1. De l’atome à l’humain : à la racine des mots scientifiques
http://france-universite-numerique-mooc.fr/
Claire Le Feuvre, Bertrand Rihn – CC BY SA NC
GON-2
Grec gony « genou », gônia « angle ».
Cette racine GON-2
n’a rien à voir avec GON-1
qui est une forme de la racine GÉN-.
1. GON- « genou »
Gon-alg-ie : douleur au genou.
Gon-arthr-ose : arthrose du genou.
Gono-path-ie : maladie du genou.
En botanique, les polygonacées sont une famille de plantes dont la tige comporte des nœuds qui
forment autant d’articulations, de « genoux ».
2. GON- « angle »
Penta-gone : qui a cinq angles.
Hexa-gone : qui a six angles.
Poly-gone : qui a plusieurs angles.
Tri-gono-métr-ie : litt. « mesure des triangles », branche des mathématiques.
Pan-gono-métr-ie : mesure de tout l’angle formé par le fémur et le tibia.
Ortho-gon-al : à angle droit.
Dia-gon-ale : ligne qui relie deux angles à travers la surface considérée [cf. fiche DIA-].
Tri-gone : structure anatomique de l’encéphale, en forme de triangle, formant l’une des commissures
inter-hémisphériques. Aussi appelé fornix, du mot latin signifiant « voûte », d’après sa forme.
Tri-gone vésical : triangle formé par les orifices urétéraux en haut et le col de la vessie en bas.
Gon-ion : angle de la mandibule.
[Gon-io]-mètre : appareil qui sert à mesurer les angles, en particulier en optique où il est utilisé pour
mesurer la déviation des rayons lumineux.
Attention
Gon- n’a rien à voir avec agon- « combat, lutte » (grec agôn) :
2. De l’atome à l’humain : à la racine des mots scientifiques
http://france-universite-numerique-mooc.fr/
Claire Le Feuvre, Bertrand Rihn – CC BY SA NC
Agon-ie : combat contre la mort.
Agon-iste : « qui agit pour ». Antonyme ant-agon-iste « qui combat contre ». Un muscle agoniste est
acteur du mouvement. Il a un symétrique qui est son muscle antagoniste, qui permet le mouvement
inverse : l’un se contracte pendant que l’autre s’étire et vice versa. Le biceps et le triceps du bras sont
antagonistes. Les dents sont organisées en paires ant-agon-istes, opposant une dent maxillaire (en
haut, sur le maxillaire) et une dent mandibulaire (en bas, sur la mandibule), dont le contact crée
l’occlusion.