchemar de la vie réelle mise à nu jusqu'à la peau in naturalibus, écorchée vive. Vous êtes comme aspiré dans le feu qui brûle à mort la dernière sorcière de l'Ouest sur la place principale de Montpellier ou de Lille à la toute fin du XVIIe siècle, juste avant que la justice royale de Louis XIV n'interdise le "crime" qui est devenu la rédemption de la médecine qui avait été détournée par de faux médecins mâles, faux parce que mâles, car pendant des millénaires, la médecine avait été pratiquée par des sage-femmes qui accouchaient et avortaient autant que nécessaire. C'est ce que le tango est pour moi et sera toujours. La voix d'un monde étranger au plus profond de mon être qui échappe à toutes les cours suprêmes du monde. Ainsi, toutes les cinq minutes, à chaque battement de cœur de l'immoralité amorale de la protestation éthique contre cette dissolution dans le Tango et son rythme et tempo insupportables, asservissants et hypnotiques, si ce n'est d’ailleurs des tempi, les TRANS-gressions TRANS-cendant la TRANS-normalité, la TRANS-agression, les TRANS- genres et TRANS-orientation-coïtale de la TRANS- formation de la vie en petite mort et de la grande mort en vie. Le Tango est physiquement, physiologiquement, et hormonalement mental, et avec le Tango, votre esprit prend résidence dans votre prostate parce que c'est d'abord et avant tout une danse mâle à laquelle les femmes ne sont que les sorcières d'accompagnement nécessaires pour que la danse devienne diaboliquement divine. Le choix du SpiriTango Quartet de réunir quatre instruments plus un invité est la composition parfaite d'une bande de voyous qui peut offrir à la scène la danse du Diable déguisé en Pape, en POTUS, en Potentat des enfers ressuscité dans le monde supérieur pour le seul plaisir des insectes organiques humains rampant dans la poussière de cette planète et admirant la lutte entre le monde inférieur et le monde supérieur pour conquérir leurs pieds et leur faire danser ce Tango de l'Enfer et du Ciel en même temps. Piano. Accordéon. Violon. Contrebasse. Et une pincée de tambours et autres percussions rythmiques. Vous pouvez arrêter de prendre toutes vos vitamines, ginseng, maca, opiacés, morphine, et toutes les pilules bleues auxquelles vous pouvez penser, le Tango est là, le SpiriTango Quartet est là pour vous envoûter dans tant d'énergie, de bois dur du matin ou de n’importe quelle heure du jour et de la nuit, et autre éjaculation gutturale cataclysmique qui vous fera tomber dans les pommes, si ce ne sont pas des patates, vous évanouir d’intense excitation et vous pâmer dans toutes vos sécrétions en transcendant votre effondrement en une renaissance dans la robe ou le costume de votre naissance au bord d'un précipice avec le vertige qui vous attire dans le gouffre de la falaise verticale, blanche bien sûr, juste au-dessus de Douvres, ou d'Étretat, peu me chaut. N'importe quelle falaise fera l'affaire pour que vous vous jetiez dans le maelström du tango qui vous a attaché à un totem dans un rituel Aztèque ou sur un autel sacrificiel en haut de la pyramide pour l’arrachement de votre cœur et le don de votre sang pour nourrir les dieux, le dieu Maïs, ou les dieux de l'orage, du vent et de la pluie, afin qu'ils puissent imprégner vos champs des semences qu'ils doivent disséminer pour que vos récoltes soient parfaites. Et lorsque le sang a été versé, le sacrifice consommé, les déchets et morceaux de corps, de membres et d'entrailles sont jetés en bas de l’escalier de la pyramide afin qu'ils puissent rouler dans la poussière de la place principale où les chiens pourront s’en goinfrer, et les humains vous remercier pour votre sacrifice qui garantira l'avenir de cette civilisation. Pas de Para Descansar dans toute cette musique, dans tout ce Tango, même quand c'est une Valse. C'est le chaos hyper-ordonné qui attire les adolescents et pousse les musiciens, hommes et femmes,
  • 8. à jouer leur musique pour voir comment les adolescents, les enfants même, et tous les jeunes hommes et femmes peuvent entrer dans cette danse schizophrénique qui mène directement aux couches les plus profondes de l'Enfer de Dante. C'est ce que j'aime dans cette musique, le Delirium Tremens du Tango qui me fait imprégner la vie des graines de ma mort qui germeront dans l'esprit des gens à l’entour qui feront grandir d'autres de mes enfants dans leurs cerveaux. Lorsque cette musique de Tango résonne dans le désert de la vie quotidienne, nos esprits et nos cortex sont baignés et marinés dans toutes sortes de sécrétions spermatiques qui apporteront notre rajeunissement même à Jésus-Christ sur sa Croix. Il ne serait jamais mort sur cette croix si on lui avait fourni un peu de Tango entre les deux voleurs, bandits et brigands, surtout que le vol était un rituel de bande, sinon de masse, n’étaient-ils pas légions, dans l'ancien Empire Romain qui colonisait tout et tout le monde, jusqu'à ce que les tribus sauvages barbares et germaniques ne les écrasent. Et un Tango, LE Tango, finit toujours par l'effondrement total de votre libido en Thanatos, jusqu'à un accord parfait sur la note tonique ou serait-ce tonale ? Dr Jacques COULARDEAU JOHN LOGAN – PENNY DREADFUL – 2014-2016 You will recognize all the characters by name. Frankenstein, Dorian Gray, Dr. Jekyll and Lord Hyde, and Dracula of course, and some more, as they say in the Newshour on PBS, which are less-known, maybe or perhaps. You will meet with witches, werewolves, vampires, and resuscitated monsters that were revived with electricity from the thunder by Dr. Frankenstein and his acolyte Dr. Jekyll. And do not forget Renfield who is both part of the landscape and totally out of place. I must say I prefer the allusions to Satan and Lucifer, the heroes of the Winchester brothers. The story adds an Apache “father” who is in fact the werewolf father of Ethan Chandler, if I am not mistaken, who has another identity from his biological father who is a gang leader in some desertic area in the USA. And all sorts of other immortal monsters that can be killed with a simple bullet, not even a silver bullet, and certainly not in the brain. So, they are not zombies, these living dead, and yet they are zombie- like indeed. The music is fine. The sound effects are good. The other visual effects are maybe less extraordinary. A little bit too much Wagnerian, the music, but it is lugubrious enough to melt into the setting that is no longer black but has a cloud of Wagnerian grey milk and some peppery sugar that burns your tongue. We are in horror, nineteenth-century horror actually, hardly updated to the twenty-first century using most liberally old traditions from Mary Shelley to Oscar Wilde to Bram Stoker and a few others. And yet, despite the brisk tempo and the dense shooting (all meanings intended, both at least from the camera and from the guns of all the good characters who are monsters in their own ways), you wonder if it has any depth. Apart from depicting a ruthless, un- and inhuman, barbaric, capitalistic society, there is little more. A few – very few – empathetic scenes. The only ones I can think of are at the end.
  • 9. Malcolm or Ethan, both could have done it, killing Miss Ives out of love and in love to free her from the curse. The creature (Frankenstein’s) burying his son from his previous life before his resurrection, who has just died of consumption, into the sea because he refused to ask Doctor Frankenstein to resurrect him with magical lightning electricity. Apart from that the whole story is squalid and definitely disheartening with the final sentence (all meaning intended, both at least the court decision to execute you once and for all, and the simple arrangement of a few words into a meaningful phrase) being “Where is it now the glory and the dream?” But now and then some beautiful natural landscapes or rotting abandoned factories like the final slaughterhouse. But that does not give any depth to anything in this sempiternal rewriting of John’s Apocalypse, without any possible salvation since God is negated from the beginning to the end, at least as a real being or a fake concept. Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE Vous reconnaîtrez tous les personnages par leur nom. Frankenstein, Dorian Gray, Dr Jekyll et Lord Hyde, et Dracula bien sûr, et quelques autres, comme ils disent dans la Newshour sur PBS, qui sont moins connus, peut-être bien que oui ou peut-être bien que non. Vous rencontrerez des sorcières, des loups- garous, des vampires, des monstres ressuscités grâce à l'électricité du tonnerre par le Dr Frankenstein et son acolyte le Dr Jekyll. Et n'oublions pas Renfield qui fait à la fois partie du paysage et n'est pas du tout à sa place. Je dois dire que je préfère les allusions à Satan et Lucifer, les héros des frères Winchester. L'histoire ajoute un "père" Apache qui est en fait le père loup-garou d'Ethan Chandler, si je ne me trompe pas, qui a une autre identité de son père biologique qui est un chef de gang dans une région désertique des USA. Et toutes sortes d'autres monstres immortels qui peuvent être tués par une simple balle, même pas une balle en argent et certainement pas dans le cerveau. Ce ne sont donc pas des zombies, ces morts-vivants, et pourtant ils ressemblent bien à des zombies. La musique est bonne. Les effets sonores sont bons. Les autres effets visuels sont peut-être moins extraordinaires. Un peu trop wagnérienne, la musique, mais elle est suffisamment lugubre pour se fondre dans le décor qui n'est plus noir mais a un nuage de lait gris wagnérien et un peu de sucre poivré qui vous brûle la langue. Nous sommes dans l'horreur, l'horreur du XIXe siècle en fait, à peine actualisée au XXIe siècle en utilisant de la manière la plus libérale les vieilles traditions de Mary Shelley à Oscar Wilde en passant par Bram Stoker et quelques autres. Et pourtant, malgré le rythme soutenu et la densité des coups de feu et des prises de vue (tous les sens sont voulus, au moins par la caméra et par les armes à feu de tous les bons personnages qui sont des monstres à leur manière), on se demande s'il y a une quelconque profondeur. À part la description d'une société capitaliste impitoyable, inhumaine, antihumaine et barbare, il n'y a guère plus que cela. Quelques - très rares scènes empathiques. Les seules auxquelles je peux penser sont à la fin. Malcolm ou Ethan, tous deux auraient pu le faire, tue Mlle Ives par amour et dans l'amour pour la libérer de la malédiction. La créature (de Frankenstein) qui enterre son fils de sa vie antérieure à la résurrection, qui vient de mourir de tuberculose, dans la mer parce qu'il a refusé de demander au docteur Frankenstein de le ressusciter avec l'électricité magique de la foudre. En dehors de cela, toute l'histoire est sordide et définitivement décourageante, avec la sentence ou phrase finale (qui résonne dans notre esprit comme la décision du tribunal de vous exécuter une fois pour toutes, et le simple arrangement de quelques mots en une phrase significative) qui est "Où sont donc maintenant la gloire et le rêve ?" Je dois dire que je préfère les neiges d’antan.
  • 10. Mais de temps en temps quelques beaux paysages naturels ou une usine abandonnée en décomposition comme l'abattoir final. Mais cela ne donne aucune profondeur à quoi que ce soit dans cette réécriture sempiternelle de l'Apocalypse de Jean, sans aucun salut possible puisque Dieu est nié du début à la fin, du moins en tant qu'être réel ou concept factice. Dr Jacques COULARDEAU DEATHWATCH – 2002 The well-named Shakespeare is the only survivor in this episode of the first world war. We are in 1917. An English unit, somewhere on the front is trapped by some fog they think is some gas. Trapped in such a way they found themselves taking control of a section of German trenches where they find a lot of dead German soldiers. Except one that rises from the mud, and they capture him as a war prisoner, vastly mistreated by some of the British soldiers. But little by little, after securing what does not have to be secured because it is totally cut off from the front, after collecting the corpses of the dead German soldiers there and piling them in one place, after securing all passages and recesses, the survivor, tortured by one soldier, is revealed as a die-hard if not never-die being. And during that time the British soldiers turn one against the others and start killing each other and one another right to the end of a collapse into the underground where all the dead British soldiers are assembled in their death. Shakespeare who had managed to survive is collapsing into this underground celebration of liberation by death, and he refuses to accept his death since he is not dead and he runs away and out and confronts the German survivor, the death-watching and death-bringing spirit and reminds him he is the one who actually saved his life by freeing him from the torturing station after the death of the torturer. Benevolent and thankful, the spirit announces to Shakespeare he is alive indeed and free to go and he shows him an escape route up a ladder. Shakespeare escapes from there and gets lost in some fog again. We will not know what happens to him, but a new group of British soldiers arrives, and they find the German spirit in perfect shape and alive. They arrest him and take over the German trenches. And it will all start all over again. It is well done, and it reveals a clear ideological discourse: war is nothing but trauma and hell. War has no objective, no destination, no reward. It is damnation and perdition, and death is the only result for the soldiers and that death comes from inside as much as outside, from underground as much as from far-away politicians, from some surrealistic world as much as from the plain death instinct of human beings, direct death for the soldiers, and the death of the soldiers as the surrogate of their own death for politicians. The radio the soldiers find in the German trenches is the link with this outside higher world that guarantees its survival by providing the death spirit, Death himself, with new bone and blood individuals to die and be sacrificed for the politicians’ and distant officers’ vanity and vain survival. 1917, the year when Pétain won the war in Verdun by sending to the firing squad hundreds of rebellious soldiers who wanted to do the same thing as their Russian, soon to be Soviet, counterparts. The rebellion was defeated by this monstrous human sacrifice, and it led to some more war- sacrifices on all sides of this war, and for what? To enable Hitler to emerge and lead to another world war. And in 2002 the USA were getting themselves ensnared in Afghanistan and then Iraq for we don’t know what objective that ended up with the Kabul debacle and in the forced retreat from Iraq and the defeat in Syria since the real enemy was not so much the Sunni Islamic State as the mainly Shia Syrian regime. And during
  • 11. that time the Shia majority of Iraq was taking over Iraq and pushing the USA into a blind alley of an alcove, waiting for the opportunity to get them out from there too. And the first big contracts in the oil field have been signed with the French company Total, remembering that Chirac refused to endorse this war in the United Nations, and depriving the Americans of the oil prize and premium that was the real objective of this American war. War is the work of the devil, even when he is called Bush or Cheney, and it only means death. Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE Le bien nommé Shakespeare est le seul survivant de cet épisode de la première guerre mondiale. Nous sommes en 1917. Une unité anglaise, quelque part sur le front, est piégée par un brouillard qu'elle pense être un gaz. Piégés de la sorte, ils se retrouvent à prendre le contrôle d'une section de tranchées allemandes où ils trouvent de nombreux soldats allemands morts. Sauf un qui sort de la boue, et ils le capturent comme prisonnier de guerre, fort maltraité par certains des soldats britanniques. Mais peu à peu, après avoir sécurisé ce qui n'a pas besoin de l'être car cette section de tranchées est totalement coupée du front, après avoir ramassé les cadavres des soldats allemands morts sur place et les avoir empilés en un seul endroit, après avoir sécurisé tous les passages et les recoins, les soldats britanniques réalisent que le survivant, torturé par un des leurs, se révèle être un être irréductible, voire jamais mort. Et pendant ce temps, les soldats britanniques se retournent les uns contre les autres et commencent à s'entretuer jusqu'à la fin avec un effondrement dans le monde souterrain où tous les soldats britanniques morts sont rassemblés dans leur mort. Shakespeare, qui a réussi à survivre, s'effondre dans cette célébration souterraine de la libération par la mort, et il refuse d'accepter sa mort puisqu'il n'est pas mort. Il s'enfuit et sort et affronte le survivant allemand, l'esprit qui veille sur la mort et amène chacun de ces soldats à la mort, et il lui rappelle que c'est lui qui lui a sauvé la vie en le libérant du poste de torture après la mort du tortionnaire. Bienveillant et reconnaissant, l'esprit annonce à Shakespeare qu'il est bel et bien vivant et qu'il est libre de partir, et il lui montre une voie d'évasion en montant une échelle. Shakespeare s'échappe de ces tranchées et se perd à nouveau dans un brouillard. Nous ne saurons pas ce qui lui arrive, mais un nouveau groupe de soldats britanniques arrive, et ils trouvent l'esprit allemand en parfaite forme et vivant. Ils l'arrêtent et prennent le contrôle des tranchées allemandes. Et tout recommence à zéro. C'est bien mené, et cela révèle un discours idéologique clair : la guerre n'est que traumatisme et enfer. La guerre n'a pas d'objectif, pas de destination, pas de récompense. C'est la damnation et la perdition, et la mort est le seul résultat pour les soldats, et cette mort vient de l'intérieur comme de l'extérieur, d’un monde souterrain comme des politiciens lointains, d'un monde surréaliste comme du simple instinct de mort des êtres humains, la mort directe pour les soldats, et la mort des soldats comme substitut de leur propre mort pour les politiciens. La radio que les soldats trouvent dans les tranchées allemandes est le lien avec ce monde supérieur extérieur qui garantit sa survie en fournissant à l'esprit de mort, la Mort elle-même, de nouveaux individus d’os et de sang pour mourir et être sacrifiés pour la vanité et la vaine survie des politiciens et des officiers éloignés. 1917, l'année où Pétain a gagné la guerre à Verdun en envoyant au peloton d'exécution des centaines de soldats rebelles qui voulaient faire la même chose que leurs homologues russes, bientôt soviétiques.
  • 12. La rébellion a été vaincue par ce sacrifice humain monstrueux, et cela a conduit à d'autres sacrifices de guerre de tous les côtés de cette guerre, et pour quoi ? Pour permettre à Hitler d'émerger et conduire à une autre guerre mondiale. Et en 2002, les États-Unis se sont empêtrés en Afghanistan puis en Irak pour on ne sait quel objectif qui a abouti à la débâcle de Kaboul et à la retraite forcée de l'Irak et à la défaite en Syrie puisque le véritable ennemi n'était pas tant l'État islamique sunnite que le régime syrien majoritairement chiite. Et pendant ce temps, la majorité chiite d'Irak prenait le contrôle de l'Irak et poussait les USA dans une impasse en forme d'alcôve, en attendant l'occasion de les exclure de là aussi. Et les premiers grands contrats dans le domaine du pétrole ont été signés avec la société française Total, en se rappelant que Chirac a refusé d'approuver cette guerre aux Nations Unies, et en privant les Américains du prix et de la prime, pourquoi pas la récompense, le bon point ou le tableau d’honneur, du pétrole qui était le véritable objectif de cette guerre américaine. La guerre est l'œuvre du diable, même quand il s’appelle Bush ou Cheney, et elle ne signifie que la mort. Dr Jacques COULARDEAU LEONARDO DI CAPRIO – THE REVENANT – 2015 This film is mysterious. We can think of all the perfect motivations to shoot it, and even for Di Caprio to be the main actor who does not – the character, of course – survive the film. Yet, what does such a film mean? It is a strong denunciation of the racist and even eugenic colonialism that was imposed on North America, here the zone where French and English colonists were present side by side before the existence of the USA or Canada. But there is little new about it, except that Hugh Glass was married to a Pawnee woman and had a son from her, and this wife dies and Hugh Glass’s son is killed by a racist English colonist on a hunting and buying mission for hides, who took advantage of Hugh Glass having been attacked by a grizzly mother bear, finding himself in a fight for his life, only taken care of by the other trappers, but he is finally left behind with his son and the shady Englishman who killed the son, and then he tries to kill Hugh Glass himself. But he fails and escapes to the closest fort where he claims he had a deal with Hugh Glass who is “now” dead, and thus this shady racist can get Hugh Glass’s share of the money for the hides on top of his own. Imagine then the long solitary fight of Hugh Glass, alone, sick, and yet ready to do anything to survive. He meets along the way in this extremely cold winter a solitary Pawnee who helps him for a while, feeds him and tries to take care of his wounds, and finally builds a “cabin” in which he installs Hugh Glass in some steam bath, hot and humid, that puts him to sleep and helps him recuperate. That’s one of the rare moments when there is some understanding and support between the Europeans – I mean here Hugh Glass – and the Pawnees. There will be a second episode right at the end. The film is thus a great lesson of resilience and enduring determination to live and get justice or deliver justice if there is no other option. It is beautiful, for, sure, but yet it is only on the European side. And it is only one among many, maybe two with the commander of the fort who takes Glass’s side. But catching the murderer is another story.
  • 13. Yet, the most beautiful part of the film is the landscape, the natural beauty of the mountains in the winter. There is little credibility in this survival story in such conditions: Hugh Glass should have died and been buried in the snow somewhere. But we have to believe it is possible, it may have happened, it actually happened to feel the emotions and the pain of Hugh Glass whose son is killed when he was taking care of his father so that the killer could recuperate the father’s share after his death. And it is these people who colonized the Americas and who pretend nowadays that they brought civilization and democracy to a barbaric continent, and all the hides they bring back are mostly not even honestly produced by any hunting; They buy them from the Indians, knowing they have been stolen from some other Indians, etc. The demand for hides creates the offer, one way or another, to satisfy the demand. Colonialism disturbed and perverted the market economy of the Indians, a market economy mainly ecological, and the first consequence of this perversion was the vast epidemics brought from Europe, the wiping out of maybe 75% of the Indian population, and the breaking of all the various ecological balances between these Indians – we are speaking of millions of them – and the natural world in which they lived. As some French trappers wrote on a sign hanging over a hanged – and probably tortured and raped beforehand – Indian: “Nous sommes tous des sauvages.” We are all savages. Maybe, but some are more barbaric than others. Unluckily, we know from the very start Hugh Glass will come back and get his share of justice. The only suspense there is, comes from the details, the peripeteias of an action that is at least haphazard. Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE Ce film est mystérieux. On peut penser à toutes les motivations pour le tourner, et même pour que Di Caprio soit l'acteur principal qui ne survit pas, le personnage bien sûr, au film. Pourtant, que signifie un tel film ? C'est une forte dénonciation du colonialisme raciste et même eugénique qui a été imposé à l'Amérique du Nord, ici la zone où les colons français et anglais se côtoyaient avant l'existence des USA ou du Canada. Mais il n'y a pas grand chose de nouveau, si ce n'est que Hugh Glass était marié à une femme Pawnee dont il a eu un fils, que cette femme meurt et que le fils de Hugh Glass est tué par un colon anglais raciste pendant une mission de chasse et d'achat de peaux. Ce colon raciste profite du fait que Hugh Glass ait été attaqué par une mère grizzly, et Hugh Glass se retrouve dans un combat pour sa vie, seulement pris en charge par les autres trappeurs, mais il est finalement laissé derrière avec son fils et cet anglais cupide qui tue le fils, puis tente de tuer Hugh Glass lui-même. Mais il échoue pour le père et s'échappe vers le fort le plus proche où il prétend avoir eu un accord de coopération avec Hugh Glass, qui est "maintenant" mort, et ainsi ce raciste cupide peut obtenir la part de Hugh Glass de l'argent des peaux en plus de sa propre part. Imaginez alors le long combat solitaire de Hugh Glass, seul, malade, et pourtant prêt à tout pour survivre. Il rencontre en chemin, dans cet hiver extrêmement froid, un Pawnee solitaire qui l'aide un moment, le nourrit et tente de soigner ses blessures, et finalement construit un "abri" dans laquelle il installe Hugh Glass dans une sorte de bain de vapeur, chaud et humide, qui l'endort et l'aide à récupérer. C'est l'un des rares moments où il y a une certaine compréhension et un certain soutien entre les Européens – je veux dire ici Hugh Glass – et les Pawnees. Il y aura un deuxième épisode juste à la fin. Le film est donc une grande leçon de résilience et de détermination durable à vivre et à obtenir justice ou à se rendre justice s'il n'y a pas d'autre option. C'est beau, certes, mais cela ne concerne que le
  • 14. côté européen. Et ce n'est qu'un cas parmi beaucoup d'autres tout à fait contraires, peut-être deux avec le commandant du fort qui prend le parti de Glass. Mais attraper le meurtrier est une autre histoire. Pourtant, la plus belle partie du film est le paysage, la beauté naturelle des montagnes en hiver. Il y a peu de crédibilité dans cette histoire de survie dans de telles conditions : Hugh Glass aurait dû mourir et être enterré quelque part dans la neige. Mais nous devons croire que c'est possible, que cela a pu arriver, que c'est réellement arrivé pour ressentir les émotions et la douleur de Hugh Glass dont le fils est tué alors qu'il s'occupait de son père pour la seule fin que le tueur puisse récupérer la part du père après sa mort. Et ce sont ces gens qui ont colonisé les Amériques et qui prétendent aujourd'hui avoir apporté la civilisation et la démocratie à un continent barbare, et toutes les peaux qu'ils ramènent ne sont généralement pas produites honnêtement par une quelconque chasse ; ils les achètent aux Indiens, sachant qu'elles ont été volées à d'autres Indiens, etc. La demande de peaux crée l'offre, d'une manière ou d'une autre, pour satisfaire la demande. Le colonialisme a perturbé et perverti l'économie de marché des Indiens, une économie de marché principalement écologique, et la première conséquence de cette perversion a été les vastes épidémies apportées d'Europe, l'extermination d'environ 75% de la population indienne, et la rupture de tous les différents équilibres écologiques entre ces Indiens – nous parlons de millions d’Indiens – et le monde naturel dans lequel ils vivaient. Comme l'ont écrit des trappeurs français sur un panneau suspendu au-dessus d'un Indien pendu – et probablement torturé et violé auparavant, on pourrait dire lynché : "Nous sommes tous des sauvages." Peut-être, mais certains sont plus barbares que d'autres. Malheureusement, nous savons dès le départ que Hugh Glass reviendra et aura sa part de justice. Le seul suspense vient des détails, des péripéties d'une action pour le moins dictée par le hasard. Dr Jacques COULARDEAU OLDER REVIEW In a way it is a film for nothing, except an Oscar for the main actor. We are in Pawnee country some time in the 18th century, at the divide where the French and the English more or less meet. With the Indians in-between, around, behind and in front, at times under (a couple of feet under) or even over (from their horsebacks). The French are trying to play it commercial and buy pelts and other Indian natural products but they can’t always have their terms and at times are obliged to give some horses, even when the season is advanced and the horses are the guarantee to survive. Some will die. The English are more in burning the Indian villages and looting what’s left and even killing the survivors, even when there are none. Kill them twice for good business. Add to this the fact that some Indians, especially those who have managed to get horses can become a real permanent pressure and an arrow is silent, efficacious and reloading is easy. Think of an arrow sniper in the trees. Then you have the unhealthy, sick, vicious, criminal minds on the European sides. On the French and English sides they may consider an Indian woman is like a pet you take away without asking for permission. And the film widely shows how the English with their forts are rotten from the inside by the thieves, the immoral beings who take advantage of the frontier to realize the worst trends in their personalities: they can kill, rape, steal and many other things as much as they want. This film is the fight to the finish between two such English “pioneers,” one being on the sinning side and the other on the punishing side. They call that vengeance, and vengeance;, as is well known, is always on God’s side, and sure enough the assassin, murderer, thief and a few other things, among them rapist, will
  • 15. be finished by the Indians who will pass on their horses leaving the good one to die in the snow since he is wounded and his horse, if it is still there, has been left behind several miles of deep snow away. No salvation, no real vengeance. Just violence for the sake of surviving and for the pleasure of shedding blood. That shows the resilience and the viciousness of human beings. They love destroying, killing and a few other things like that. Really a film for nothing, except an Oscar for the main character, oops! Sorry actor. Dr Jacques COULARDEAU Z NATION – FULL SERIES – FIVE SEASONS – 2014-2018 Nothing to brag about. Five full seasons to come in the end back to the old US constitution reduced to democracy and rule of law. After all, nothing but an epidemic where everyone becomes zombies as soon as they die or are bitten by an already dead zombie, or is it zomby? Every episode is a case of endangered survival for the still-alive humans. All along killing zombies is the norm, except at the end when the still alive discover that if you provide the zombies with cookies that integrate some brain, they go back to some nearly not abnormal behavior. They are called then talkers. From the systematic giant hunt against zombies, we move to the exploitation of the slavery of the talkers; And the series is wrapped up at the end when some political outcome is found that gives the right to vote to all human beings that are able to talk, hence living humans and dead surviving talkers. The fact that it is entirely locked up in the USA, makes this series both easy like hell since it is programmed from the very start that we are rewriting the US Constitution, and very boring in many ways because there is only one end, and it is the triumph of the democratic rule of law à la USA. The good old whites reinvent slavery. The good old US patriots reinvent voting if you believe in democracy for all, or apartheid for those who are not alive, hence for the zombies or the talkers. There could have been so many other choices and possibilities, but there are none apart from this simple choice: the dictatorship of the living Human beings, or democracy for all but with no real definition of the role of everyone apart from voting as if electoral democracy were the one-size-suits- all political solution in our world today. True enough, one Chinese woman plays a tremendously positive role. We are before 2019, and this Chinese woman is a stranded Chinese military person sent to the USA by her armed forces to study the situation here. You can imagine Trump losing all his fluids, blood included, and Biden losing all the little mind he has left somewhere in one corner of his round skull. But they are ahead of their time since Russians do not exist, at least not more than the Europeans, which is zilch. Speaking of cultural imperialism, this is a good example of it. But watch it for the grossness that becomes humorous at times. Dr. Jacques COULARDEAU
  • 16. VERSION FRANÇAISE Pas de quoi parader, défiler ou manifester. Cinq saisons complètes pour revenir au final à la vieille constitution américaine réduite à la démocratie et à l'état de droit. Après tout, rien d'autre qu'une épidémie où tout le monde devient zombie dès qu'il meurt ou est mordu par un zombie déjà mort, ou est-ce zomby d’ailleurs ? Chaque épisode est un cas de survie en danger pour les humains encore en vie. Tout au long de la série, tuer des zombies est la norme, sauf à la fin lorsque les vivants découvrent que si l'on donne aux zombies des biscuits qui intègrent un peu de cerveau, ils reprennent un comportement presque pas anormal. On les appelle alors des parleurs. De la chasse systématique et géante aux zombies, on passe à l'exploitation de l'esclavage des parleurs. Et la série se termine à la fin quand on trouve une issue politique qui donne le droit de vote à tous les êtres humains capables de parler, donc les humains vivants et les parleurs survivants morts. Le fait qu'elle soit entièrement enfermée aux USA, rend cette série à la fois infernalement facile puisqu'elle est programmée dès le départ pour que nous réécrivions la Constitution américaine, et très ennuyeuse à bien des égards car il n'y a qu'une seule fin, et c'est le triomphe de l'état de droit démocratique à l’américaine ou à l’étatsunienne. Les bons vieux Blancs réinventent l'esclavage. Les bons vieux patriotes américains réinventent le vote si vous croyez en la démocratie pour tous, ou l'apartheid pour ceux qui ne sont pas vivants, donc pour les zombies ou les parleurs. Il aurait pu y avoir tant d'autres choix et possibilités, mais il n'y en a aucune en dehors de ce choix simple : la dictature des êtres humains vivants, ou la démocratie pour tous mais sans réelle définition du rôle de chacun en dehors du vote comme si la démocratie électorale était la solution politique unique dans notre monde actuel. Il est vrai qu'une femme chinoise joue un rôle extrêmement positif. Nous sommes avant 2019, et cette femme chinoise est une femme militaire chinoise en détresse sinon perdition, envoyée aux USA par ses forces armées pour étudier la situation ici. On peut imaginer Trump perdant tous ses fluides, sang compris, et Biden perdant le peu d'esprit qui lui reste quelque part dans un coin de son crâne rond. Mais ils sont en avance sur leur temps puisque les Russes n'existent pas, du moins pas plus que les Européens, et c’est réduit à que dalle. En parlant d'impérialisme culturel, en voici un bon exemple. Mais regardez-le pour la grossièreté qui devient parfois humoristique. Dr Jacques COULARDEAU LEONARDO DI CAPRIO – DAVID THEWLIS – ÉCLIPSE TOTALE – TOTAL ECLIPSE – 1995 This film is probably the best film, or the best story about Rimbaud and Verlaine, their love affair rooted in the failed revolution of the Paris Commune, the lost war with Germany who seized two provinces of France because they were speaking Germanic dialects, who accepted to stop at some distance of Paris and negotiate with Adolphe Thiers a compromise giving the French total free rein over getting rid of the Paris Commune, a social movement that was menacing the fragile capitalistic world emerging in Europe. After that, the passion between these two men was at least surprising in the motivations of the one and the other. Verlaine was totally in love, possessed and mesmerized by Rimbaud’s new poetry. Rimbaud
  • 17. was only trying all possible human connections to be able to break the logic of language, of grammar, of syntax, of meaning in general, and try to deliver something new in all respects. And he sure did. But that led Verlaine to some crazy violence that sent him to prison in Belgium for two years, and it led Rimbaud to the understanding that his way of trying everything was, in fact, concentrating on the body, the physical being, and not on the soul, the spirit, the mind. It led to a blind alley and an impasse, (he calls it “la pissotière de l’hôtel,” “the loo of the hotel,” in his “Season in Hell”) as for human emotions, human imagination, human creativity, and he had only one solution then: to step out of it and try the exclusively physical runaway extreme adventure in Africa and that led him to weapon trafficking, sexual trafficking, including some kind of pimping. The film does not show what happened in Africa, except for the famous transportation by African runners of the litter on which Rimbaud was lying, literally dying, since he could not walk anymore. It is a shame because he had a wife for a rather long time, faithful and yet very African in her patience. And he had in the last years of his adventure a young male teenager who volunteered to become his “valet” of sorts, his private servant, confidant, and probably lover. The family, mother, and sister are depicted as unworthy of being his family because their only objective was to have his poetry destroyed in order not to shame them with such a connection. What is missing is the poetry of both Verlaine and Rimbaud. What is too much present is absinthe. But the last scene is absolutely divine and beautiful, though, of course, it is the proof of Verlaine’s galloping ranting and raving about Rimbaud he was so attached to emotionally that he could not see his suffering and how to deal with it, alleviate it, which he never tried at all. Just enjoy the emotions and some of the beautiful landscapes and city neighborhoods. Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE Ce film est probablement le meilleur film, ou la meilleure histoire de Rimbaud et Verlaine, leur histoire d'amour ancrée dans la révolution ratée de la Commune de Paris, la guerre perdue contre l'Allemagne qui s'est emparée de deux provinces françaises parce qu'elles parlaient des dialectes germaniques, qui a accepté de s'arrêter à quelque distance de Paris et de négocier avec Adolphe Thiers un compromis donnant aux Français les coudées franches pour se débarrasser de la Commune de Paris, un mouvement social qui menaçait le fragile monde capitaliste émergeant en Europe. Après cela, la passion entre ces deux hommes fut pour le moins surprenante dans les motivations de l'un et de l'autre. Verlaine était totalement amoureux, possédé et hypnotisé par la nouvelle poésie de Rimbaud. Rimbaud ne faisait qu'essayer toutes les connexions humaines possibles pour pouvoir briser la logique du langage, de la grammaire, de la syntaxe, du sens en général, et tenter de livrer quelque chose de nouveau à tous égards. Et il y est parvenu.
  • 18. Mais cela a conduit Verlaine à une violence folle qui l'a envoyé en prison en Belgique pendant deux ans, et cela a conduit Rimbaud à comprendre que sa façon de tout essayer était, en fait, réduit à se concentrer sur le corps, l'être physique, et non sur l'âme, l'esprit, le mental. Cela l'a conduit à une impasse (il l'appelle "la pissotière de l'hôtel" dans sa "Saison en enfer") en ce qui concerne les émotions humaines, l'imagination humaine, la créativité humaine, et il n'avait alors qu'une seule solution : s'en sortir et tenter l'aventure extrême de la fugue exclusivement physique en Afrique, ce qui l'a conduit au trafic d'armes, au trafic sexuel, y compris une sorte de proxénétisme. Le film ne montre pas ce qui s'est passé en Afrique, si ce n'est le fameux transport par des coureurs africains de la litière sur laquelle Rimbaud était allongé, littéralement mourant, puisqu'il ne pouvait plus marcher. C'est dommage car il avait une femme depuis assez longtemps, fidèle et pourtant très africaine dans sa patience. Et il avait dans les dernières années de son aventure un jeune adolescent qui s'était porté volontaire pour devenir en quelque sorte son "valet", son serviteur privé, son confident, et probablement son amant. La famille, la mère et la soeur, sont dépeintes comme indignes d'être sa famille car leur seul objectif était de faire détruire sa poésie afin de ne pas leur faire honte avec un tel lien. Ce qui manque, c'est la poésie de Verlaine et de Rimbaud. Ce qui est trop présent, c'est l'absinthe. Mais la dernière scène est absolument divine et belle, même si, bien sûr, elle est la preuve des élucubrations galopantes de Verlaine à propos de Rimbaud auquel il était si attaché émotionnellement qu'il ne pouvait pas voir sa souffrance et comment la gérer, l'atténuer, ce qu'il n'a jamais essayé de faire. Profitez simplement des émotions et de certains beaux paysages et quartiers urbains. Dr Jacques COULARDEAU SARAH LANCASHIRE – HAPPY VALLEY – SERIES 1 & 2 – 2014 As for the police work? it is fine. As for the plot, it is slightly easy and schematic. As for the social context, it is quite detailed and sinister, Bleak? Charles Dickens would say. And bleak it is. If this bleak vision of Manchester and Northern England is true, we can say this society is rotting from deep inside and there is no hope of any salvation. Let’s hope it is not that true. I used to have students in Bradford on placements at the Film and TV Museum and I spent some time in Bradford to visit them, inspect them actually. I had about four plays for marionettes presented in the Mela, the Asian festival of the Indian subcontinent immigration. I don’t remember that bleak a situation. Things may have changed, but even so. One thing is sure this total boiling up and over of social problems and racial hatred, and the ineffectiveness to control anything plus a deeply corrupted political elite explain perfectly well why they voted for Brexit. To have more of this jingoistic and nationalistic and racist boiling over. The main actress is OK in the part she performs though she is in phase with the boiling over I have just mentioned. She is constantly boiling over and overreacting. Imagine: her sister is an alcoholic, and she has to take care of her. Her own daughter was raped by a chap she has managed to send to prison in the meantime, and this daughter hanged herself and committed suicide as soon as the child was born. No abortion, please, we are from Yorkshire, I guess. The child is approached in different ways by his jailed father and of course, he wonders who that father is and is attracted to him. The son of the cop, hence the
  • 19. uncle of the child had a family breakdown at one birthday party and his wife decided to get a divorce. The father of the child just before being arrested by the grandmother, the cop, of course, had kidnapped the child and in a boat where he intended to commit suicide with his son, he had sprinkled the child with gasoline and the boat at the same time and was blackmailing the cop grandmother with blazing the place. The second series is even worse since the corruption is inside the police force. But that is a good series because the acting is fine, and the plots are so dark that it may give you some nightmares. Do not go to back alleys and other small streets at night. You never know! Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE La police ? Bon travail. L'intrigue ? Elle est un peu facile et schématique. Le contexte social ? C’est assez fouillé, dans le sinistre, Sordide, qu’il dirait le Charles Dickens. Et sordide c’est, de bout en bout. Si cette vision sombre de Manchester et du nord de l'Angleterre est vraie, nous pouvons dire qu’une chose : cette société pourrit de l'intérieur et il n'y a aucun espoir de salut. Espérons que ce ne soit pas le cas. J'ai eu eu des étudiants à Bradford en stage au musée du cinéma et de la télévision et j'ai passé du temps à Bradford pour leur rendre visite, les inspecter en fait. J'ai présenté environ quatre pièces pour marionnettes dans le cadre du Mêla, le festival asiatique de l'immigration du sous-continent indien. Je ne me souviens pas d'une situation aussi sombre. Les choses ont peut-être changé, mais quand même. Une chose est sûre, ce débordement total de problèmes sociaux et de haine raciale, l'inefficacité à contrôler quoi que ce soit et une élite politique profondément corrompue expliquent parfaitement pourquoi ils ont voté pour le Brexit. Pour avoir plus de ce débordement nationaliste, raciste et chauvin. L'actrice principale est correcte dans le rôle qu'elle joue, mais elle est en phase avec l'ébullition que je viens de mentionner. Elle est constamment en ébullition et réagit de manière excessive. Imaginez : sa sœur est alcoolique et elle doit s'occuper d'elle. Sa propre fille a été violée par un type qu'elle a réussi à envoyer en prison entre-temps, et cette fille s'est pendue et donc suicidée dès la naissance de l'enfant. Pas d'avortement, s'il vous plaît, nous sommes dans le Yorkshire, je suppose. L'enfant est approché de différentes manières par son père emprisonné et bien sûr, il se demande qui est ce père et est attiré par lui. Le fils du flic, donc l'oncle de l'enfant, a eu une explosion familiale lors d'une fête d'anniversaire et sa femme a décidé de divorcer. Le père de l'enfant juste avant d'être arrêté par la grand-mère, le/la flic, bien sûr, avait kidnappé l'enfant et dans un bateau où il avait l'intention de se suicider avec son fils, il avait aspergé l'enfant d'essence et le bateau en même temps et faisait chanter la grand-mère flic de mettre le feu. La deuxième série est encore pire puisque la corruption est à l'intérieur de la police. Mais c'est une bonne série car les acteurs sont bons, et les intrigues sont si sombres qu'elles peuvent vous donner des cauchemars. N'allez pas dans les ruelles et autres petites rues la nuit. On ne sait jamais ! Dr Jacques COULARDEAU MERYL STREEP – LEONARDO DI CAPRIO – DIANE KEATON – ROBERT DE NIRO –
  • 20. MARVIN’S ROOM – SIMPLES SECRETS – 1996 Good morning nostalgia, when you watch a film that is so old that the actors and actresses look as if they were just out of high school, not to say – don’t you dare – kindergarten. Yet a couple were already names in 1996, but the very young Di Caprio was still very artistically and dramatically pubescent. The story is so bizarre. The hatred between two sisters. After twenty years of total separation, the one that is taking care of the old parents needs a bone marrow transplant and she approaches her sister and her two sons to find out if one is compatible. Apparently, no luck. So, the leukemia sister is bound to die in less than a few months. The sister who had moved away and had raised two sons by herself for quite a few years is confronted by her dying bedridden father who is vastly senile, the aging mother who is not much better though still able to walk to church, and the dying sister who is counting her life from now on in days. And a miracle happens since we are in Hollywood. The elder son who is nearly 18 and who is classified as a delinquent and who is normally institutionalized because he burned down his mother’s house, accepts to stay there, attracted as he is by his aunt, the younger son has no real opposition to anything, and the independent sister is finally captured by her father in his dying dementia playing with a mirror and the various reflections he projects on the ceiling and walls of his room. That is called hypnosis, and that’s where the miracle is: the estranged sister accepts to stay, apparently, to take care of all that dying and of all these deaths. Slavery has been reinvented in the name of the family confronted with the coming final departure to some cosmic space station. Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE Bonjour la nostalgie, quand on regarde un film si vieux que les acteurs et actrices ont l'air d'être tout juste sortis du lycée, pour ne pas dire – ne vous y avisez pas – de la maternelle. Pourtant, deux d'entre eux portaient déjà un nom en 1996, mais le très jeune Di Caprio était encore très artistiquement et dramatiquement pubère. L'histoire est tellement bizarre. La haine entre deux sœurs. Après vingt ans de séparation totale, celle qui s'occupe des vieux
  • 21. parents a besoin d'une greffe de moelle osseuse et elle approche sa sœur et ses deux fils pour savoir si l'un d'eux est compatible. Apparemment, pas de chance. La sœur leucémique est donc condamnée à mourir en moins de quelques mois. La sœur qui s'était éloignée et avait élevé seule ses deux fils pendant plusieurs années est confrontée à son père grabataire et mourant qui est très sénile, à sa mère vieillissante qui ne va pas beaucoup mieux bien qu'elle puisse encore marcher jusqu'à l'église et à sa sœur mourante qui compte désormais sa vie en jours. Et un miracle se produit puisque nous sommes à Hollywood. Le fils aîné qui a presque 18 ans, classé délinquant et qui est normalement placé en institution psychiatrique parce qu'il a brûlé la maison de sa mère, accepte de rester là, attiré qu'il est par sa tante, le fils cadet ne s'oppose à rien, et la sœur indépendante est finalement capturée par son père dans sa démence agonisante jouant avec un miroir et les différents reflets qu'il projette sur le plafond et les murs de sa chambre. C'est ce qu'on appelle l'hypnose, et c'est là que se produit le miracle : la sœur à moitié fuyante accepte de rester, apparemment, pour s'occuper de tous ces mourants et de toutes ces morts. L'esclavage a été réinventé au nom de la famille confrontée au départ définitif vers une station spatiale cosmique que certains disent divine. Dr Jacques COULARDEAU PAUL ABBOTT – NO OFFENCE – 2015 The “show” is dynamic, complicated, twisted, torturous, and yet as simple as a straight line in a convex or concave, or both, universe. But it is only a show and yes, it is a weapon of mass emotions. It only targets the most problematic social questions. Let me just list them out, some of them. 1- Racism against all colored people and all Muslims. It is not a side presence or a circumstantial episodic presence. It is a structural and genetic invasion with the systematic showing of terrorism among these people. 2- Constant and repetitive mention of Ireland, the Irish Republican Army, the war that had lasted so long since Cromwell decided to invade and colonize Ireland. And there is no hope ahead. Irish families are trying to create their own Irish enclaves in Manchester and Yorkshire as if they were at home. Pubs seem to be a good weapon for this, especially since Muslims do not go to these houses of alcoholism. These Irish families are on the verge of being a mafia, definitely full in the middle of a pressure group that uses all possibilities to make “illegal” money with smuggling and other traffic like weapons and drugs. 3- Corruption is seen as the main nerve of politics in Manchester. Better be corrupt on your own or corrupted by and with many others since corruption is the Motorway to Power and Control, and if you are on the left it will be Control and Power to sound like CP. 4- The aim and target of those political groups, mostly white protestant groups with direct reference to Hitler and Nazism, is to conquer local power, and the city council and mayordom first of all. 5- The only protection, if any, is the police, and even so the police have to work against the local politicians who dominate the area, then the special branch or branches of national security systems and institutions who may have some national security interest in supporting this or that criminal personality.
  • 22. 6- The result is a mess, and that mess explains Brexit 200%. Brexit and locking yourself inside your citadel island are seen as the only ways to survive. We know the result of this ideology. Enjoy the action, decipher the local Yorkshire accent, but try to remain immune to the ideology this series conveys all the time, even if the last “episode of the third season” reverses this discourse. It means nothing, except that the “author” must have felt awkward defending that jingoistic, racist, sexist, and many other “-istic” monstrosities in a supposedly democratic country. Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE Le "spectacle" est dynamique, compliqué, tordu, tortueux, et pourtant aussi simple qu'une ligne droite dans un univers convexe ou concave, ou les deux à la fois. Mais ce n'est qu'un spectacle et oui, c'est une arme d'émotions massives. Il ne cible que les questions sociales les plus problématiques. Permettez- moi de les énumérer, quelques-unes d'entre elles. 1- Le racisme contre toutes les personnes de couleur et tous les musulmans. Il ne s'agit pas d'une présence secondaire ou d'une présence épisodique circonstancielle. C'est une invasion structurelle et génétique avec la manifestation systématique du terrorisme chez ces personnes. 2- Mention constante et répétitive de l'Irlande, de l'Armée Républicaine Irlandaise (IRA), de la guerre qui dure depuis si longtemps, depuis que Cromwell a décidé d'envahir et de coloniser l'Irlande. Et il n'y a aucun espoir pour l'avenir. Les familles irlandaises tentent de créer leurs propres enclaves irlandaises à Manchester et dans le Yorkshire, comme si elles étaient chez elles. Les bistrots (public houses ou pubs) semblent être une bonne arme pour cela, d'autant plus que les musulmans ne vont pas dans ces temples de l'alcoolisme. Ces familles irlandaises sont à la limite d’une mafia, définitivement en plein coeur d'un groupe de pression qui utilise toutes les possibilités pour gagner de l'argent "illégal" avec la contrebande et d'autres trafics comme les armes et les drogues. 3- La corruption est considérée comme le nerf principal de la politique à Manchester. Il vaut mieux se corrompre tout seul ou être corrompu par et avec beaucoup d'autres, car la corruption est l'autoroute du Pouvoir et du Contrôle, et si vous êtes de gauche pour faire PC, et ce sera le Contrôle et le Pouvoir pour faire plus anglais et CP, du pareil au même. 4- Le but et la cible de ces groupes politiques, pour la plupart des groupes protestants blancs avec une référence directe à Hitler et au nazisme, est de conquérir le pouvoir local, et le conseil municipal et la position de Maire en premier lieu. 5- La seule protection, s'il y en a une, est la police, et même ainsi la police doit travailler contre les politiciens locaux qui dominent la région, puis la ou les branches spéciales des systèmes et institutions de sécurité nationale qui peuvent avoir un intérêt de sécurité nationale à soutenir telle ou telle personnalité criminelle. 6- Le résultat est le chaos, et ce chaos explique le Brexit à 200%. Le Brexit et l'enfermement dans son île-citadelle sont considérés comme les seuls moyens de survivre. Nous connaissons le résultat de cette idéologie. Appréciez l'action, déchiffrez l'accent local du Yorkshire, mais essayez de rester immunisé contre l'idéologie que cette série véhicule en permanence, même si le dernier "épisode de la troisième saison"
  • 23. renverse ce discours. Cela ne veut rien dire, si ce n'est que l'"auteur" a dû se sentir gêné aux entournures de défendre ces monstruosités chauvines, racistes, sexistes et bien d'autres "-istes" dans un pays prétendument démocratique. Dr Jacques COULARDEAU ET EN PRIME UN ROMAN FRANÇAIS PROLOGUE Le soleil se lève, derrière ses nuages, son brouillard nocturne et matinal mêlé, et il jette un rayon rapide entre ses deux paupières humides. Il frappe à une croisée qui réagit mollement, puis il pénètre dans une petite salle de séjour sombre. "Tic tac! Tic tac!" va la pendulette comtoise sur la cheminée, engourdie dans sa laque noire et ses fioritures dorées. Un chat ronronne, solitaire, sur le fauteuil, un chat de gouttière gris et zébré comme un vieux chiffon strié et mal lavé, sur un fauteuil dont le grenat ancien cède le pas à un blanchâtre en pointillés aux endroits d'usure entourés d'auréoles de patine des doigts mille fois promenés à l'étoffe, cercle diffus d'un cerne sombre d'avoir trop veillé à la vie, veillé à l'envie. Et la table à peine rutile d'un éclat émoussé et le pauvre rayon de soleil égaré fuit dans la cuisine tout aussi peu aguichante d'une maison dont la chaleur humaine monte d'un désordre persistant qui s'entrecroise à une mise en ordre erratique. On a bien essuyé la table, mais les assiettes sont empilées sur l'évier. Les deux Saint Paulia et le bégonia de la fenêtre explosent de couleur et de vie, et leurs soucoupes regorgent de l'eau de leur soif dûment surveillée, mais deux ou trois fleurs fanées auraient dû être coupées depuis bientôt deux ou trois jours. Au loin, oh pas bien loin, deux ou trois maisons, un merle siffle, et beaucoup plus loin, un coq s'égosille à réveiller sa clientèle de poules paresseuses. Septembre s'installe enfin en cette terre de Croix après un mois d'août moite et sans éclat. Chaque jour de ce mois d'août, elle s'est levée tard et est allée à l'université préparer ses cours, ceux qu'elle va enseigner cette année, bien loin de chez elle, à l'Université de Californie. Elle est agrégée d'anglais et elle a obtenu un poste de professeur assistant de littérature anglaise à cette Université de Californie à Davis, le campus spécialisé dans les matières agricoles, agraires et vétérinaires. Elle prend ses fonctions le quinze septembre. On est aujourd'hui le 2 et elle doit partir en avion pour sa destination on ne peut plus lointaine. C'est la première fois qu'elle va aux USA. Elle a beaucoup peur de ce pays, et de ces gens, les Américains. Elle a beaucoup étudié leur culture et leur histoire. Mais elle ne les comprend pas. Elle comprend peut-être les noirs, car elle est une femme, et elle s'imagine qu'être noir là bas ne doit pas être beaucoup plus vexatoire et ridicule que d'être femme ici, du moins une femme seule qui vit avec sa seule mère, étudie et travaille comme une intellectuelle de haute volée, ou de haute voltige. Pensez-donc! Un doctorat de troisième cycle
  • 24. sur Walt Whitman, le poète du 19° siècle. Et maintenant un doctorat d'état sur Invisible Man de Ralph Ellison, un noir pur et dur s'il en est un dans cette littérature d'aujourd'hui, enfin de l'après guerre. Oh certes, elle démarrait juste, mais elle comptait sur son séjour d'un an pour avancer. Inutile de dire qu'elle était la cible de ricanements ou de sourires de ses chers collègues. Tous! Ceux avec qui elle avait baisé souriaient avec beaucoup de tendresse, trop de tendresse. C'était comme une insulte. Surtout qu'une fois, au mieux deux, leur avaient suffi. Ils ne revenaient jamais. Elle avait comme une puissance qui les dépassait. Elle prenait trop vite la barre et elle les menait trop vite trop loin. L'amour était pour elle comme une aventure tropicale, chaude et humide, mais jamais répétée deux fois, comme une chasse de quelque fauve qu'il fallait abattre et jamais la mise à mort d'un quelconque éléphant ne ressemble à la précédente ni à la suivante. Il fallait changer. Evoluer, Inventer des voies nouvelles, des tendresses inattendues, des explorations sensuelles inprogrammables. Alors, la baise tendre, souple, tranquille, routinière même d'un prof moyen la lassait vite. Et plutôt que de faire cent fois la même chose, elle préférait faire cent fois quelque chose de différent en changeant l'outil. L'homme n'était plus que cet outil d'un plaisir passager qu'elle se donnait, n'osant même pas le prendre. C'est comme si elle rencontrait un beau fruit et que sans même y porter la main, elle le sentait descendre à sa gorge assoiffée et déjà allumer un feu secret et vital dans son être profond. Elle se donnait des sensations, mais ne les prenaient pas. Lassant pour l'homme macho moyen qui hante les classes de nos écoles et qui fait l'amour comme d'autres se brossent les dents ou se curent le nez. Alors, elle n'avait pas la moindre envie d'entretenir une relation suivie avec quelqu'un dont la suite est toujours pareille à du déjà vu, du déjà sucé, du déjà consommé. Et les autres étaient jaloux de cette audace, et ils le montraient par quelque ricanement provocateur, ou bien encore ils avaient peur de ce continent inconnu comme ils avaient peur de leurs chers élèves noirs ou arabes, trop sombres pour être clairs. Et elle travaillait sur un noir, c'est tout dire. Un quelconque indien encore, passe. Ils ont tant souffert, mais c'est quand même mieux qu'ils soient peu. Mais un noir, un noir bien noir, tout ce qu'il y a de plus noir. S'ils avaient su l'anglais ils auraient fait un mauvais jeu de mot sur les goûts « kinky » de cette fille avaleuse de vie, « kinky » comme crépu et noir, ou « kinky » comme marginal et pervers. « A kinky black girl with kinky tastes for kinky sex. » Une fille noire crêpue avec des goûts bizarres pour la sexualité extrême, lui dirait une machine à traduire sans âme. Bref rien de bien amusant pour une fille qui croyait voir le soleil percer sans cesse le ciel gris de cette région du Nord. Alors, vive le changement! Et cette fois, elle allait en prendre pour son argent. C'était ça, sa jeunesse. Car elle était encore jeune, malgré tous ses travaux et les quelques rides d'intellectuelles qui rayaient ses tempes dégarnies. Journaliste de théâtre ou de littérature, d'opéra ou de ballet, écrivain pour les petits ou les grands, en radio ou en presse, en livres ou même en images, scientifique bardée de diplômes, même si ses collègues universitaires riaient un peu à cette folle hirsute qui touchait à tout, disaient-ils, mais ne finissaient vraiment rien. C'est que pour eux ouvrir des portes ne sert à rien si on n'installe pas aussitôt quelque garde fou pour empêcher l'intellectuel moyen de tomber. Et c'est bien qu'elle oubliait volontairement le plus souvent de les installer ces garde fou, ces barrières muselières et laisses à chien tout à la fois, ces barricades qui bouchent la vue au-delà de la porte ouverte. Elle aimait le grand vent et elle ne tirait jamais les volets de ces portes cochères qu'elle faisait sauter
  • 25. pour contempler les hautes cimes de quelques montagnes inconnues. Et elle était même enseignante dans un petit lycée technique assez minable et sans grande ambition. En d'autres termes, elle survivait et même jouissait de cette survie suractive assez souvent, quand une relâche intellectuelle s'installait et lui permettait de voir venir sans rien faire plutôt que de courir en avant sans avoir le temps de regarder en arrière les faces éberluées des témoins de sa percée permanente à travers quelque béton social qu'elle refusait de respecter, car on ne respecte pas le béton, on le perce, on le dynamite, on le détruit et rien d'autre. Parfois on le coule, mais simplement pour permettre plus tard qu’on le fasse sauter, et pas sur vos genoux, Mademoiselle. Voilà le panorama ce matin-là. Un réveil retentit à l'étage. Deux chocs sourds ébranlèrent la charpente. "Vite! Lève-toi! Rachel! Il est huit heures! Tu vas manquer ton avion!" dit une voix de femme grisonnante aux accents éraillés. Et ma voix va se taire. L'histoire va prendre corps. L'histoire de Rachel Duthoit ce 2 septembre 1982. Elle a vingt-huit ans, mais qu'importe. Qu'importe qu'elle soit agrégée, docteur, communiste – cela devenait déjà difficile –, qu'elle écrive dans la presse des chroniques souvent littéraires mais pas toujours, car elle aime le théâtre, le ballet, l'opéra, et bien d'autres choses, et qu'elle se commette assez souvent à la poésie et à la littérature. Elle a bien des projets d'œuvres à publier plus que publiées. Mais elle a une notoriété dans cette région, car elle est une femme de radio. Radio Quinquin, c'est tout dire. Rachel Duthoit, fille d'Abel Duthoit et d'Ezraël Duthoit née Silberman. Son père est mort en 1956 juste après Budapest, jurant ses grands dieux – bien qu'on eût pu penser qu'il n'en avait qu'un – que le monde allait à sa perte. Elle avait deux ans et elle ne s'en souvient pas. Mais on le lui a si souvent dit, raconté, rappelé, récité, parfois même en musique, la musique d'un vaste chant des morts qui n'en finit pas de se dérouler à la voûte sombre de la vie. Elle a toujours vécu avec sa mère, bien qu'elle ait eu pendant deux ans une chambre à Lille. Mais sa mère ignorait ce détail. On ne peut pas toujours tout savoir, n'est-ce pas ? Mais elle vient de mettre un terme à la location. Elle part ce matin pour New York. Alors... ! Et ma voix va se taire, car maintenant est venue l'heure de rendre à Rachel Duthoit son autonomie, sa propre vie. Il est huit heures. Elle se lève. Son avion est à dix heures à Lesquin. Elle Dunn, North Carolina, 1969-70. Avec quelques élèves Dunn High School 1969-1970. De l’autre côté de la rue, North Orange Avenue, depuis la fenêtre de ma chambre chez Mrs Cromartie. Cette école a aujourd’hui disparue. Rien n’est éternel. Le second personnage principal, un Noir, y a vécu ses plus horribles années d’adolescent.
  • 26. doit changer à Paris. Mais laissez-moi vous dire, avant qu'il ne soit trop tard, un dernier détail de cette vie que vous allez découvrir. Rachel, comme Ezraël et comme Abel, est juive. LES DEUX LIEUX MAJEURS DE L’ACTION